Caracole

tamima a écrit:Caracole fantasque en tête des frissons
Caracole
Formidable
Etrave
Déchaînée dans l’épaisse obscurité !

Caracole fantastique fibule
Dardée
Répands ta folle chevelure dans ma tête dépossédée !

Poinçonne
Hardie
Poinçonne le sommet de mon crâne électrique
Dans ta traversée furieuse
Intempestive.

Insomnie.

S’arment les débris,
Vouloirs
Pensées ensommeillées de brumes
Qui dévalisent les cachots de mes carrefours nerveux.

Hébétée.
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Edredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Longue nuit trop longue nuit
Bien trop longue
Le jour échoue sans cesse
A d’invisibles débarcadères
Pèse de toute sa
Primitive
Ardeur de soleil
Dans les décombres
De ce voyage sans paupières

L’oeil se lit en un retour sur soi
Névrotique

Peuple l’antique caverne
Qu’est son orbite
Peinte

Nuits sans sommeil
Haute tour de guet
Garde-fou de noires errances

Hébétée
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Édredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Éclatements
Les chairs spectrales
Bleuissent
Lucides
Si lucides.

tamima a écrit:Caracole fantasque en tête des frissons
Caracole
Formidable
Etrave
Déchaînée dans l’épaisse obscurité !

Caracole fantastique fibule
Dardée
Répands ta folle chevelure dans ma tête dépossédée !

Poinçonne
Hardie
Poinçonne le sommet de mon crâne électrique
Dans ta traversée furieuse
Intempestive.

Insomnie.

S’arment les débris,
Vouloirs
Pensées ensommeillées de brumes
Qui dévalisent les cachots de mes carrefours nerveux.

Hébétée.
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Edredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Longue nuit trop longue nuit
Bien trop longue
Le jour échoue sans cesse
A d’invisibles débarcadères
Pèse de toute sa
Primitive
Ardeur de soleil
Dans les décombres
De ce voyage sans paupières

L’oeil se lit en un retour sur soi
Névrotique

Peuple l’antique caverne
Qu’est son orbite
Peinte

Nuits sans sommeil
Haute tour de guet
Garde-fou de noires errances

Hébétée
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Edredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Eclatements
Les chairs spectrales
Bleuissent
Lucides
Si lucides.

sandrine jillou a écrit:

tamima a écrit:Caracole fantasque en tête des frissons
Caracole
Formidable
Etrave
Déchaînée dans l’épaisse obscurité !

Caracole fantastique fibule
Dardée
Répands ta folle chevelure dans ma tête dépossédée !

Poinçonne
Hardie
Poinçonne le sommet de mon crâne électrique
Dans ta traversée furieuse
Intempestive.

Insomnie.

S’arment les débris,
Vouloirs
Pensées ensommeillées de brumes
Qui dévalisent les cachots de mes carrefours nerveux.

Hébétée.
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Edredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Longue nuit trop longue nuit
Bien trop longue
Le jour échoue sans cesse
A d’invisibles débarcadères
Pèse de toute sa
Primitive
Ardeur de soleil
Dans les décombres
De ce voyage sans paupières

L’oeil se lit en un retour sur soi
Névrotique

Peuple l’antique caverne
Qu’est son orbite
Peinte

Nuits sans sommeil
Haute tour de guet
Garde-fou de noires errances

Hébétée
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Édredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Éclatements
Les chairs spectrales
Bleuissent
Lucides
Si lucides.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'insomnie a bien secoué votre muse au point de la faire délirer en de forts vers

muriel a écrit:

tamima a écrit:Caracole fantasque en tête des frissons
Caracole
Formidable
Etrave
Déchaînée dans l’épaisse obscurité !

Caracole fantastique fibule
Dardée
Répands ta folle chevelure dans ma tête dépossédée !

Poinçonne
Hardie
Poinçonne le sommet de mon crâne électrique
Dans ta traversée furieuse
Intempestive.

Insomnie.

S’arment les débris,
Vouloirs
Pensées ensommeillées de brumes
Qui dévalisent les cachots de mes carrefours nerveux.

Hébétée.
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Edredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Longue nuit trop longue nuit
Bien trop longue
Le jour échoue sans cesse
A d’invisibles débarcadères
Pèse de toute sa
Primitive
Ardeur de soleil
Dans les décombres
De ce voyage sans paupières

L’oeil se lit en un retour sur soi
Névrotique

Peuple l’antique caverne
Qu’est son orbite
Peinte

Nuits sans sommeil
Haute tour de guet
Garde-fou de noires errances

Hébétée
Lutte d’un corps qui tourne
Retourne
Sur le giron de sa transe
Transpirante
S’abat à chaque coup
Sur le
Tranchant
Edredon phosphorescent
Où jaillit
L’immaculée
Appétence de l’oubli.

Eclatements
Les chairs spectrales
Bleuissent
Lucides
Si lucides.

vers aux couleurs d'une nuit hachée par l'insomnie?! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

kacem_loubay a écrit:Bonsoir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

...Et le texte semble prendre différentes tournures
Le délire dans ses moments forts, des vérités
qui nous font chanceler et reprendre l'équilibre
La nuit n'est plus cette nuit qui porte conseil
C'est une nuit chargée d'orages traversées d'éclairs
Nuit d'insomnie où le verbe décide de rompre les
digues de la lucidité.
Les mots s'imbriquent, s'étouffent, s'éloignent,
reprennent une autre charge plus virulente
Les cadres et les décors vivent de mutations
Peur, contraintes, cris et des brins d'espoir

On galope d'une clairière comme un étalon piqué à vif,
une course enragée est ainsi engagée ou le
lit est hanté par des forces obscures. Tout
n'est qu'une transe enfouie quelque part et
qui surgit pour démolir, tout raser et reprendre
comme un leitmotiv.

Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

yassine a écrit:je devrais passer une nuit sans sommeil pour voir si ma muse serait si inspirante et inspiratrice comme la tienne!
mais je suis presque sûr que non......elle est feignante [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
merci du partage riche que tu nous a donné

au fil des mots a écrit:là où le sommeil se fait l'esclave de la nuit
lorsque l'indolent se délasse des rêves et de leurs fruits
les rebelles involontaires, les esprits en mal de songe
refusés au seuil des mythes, par l'éveil qui les ronge


jolie transcription de cet état

afdm

tamima a écrit:[je n'espérais pas de si beau commentaire pour mon délire.
les mots ne sont pas facile à dompter pour moi, ils sont comme des étalons noirs et rebelles , bons à cavalcader dans le desert comme je viens de le faire sur ce caracole.
merci pour ce partage vraiment sympat

au fil des mots a écrit:

tamima a écrit:[je n'espérais pas de si beau commentaire pour mon délire.
les mots ne sont pas facile à dompter pour moi, ils sont comme des étalons noirs et rebelles , bons à cavalcader dans le desert comme je viens de le faire sur ce caracole.
merci pour ce partage vraiment sympat

Et comme on ne dompte pas un étalon sauvage , au risque de le rendre triste et malheureux : seule solution est de le monter à cru et de se laisser guider par ses humeurs. Ce que tu fais à merveille avec tes mots pour mon plus grand plaisir ;-)

rychar a écrit:dantesque!
quand l'insomnie réveille l'imagination et fait tutoyer un certain génie...