L'ouvrier
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L'ouvrier
Au lever du jour, le réveil sonne.
Il se lève d’un pas incertain,
Se dirige comme chaque matin,
A l’évier se lave la pomme.
Il se remue déjà plus droit
Prit dans l’engrenage de la vie
Ce petit homme n’a pas envie
Mais au fur et à mesure devient adroit.
Il boit son café chaud au lait
Pour se donner de l’aplomb
Et ses jambes lourdes de plomb
Le mènent tournant le dos au palais.
Lentement il s’avance vers le métro,
Il est là ; comme l’automate
D’une manière saccadée sur ses deux pattes
Sans faire un mouvement de trop.
Debout aussi raide qu’un piquet
Les yeux cernés d’une mauvaise nuit.
N’ayant pourtant pas d’ennuis
Il reste seul parmi la foule sur le quai.
Devant lui s’ouvrent les portes coulissantes
Ses congénères et lui s’engouffrent en poussant
Plusieurs d’entre eux entrent en gloussant
D’autres de même en descendent.
Lui toujours seul, sans mot dire
Attend le moment pour descendre
Vers le lieu, dont sa vie peut dépendre.
Il pousse la sonnette, ce pourrait être pire !
Toujours, comme un robot mécanique
Il s’y rend de son pas régulier
Et sagement endosse le tablier
Portant initiales de la boutique.
Pendant huit heures, il travaille
Sur sa machine sans s’arrêter
Fin de journée, temps de s’apprêter
Pour s’en retourner au bercail.
Comme à l’aller, dans l’autre sens,
Il prend le transport en commun
Où tout comme lui, les gens communs
Recouvrent l’émoi de tous leurs sens.
Il est content dans sa maison.
Le corps lourd courbe l’échine
D’avoir été plié sur sa machine.
Le fauteuil devient sa raison.
Il ne fait que penser et ne s’amuse
De l’argent durement gagné.
Point de chance pour épargner,
Le tout est à payer si je ne m’abuse.
Alors tant en journée, il est seul
Attendant la nuit profonde.
Et le rêve illumine un monde
Que l’imagination a pour recueil.
Mais c’est bientôt le lendemain,
A nouveau le réveil sonne.
En sursaut sort de son somme
Tout comme la veille au matin.
Il se lève d’un pas incertain,
Se dirige comme chaque matin,
A l’évier se lave la pomme.
Il se remue déjà plus droit
Prit dans l’engrenage de la vie
Ce petit homme n’a pas envie
Mais au fur et à mesure devient adroit.
Il boit son café chaud au lait
Pour se donner de l’aplomb
Et ses jambes lourdes de plomb
Le mènent tournant le dos au palais.
Lentement il s’avance vers le métro,
Il est là ; comme l’automate
D’une manière saccadée sur ses deux pattes
Sans faire un mouvement de trop.
Debout aussi raide qu’un piquet
Les yeux cernés d’une mauvaise nuit.
N’ayant pourtant pas d’ennuis
Il reste seul parmi la foule sur le quai.
Devant lui s’ouvrent les portes coulissantes
Ses congénères et lui s’engouffrent en poussant
Plusieurs d’entre eux entrent en gloussant
D’autres de même en descendent.
Lui toujours seul, sans mot dire
Attend le moment pour descendre
Vers le lieu, dont sa vie peut dépendre.
Il pousse la sonnette, ce pourrait être pire !
Toujours, comme un robot mécanique
Il s’y rend de son pas régulier
Et sagement endosse le tablier
Portant initiales de la boutique.
Pendant huit heures, il travaille
Sur sa machine sans s’arrêter
Fin de journée, temps de s’apprêter
Pour s’en retourner au bercail.
Comme à l’aller, dans l’autre sens,
Il prend le transport en commun
Où tout comme lui, les gens communs
Recouvrent l’émoi de tous leurs sens.
Il est content dans sa maison.
Le corps lourd courbe l’échine
D’avoir été plié sur sa machine.
Le fauteuil devient sa raison.
Il ne fait que penser et ne s’amuse
De l’argent durement gagné.
Point de chance pour épargner,
Le tout est à payer si je ne m’abuse.
Alors tant en journée, il est seul
Attendant la nuit profonde.
Et le rêve illumine un monde
Que l’imagination a pour recueil.
Mais c’est bientôt le lendemain,
A nouveau le réveil sonne.
En sursaut sort de son somme
Tout comme la veille au matin.
pasblanc- Nombre de messages : 172
Date d'inscription : 29/01/2010
Re: L'ouvrier
les jours ne sont pas tous blancpasblanc a écrit:Au lever du jour, le réveil sonne.
Il se lève d’un pas incertain,
Se dirige comme chaque matin,
A l’évier se lave la pomme.
Il se remue déjà plus droit
Prit dans l’engrenage de la vie
Ce petit homme n’a pas envie
Mais au fur et à mesure devient adroit.
Il boit son café chaud au lait
Pour se donner de l’aplomb
Et ses jambes lourdes de plomb
Le mènent tournant le dos au palais.
Lentement il s’avance vers le métro,
Il est là ; comme l’automate
D’une manière saccadée sur ses deux pattes
Sans faire un mouvement de trop.
Debout aussi raide qu’un piquet
Les yeux cernés d’une mauvaise nuit.
N’ayant pourtant pas d’ennuis
Il reste seul parmi la foule sur le quai.
Devant lui s’ouvrent les portes coulissantes
Ses congénères et lui s’engouffrent en poussant
Plusieurs d’entre eux entrent en gloussant
D’autres de même en descendent.
Lui toujours seul, sans mot dire
Attend le moment pour descendre
Vers le lieu, dont sa vie peut dépendre.
Il pousse la sonnette, ce pourrait être pire !
Toujours, comme un robot mécanique
Il s’y rend de son pas régulier
Et sagement endosse le tablier
Portant initiales de la boutique.
Pendant huit heures, il travaille
Sur sa machine sans s’arrêter
Fin de journée, temps de s’apprêter
Pour s’en retourner au bercail.
Comme à l’aller, dans l’autre sens,
Il prend le transport en commun
Où tout comme lui, les gens communs
Recouvrent l’émoi de tous leurs sens.
Il est content dans sa maison.
Le corps lourd courbe l’échine
D’avoir été plié sur sa machine.
Le fauteuil devient sa raison.
Il ne fait que penser et ne s’amuse
De l’argent durement gagné.
Point de chance pour épargner,
Le tout est à payer si je ne m’abuse.
Alors tant en journée, il est seul
Attendant la nuit profonde.
Et le rêve illumine un monde
Que l’imagination a pour recueil.
Mais c’est bientôt le lendemain,
A nouveau le réveil sonne.
En sursaut sort de son somme
Tout comme la veille au matin.
ils sont durs durs durs pour certains
très merci
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
Re: L'ouvrier
Superbe écrit pour nous rappeler que tout le monde n'est pas né la cuillère d'or dans la bouchepasblanc a écrit:Au lever du jour, le réveil sonne.
Il se lève d’un pas incertain,
Se dirige comme chaque matin,
A l’évier se lave la pomme.
Il se remue déjà plus droit
Prit dans l’engrenage de la vie
Ce petit homme n’a pas envie
Mais au fur et à mesure devient adroit.
Il boit son café chaud au lait
Pour se donner de l’aplomb
Et ses jambes lourdes de plomb
Le mènent tournant le dos au palais.
Lentement il s’avance vers le métro,
Il est là ; comme l’automate
D’une manière saccadée sur ses deux pattes
Sans faire un mouvement de trop.
Debout aussi raide qu’un piquet
Les yeux cernés d’une mauvaise nuit.
N’ayant pourtant pas d’ennuis
Il reste seul parmi la foule sur le quai.
Devant lui s’ouvrent les portes coulissantes
Ses congénères et lui s’engouffrent en poussant
Plusieurs d’entre eux entrent en gloussant
D’autres de même en descendent.
Lui toujours seul, sans mot dire
Attend le moment pour descendre
Vers le lieu, dont sa vie peut dépendre.
Il pousse la sonnette, ce pourrait être pire !
Toujours, comme un robot mécanique
Il s’y rend de son pas régulier
Et sagement endosse le tablier
Portant initiales de la boutique.
Pendant huit heures, il travaille
Sur sa machine sans s’arrêter
Fin de journée, temps de s’apprêter
Pour s’en retourner au bercail.
Comme à l’aller, dans l’autre sens,
Il prend le transport en commun
Où tout comme lui, les gens communs
Recouvrent l’émoi de tous leurs sens.
Il est content dans sa maison.
Le corps lourd courbe l’échine
D’avoir été plié sur sa machine.
Le fauteuil devient sa raison.
Il ne fait que penser et ne s’amuse
De l’argent durement gagné.
Point de chance pour épargner,
Le tout est à payer si je ne m’abuse.
Alors tant en journée, il est seul
Attendant la nuit profonde.
Et le rêve illumine un monde
Que l’imagination a pour recueil.
Mais c’est bientôt le lendemain,
A nouveau le réveil sonne.
En sursaut sort de son somme
Tout comme la veille au matin.
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: L'ouvrier
Un mot pour les bras travailleurs. , l'écrit est touchant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]pasblanc a écrit:Au lever du jour, le réveil sonne.
Il se lève d’un pas incertain,
Se dirige comme chaque matin,
A l’évier se lave la pomme.
Il se remue déjà plus droit
Prit dans l’engrenage de la vie
Ce petit homme n’a pas envie
Mais au fur et à mesure devient adroit.
Il boit son café chaud au lait
Pour se donner de l’aplomb
Et ses jambes lourdes de plomb
Le mènent tournant le dos au palais.
Lentement il s’avance vers le métro,
Il est là ; comme l’automate
D’une manière saccadée sur ses deux pattes
Sans faire un mouvement de trop.
Debout aussi raide qu’un piquet
Les yeux cernés d’une mauvaise nuit.
N’ayant pourtant pas d’ennuis
Il reste seul parmi la foule sur le quai.
Devant lui s’ouvrent les portes coulissantes
Ses congénères et lui s’engouffrent en poussant
Plusieurs d’entre eux entrent en gloussant
D’autres de même en descendent.
Lui toujours seul, sans mot dire
Attend le moment pour descendre
Vers le lieu, dont sa vie peut dépendre.
Il pousse la sonnette, ce pourrait être pire !
Toujours, comme un robot mécanique
Il s’y rend de son pas régulier
Et sagement endosse le tablier
Portant initiales de la boutique.
Pendant huit heures, il travaille
Sur sa machine sans s’arrêter
Fin de journée, temps de s’apprêter
Pour s’en retourner au bercail.
Comme à l’aller, dans l’autre sens,
Il prend le transport en commun
Où tout comme lui, les gens communs
Recouvrent l’émoi de tous leurs sens.
Il est content dans sa maison.
Le corps lourd courbe l’échine
D’avoir été plié sur sa machine.
Le fauteuil devient sa raison.
Il ne fait que penser et ne s’amuse
De l’argent durement gagné.
Point de chance pour épargner,
Le tout est à payer si je ne m’abuse.
Alors tant en journée, il est seul
Attendant la nuit profonde.
Et le rêve illumine un monde
Que l’imagination a pour recueil.
Mais c’est bientôt le lendemain,
A nouveau le réveil sonne.
En sursaut sort de son somme
Tout comme la veille au matin.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: L'ouvrier
julien a écrit:les jours ne sont pas tous blancpasblanc a écrit:Au lever du jour, le réveil sonne.
Il se lève d’un pas incertain,
Se dirige comme chaque matin,
A l’évier se lave la pomme.
Il se remue déjà plus droit
Prit dans l’engrenage de la vie
Ce petit homme n’a pas envie
Mais au fur et à mesure devient adroit.
Il boit son café chaud au lait
Pour se donner de l’aplomb
Et ses jambes lourdes de plomb
Le mènent tournant le dos au palais.
Lentement il s’avance vers le métro,
Il est là ; comme l’automate
D’une manière saccadée sur ses deux pattes
Sans faire un mouvement de trop.
Debout aussi raide qu’un piquet
Les yeux cernés d’une mauvaise nuit.
N’ayant pourtant pas d’ennuis
Il reste seul parmi la foule sur le quai.
Devant lui s’ouvrent les portes coulissantes
Ses congénères et lui s’engouffrent en poussant
Plusieurs d’entre eux entrent en gloussant
D’autres de même en descendent.
Lui toujours seul, sans mot dire
Attend le moment pour descendre
Vers le lieu, dont sa vie peut dépendre.
Il pousse la sonnette, ce pourrait être pire !
Toujours, comme un robot mécanique
Il s’y rend de son pas régulier
Et sagement endosse le tablier
Portant initiales de la boutique.
Pendant huit heures, il travaille
Sur sa machine sans s’arrêter
Fin de journée, temps de s’apprêter
Pour s’en retourner au bercail.
Comme à l’aller, dans l’autre sens,
Il prend le transport en commun
Où tout comme lui, les gens communs
Recouvrent l’émoi de tous leurs sens.
Il est content dans sa maison.
Le corps lourd courbe l’échine
D’avoir été plié sur sa machine.
Le fauteuil devient sa raison.
Il ne fait que penser et ne s’amuse
De l’argent durement gagné.
Point de chance pour épargner,
Le tout est à payer si je ne m’abuse.
Alors tant en journée, il est seul
Attendant la nuit profonde.
Et le rêve illumine un monde
Que l’imagination a pour recueil.
Mais c’est bientôt le lendemain,
A nouveau le réveil sonne.
En sursaut sort de son somme
Tout comme la veille au matin.
ils sont durs durs durs pour certains
très [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci
c'est bien vrai que la vie n'est pas gaie pour tous le monde
merci julien pour ton passage sur cette page
pasblanc
pasblanc- Nombre de messages : 172
Date d'inscription : 29/01/2010
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