Le Necronomicon...

Le Necronomicon : un livre mythique, légendaire, au contenu aussi mystérieux qu’ésotérique. Un ensemble d’incantations oubliées dans les abîmes du temps, de nécromancie, une horreur démoniaque et littéraire.

Howard Philips Lovecraft serait à l’origine du mythe, ou du livre, si ce n’est de la reconnaissance de l’ouvrage auprès du grand public. A peu près tout ce que l’on sait du Necronomicon nous vient des ses écrits et des ses dires. Il aurait été écrit vers 630 à Damas par le Yéménite fou : l’Arabe Dément, Abdul Al-Hazred. Son titre original serait Kitab al Azif (littéralement : « le livre du musicien »), azif se référant au crissement des insectes le soir, ainsi qu’aux bruits des démons des croyances locales, les Djinns.
A Constantinople, Théodore Philetas lui attribua son titre actuel, Necronomicon, « l’image de la loi des morts ». En 1050, toutes les copies grecques furent brûlées sur ordre de Michel Cérulaire. L’exemplaire original en Arabe étant disparu, le livre aurait pu définitivement disparaître, si certains n’avaient pas échappés aux flammes.

En 1228, Olaus Wormius (dit « le Ver ») en rédigea une traduction en latin. Les versions grecque et latine furent interdites par le pape Grégoire IX en 1232. Wormius fût mis au bûcher par la Sainte Inquisition avec tous les exemplaires. Seules quelques copies auraient subsisté, notamment dans les Caves du Vatican. Une version en caractères gothiques apparut en Allemagne vers 1440, et le texte grec ressurgit en Italie au cours de la première moitié du XVIe siècle, suivi d’une traduction en espagnol vers 1600. Entre temps, en 1583, John Dee et Edward Kelley, deux occultistes britanniques qui travaillaient pour le compte de l’empereur Rodolphe II, (qui auparavant avaient déjà été employés par la reine Elisabeth I), se seraient procuré un exemplaire du livre. John Dee en publia une version anglaise, au préalable cryptée, en 1586.
[Source : Wikipédia]

Des exemplaires seraient actuellement conservés dans plusieurs lieux, tels que les caves du Vatican, en Amérique du Sud à Lima et à Buenos Aires, la bibliothèque d’Harvard ou même la Bibliothèque Nationale de France ! Selon certaines sources, l’exemplaire de Wormius (qui aurait donc existé ?) était détenu dans les réserves (secrètes ?) du British Museum, puis a subitement été effacé des registres.
A noter que durant la Seconde Guerre Mondiale, Hitler aurait eu un exemplaire en sa possession.
Actuellement, Lovecraft et le Necronomicon font vendre. Ainsi, George Hay en a fait un live, ainsi que Patrice Wooley. Une édition chez Belfond à également été publiée, ainsi qu’au Pré aux Clercs.

Tous les lecteurs du Necronomicon, s’ils ne disparaissent pas tout bonnement, deviennent fous. D’ailleurs, son auteur lui-même l’était.
Mais en réalité, Lovecraft, après avoir assidûment entretenu le mythe –c’était même lui qui l’avait fait éclaté au grand jour !– l’a démenti le 14 Août 1934. Il confesse que ni le livre ni son auteur n’auraient existés. Mais peut-on alors lui faire confiance ? N’oublions pas qu’il paraîtrait que les gouvernements mondiaux et les grandes religions renient et auraient interdits le livre... De plus, la véracité de cette lettre à fait polémique... Abdul Al-Hazred était en fait un surnom que Lovecraft s’était donné, étant jeune. A nouveau, cette information est-elle véridique ? ...

Suite à cette partie historique dont les informations sont essentiellement tirées d’internet, j’aimerais tout de même étendre mon point de vue sur ce livre...

Lovecraft cite le Necronomicon dans pas moins de treize (tiens dons ) nouvelles. En voici quelques-une...
• L’Appel de Chtulhu, nouvelle à la base de l’œuvre générale de Lovecraft désignée sous le terme de Mythe de Chtulhu, est emblématique d’H.P. On prend entre autre connaissance du magnifique vers « N’est pas mort ce qui semble à jamais dormir, en d’étranges éternités, la mort même peut mourir. », écrit par Abdul Al-Hazred.
• Dans La Maison de la Sorcière, l’ouvrage est plus discret. Lovecraft exprime des ressemblances entre des écrits et des illustrations du Necronomicon et les étranges évènements que subit le personnage principal.
• L’Histoire du Necronomicon est un court texte que Lovecraft a écrit afin de retracer l’historique du Necronomicon : son auteur, ses possesseurs, ses traductions, son évolutions au cours des âges...
• Dans Dans l’Abîme du Temps, la légendaire mais réel (dans le texte) race des Anciens, découverte et « vécu » par le personnage principal, est assimilé à des illustrations du Necronomicon, et les longues descriptions du peuples et de son histoire seraient également les mêmes.
• Enfin, dans Les Montagnes Hallucinées, l’action se passe en Antarctique, où une équipe de scientifiques sont en expédition. Ils découvrent alors de gigantesques cadavres magnifiquement conservés qu’ils ne réussissent pas, de premier abord, à dire s’ils sont de type végétal ou animal. Dès les premières descriptions, le rapprochement est effectué avec la race des Anciens décrite dans le Necronomicon. On apprend d’ailleurs par la suite une histoire d’une civilisation dépassant les temps géologiques et astronomiques, d’une race antédiluvienne, secrète, d’une intelligence redoutable et d’une morphologie odieuse. Leur capitale terrestre, désertée, longue de millions de miles, nous apprend leur histoire. Ont-ils vraiment disparus ? ...

Personnellement, la réalité de ce livre ne m’apparaît pas comme évidente. Mais dans les ouvrages bibliographiques qu’Howard Philips Lovecraft cite –car il ne cite pas que le Necronomicon– il y a également des œuvres connues et bien réelles. Dans Les Montagnes Hallucinées, il cite par exemple Les Aventures d’Arthur Gordon Pym, d’Edgar Allan Poe, œuvre plus connu en France à cause de la traduction de l’éminent Charles Baudelaire. Dans la même nouvelle, il parle également d’illustrations d’une personne qui a bel et bien existé, puisqu’elle était proche de Lovecraft et qu’elle a illustré certaines de ses écrits.

Je vous invite grandement à lire Lovecraft, qui était un écrivain de science-fiction exceptionnel, bien qu’également asocial et hanté par ses propres écrits. L’horreur de ses œuvres est rayonnante de magnificence, et sa littérature est incontournable. Le mystère emplit ses pages, il est omniprésent, et j’espère que vous serez un jour l’un de ses innombrables lecteurs...

Alors que ces mystérieux tracés furent découverts dès 1927, le premier archéologue, le professeur Kosok, ne vint qu’un 1939. Ces « lignes » sont attribués aux Nazcas, d’où leur nom. C’est un peuple assez méconnu qui a connu son apogée au cours des derniers siècles précédant notre ère. Ils sont connus pour avoir développer la plus grande poterie polychrome de l’Amérique du Sud. On retrouve sur ses poteries aux visages humains les tracés caractéristiques des fameuses « Lignes de Nazca ». C’est grâce à cette troublante ressemblance qu’on a pu leur attribuer la création des dessins géométriques présents dans la pampa péruvienne.
Pour ceux qui trouvent la poterie ringarde, sachez qu’on a également retrouvé des momies : les Nazcas décapitaient leurs ennemis, et vouaient un culte aux têtes coupées.

[petit]Mais revenons-en aux Lignes de Nazca. Les figures avaient été recouvertes par la poussière. Ils ont resurgi du passé dans toute leur splendeur grâce au travail d’une mathématicienne allemande, Maria Reiche. Elle leur a consacré toute sa vie à partir de 1945. Les tracés en eux-mêmes n’ont pus être datés, alors sont-ils réellement attribuables au peuple Nazca ? Personne n’aurait pu reproduire les tracés présents sur les poteries ? On ne le saura sûrement pas tout de suite... Mais pour faire simple, acceptons ce qui est habituellement accepté, et attribuons-les aux Nazcas...

On peut différencier plusieurs types de dessins : des signes semblables à de longs sillons, des « pistes d’atterrissage », qui sont des sortes de pistes de 3 à 100 mètres de large de forme rectangulaire ou triangulaires, et des dessins à proprement parler.
Les principales lignes semblent infinies, même d’avion, et partent dans toutes les directions. Pourtant, ces lignes aboutissent tous à des pistes, et se comptent par milliers. Lignes et pistes sont d’une géométrie parfaite et leur désordre n’est qu’apparent.
Les dessins sont nommés « Grabados ». Parmi les plus connus, on peut citer :
• l’Araignée, de 50 mètres de long ;
• le Singe, de 100 mètres de long, représenté en pleine action, où certains –pour le moins en possession d’une imagination singulière- y voient plutôt un homme pilotant un engin spatiale ;
• le Colibri, dessin assez vague ;
• le Perroquet, encore plus vague, de plus de 50 mètres de long ;
• le Chien ;
• la Sirène ;
• la Fleur ;
• la Couleuvre, représentée apparemment en train de se repaître d’une proie, sans doute un oiseau à première vue ;
• une curieuse silhouette humaine, à laquelle certains assimilent la preuve que les dessins ne sont pas d’origine terrestre, puisqu’ils voient en cette image celle d’un extra-terrestre ;
• de mystérieux personnages affublés d’une coiffe en forme d’auréole rayonnante.
Les marques de Nazca ont été tracées en déblayant la fine couche de pierres sombres couvrant la pampa désertique pour mettre à nu le sol plus clair. Certains dessins sont recouverts de lignes, ce qui impliquent qu’ils ont été créés plus anciennement. Il n’empêche qu’on peut imaginer avec quelle difficulté ils ont été effectués...
Il y a plusieurs hypothèses pour l’expliquer d’ailleurs. Maria Reiche pense qu’il ont été dessinés d’après des plans miniatures. D’autres pensent qu’ils se sont élevés dans les airs afin de voir leur œuvre et de la travailler. Il s auraient fabriqués avec leurs moyens des ballons à air chaud. Ou peut-être que, tout simplement, ils pouvaient voir le fruit de leur travail des hauteurs environnantes, qui sont nombreuses...

Mais alors, qu’elle est leur signification ?
• Pour le professeur Kosok et pour Maria Reiche, la Nazca est un calendrier astronomique. Ce dernier était utilisé par les anciennes civilisations pour connaître les dates d’équinoxes, d’éclipses, le moment des semailles… En effet, le 22 juin 1941, Kosok vit le soleil se coucher au bout de l’une des lignes. C’était le solstice d’hiver au sud du Pérou.
Pourtant, lorsque l’astronome Gérard S. Hawkins encoda les divers alignements dans son ordinateur, en cherchant à isoler une période donnée entre 5 000 avant notre ère et 1900 de notre ère, il fut déçu. Aucune des lignes n’était dirigée de manière concluante vers certaines étoiles à des moments importants comme le solstice ou l’équinoxe.
Mais, plus tard, le Dr Phyllis Pitluga, une chercheuse de l’Adler Planetarium de Chicago, découvrit que ce n’était pas tout à fait vrai. Ses recherches démontrèrent que l’araignée géante était censée représenter la constellation d’Orion et que la série des lignes droites qui l’entouraient retraçait les mouvements des trois étoiles du baudrier d’Orion.
• L’ethnologue Simone Waisbard et son fils, informaticien sont persuadés qu’il s’agit d’un calendrier météorologique. Où plutôt de plusieurs calendriers superposés au fil des siècles ce qui explique que certains sont recouverts de lignes.
• Un autre spécialiste du site, Tony Morisson, penche pour une signification religieuse en se fondant sur les coutumes et la religion des Nazcas.
• Et bien sûr, l’hypothèse extra-terrestre a été longuement étudiée. Outre les illuminés qui en voit partout –car depuis la découverte des tracés, on en voit étrangement beaucoup-, on peut citer un passage de la Bible, des visions d’Ezéchiel : « des roues enflammées transportant des êtres vivants dans le ciel ». Cela peut-il expliquer la réaction d’un peuple primitif devant une technologie avancée ? Au fond, ça n’est pas si invraisemblable...
De plus, n’oubliez pas le dessin de la silhouette humaine que j’ai citée plus haut...

Alors ces dessins, destinés à être vus du ciel, ont bien été faits par des hommes, mais dans quel but ? Peut-être êtres justement vus du ciel. Bien évidemment, on pense alors à une signification divine, afin de guider leurs dieux, ou tout simplement leur rendre hommage. Ils attendaient tout particulièrement la venue du Quetzalcoatl indien, Viracocha... [/petit]

Quoi qu’il en soit, il subsiste encore nombre de mystères autour de ces mystérieux tracés. Les Lignes de Nazca ne nous ont pas encore tout livré...
Les Lignes de Nazca...





Voici quelques-un de ces mystérieux dessins en image. Représentez-vous bien mentalement leur forme, car les lignes forment parfois un fouillis peu significatif.

• l’Araignée : http://www.universohq.com/quadrinhos/reviews/nazca-lines1.jpg
• le Singe (ou l’homme pilotant un engin spatial) : http://www.dinosoria.com/enigmes/naz_singe.jpg
• le Colibri : http://inkacola.files.wordpress.com/2008/07/800px-nazca_colibri1.jpg
• le Perroquet : http://www.dinosoria.com/enigmes/nazca_perroquet.jpg
• le Chien : http://www.mackoo.com/perou/images/IMGP2548.jpg
• la Sirène : http://www.dinosoria.com/enigmes/nazca_sirene.jpg
• la Fleur : http://www.dinosoria.com/enigmes/nazca_fleur.jpg
• la Couleuvre : http://www.dinosoria.com/enigmes/nazca_couleuvre.jpg
• une curieuse silhouette humaine (ou celle d’un extra-terrestre) : http://www.dinosoria.com/enigmes/nazca_astronaute.jpg
• de mystérieux personnages : http://www.dinosoria.com/enigmes/nazca_homme.jpg

C’est en 1722, le jour de Pâques -d’où son nom-, que l’île de Pâques a été découverte. Grâce à ses fameuses statues, on a pu découvrir que l’île était habité dès 380 après J.C. C’est en fait les polynésiens, qui y bâtirent une société complexe dès le Vème siècle, qui ont les premiers colonisé l’île, et non un peuple venu d’Amérique du Sud. Cannibale, en guerre perpétuelle, la société pascuane est en proie à de violents conflits entre les clans, gouvernés par un roi. Très vite, la population fut trop importante pour les maigres ressources de l’île...

Mais venons-en au fait : les statues, ces si mystérieux visages sculptés dans la roche. Appelées moaïs, elles sont à peu près 850 dispersées sur l’île, et 200 non terminées. Leur taille varie d’un petit mètre à vingt-et-un mètres, et leur poids de 3 à 100 tonnes ! Elles ont été taillées dans le tuf, une roche volcanique provenant du principal volcan de l’île. Les plus anciens moaïs fabriqués datent de 500 de notre ère. Cependant, la plupart ont été exécutés entre 1000 et 1650. Les yeux des moaïs étaient à l’origine représentés par du corail blanc et du tuf rouge. Découverts en 1978, enfouis dans le sable, les yeux ont été replacés dans leurs orbites. Certaines statues sont montées sur des autels nommés âhu. Il ne fait pas de doute que les âhu avaient une fonction religieuse. Mais, on ne dispose d’aucun renseignement sur la mythologie des premiers habitants.

Mais alors, comment ces statues, pour certaines gigantesques, on put être érigées ? Eh bien, contrairement à ce que peut laisser penser l’aspect actuel de l’île, elle était avant recouverte d’arbres, et le bois abondait. Les habitants avaient donc la matière première pour fabriquer des traîneaux afin de transporter les statues. En 1955, une expérience a prouvé que, en 18 jours, avec une douzaine d’hommes, on pouvait dresser une statue de 23 tonnes avec des cordes et des madriers.
Mais, déjà que cette hypothèse ne fait pas l’unanimité, les mystères ne s’arrêtent pas là. Les particularités des moaïs sont étonnantes : leurs yeux regardent tous vers le ciel. De plus, ils portaient tous à l’origine le Pu Kao, une coiffe taillée dans une pierre différente, provenant d’un autre volcan. Et surtout, alors que toutes le statues sont tournées vers l’intérieur des terres, seuls les fameux Ahu Akavi, une ligne de sept moaïs, sont faces à la mer (comme dirait Calo).
De plus, ces statues contredisent les résultats ADN qui tendent à prouver que les polynésiens ont été les premiers colonisateurs de cette terre, car les moaïs n’en ont pas les traits, mais seraient plus proches du type péruvien. En fait, l’histoire de l’île fait état de la présence de deux castes distinctes au XVIème siècle : les « grandes oreilles », bâtisseurs des statues, sculpteurs, et les « petites oreilles », réduits en esclavage par les grandes oreilles. En 1300, à son apogée, la civilisation pascuane dénombre 15 000 habitants (sur une île de surface égale à 1,5 fois Paris). Cette population décline ensuite, car le bois utilisé dans le transport des statues rase complètement l’île entière. Ainsi, plus de bateau, plus de pêche, plus de nourriture...
S’en suit une guerre entre les clans, qui connaît sa phase la plus aiguë en 1 680. A cette date, les petites oreilles exterminent les grandes oreilles. Soucieux de faire disparaître tout signe de l’ancien temps, les vainqueurs délaissent les statues. Les moaïs encore en construction sur les flancs du volcan Rano Raraku sont abandonnées. Le cannibalisme apparaît dans l’île, non pour des raisons religieuses ou mystiques mais dans le simple souci de se procurer de la nourriture. L’évangélisation forcée, l’esclavage et les maladies importées par l’homme blanc finiront de dépeupler l’île de Pâques de ses habitants. La population a décliné dans un premier temps, assez long, avec l’arrivée des colons, mais a augmenté à nouveau récemment...