Histoire un peu drôle.
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Re: Histoire un peu drôle.
Pas de commentaire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]davidof a écrit:Histoire un peu drôle.
Une fois, petite colle –
Tout á l’heure produit,
A l’approche de la nuit
Rencontrait la gomme
Trottant dans l’aplomb.
D’abord la colle commence à dire,
La gomme ne veut pas repentir.
La colle prononce des mots affreux
Et puis, c’est gomme qui tire le feu.
Colle : Je glue couleurs, je fais tableaux,
Je lie cahiers et je les triche.
Gomme : J’efface des taches de l’encre bleue,
Les fautes d’orthographe je corrige.
Colle : Je suis bonbon aux dents serrée,
Je suis l’étoffe qui vête de femmes.
Gomme : Et je suis l’eau non altérée,
Et femmes vont mieux sans vêtements.
Colle : Je cicatrise blessures profondes
Avec souci de peau tordue.
Gomme : Cette mélodie est vagabonde –
Je les ampute, souci je tue.
Colle : Notre présent est sans racines
Et je le noue avec passé.
Gomme : Oublies mémoires difficiles,
Elles sont futiles et encrassée.
Colle : Je suis baiser, dont la durée
Est pour toujours, est éternelle.
Gomme : Je suis l’oublie bien perforée –
Ni gens méchantes ni choses cruelles.
Colle : Je glue de cœurs qu’on brise, qu’on casse.
Après soufflet je suis regret.
Gomme : Et je balaye des plis de face.
Je suis brute l, c’est agréé.
Colle : Entre homme et femme je suis amour,
Je les unis comme une marchande.
Gomme : Je cache des traces des ongles aigus,
Qui pénètrent la peau balafrant.
Colle : Je suis raisin aux doigts sucrés
Je suis vendange éclaboussée.
Gomme : Je suis lilas qui tout va faire
L’odeur de sueur pour repousser.
Colle : Je suis moteur de la pendule,
Le temps j’avance vers le futur.
Gomme : Je suis bateau sur les eaux chaudes,
Le temps j’oublie – c’est mon seul mot.
Colle : Je suis avril – abeilles sur fleurs
Donnent vie nouvelle, flamboyant.
Gomme : Je suis l’hiver, blanc comme la peur,
La neige couvrant des mortes proies.
Colle : Je bâtis des mots en créant
Des phrases majestueuses, cadencées
Gomme : Les mots des poètes négligents ?
Ils sont mal écrits, mal dansés,
Suffoqués par style et par genre –
Je les veux terminer ou casser.
Colle : Je suis la vie – ses liens et attitudes.
Gomme : Le mort je suis – ses pas inaperçus.
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roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Histoire un peu drôle.
Histoire un peu drôle.
Une fois, petite colle –
Tout á l’heure produit,
A l’approche de la nuit
Rencontrait la gomme
Trottant dans l’aplomb.
D’abord la colle commence à dire,
La gomme ne veut pas repentir.
La colle prononce des mots affreux
Et puis, c’est gomme qui tire le feu.
Colle : Je glue couleurs, je fais tableaux,
Je lie cahiers et je les triche.
Gomme : J’efface des taches de l’encre bleue,
Les fautes d’orthographe je corrige.
Colle : Je suis bonbon aux dents serrée,
Je suis l’étoffe qui vête de femmes.
Gomme : Et je suis l’eau non altérée,
Et femmes vont mieux sans vêtements.
Colle : Je cicatrise blessures profondes
Avec souci de peau tordue.
Gomme : Cette mélodie est vagabonde –
Je les ampute, souci je tue.
Colle : Notre présent est sans racines
Et je le noue avec passé.
Gomme : Oublies mémoires difficiles,
Elles sont futiles et encrassée.
Colle : Je suis baiser, dont la durée
Est pour toujours, est éternelle.
Gomme : Je suis l’oublie bien perforée –
Ni gens méchantes ni choses cruelles.
Colle : Je glue de cœurs qu’on brise, qu’on casse.
Après soufflet je suis regret.
Gomme : Et je balaye des plis de face.
Je suis brute l, c’est agréé.
Colle : Entre homme et femme je suis amour,
Je les unis comme une marchande.
Gomme : Je cache des traces des ongles aigus,
Qui pénètrent la peau balafrant.
Colle : Je suis raisin aux doigts sucrés
Je suis vendange éclaboussée.
Gomme : Je suis lilas qui tout va faire
L’odeur de sueur pour repousser.
Colle : Je suis moteur de la pendule,
Le temps j’avance vers le futur.
Gomme : Je suis bateau sur les eaux chaudes,
Le temps j’oublie – c’est mon seul mot.
Colle : Je suis avril – abeilles sur fleurs
Donnent vie nouvelle, flamboyant.
Gomme : Je suis l’hiver, blanc comme la peur,
La neige couvrant des mortes proies.
Colle : Je bâtis des mots en créant
Des phrases majestueuses, cadencées
Gomme : Les mots des poètes négligents ?
Ils sont mal écrits, mal dansés,
Suffoqués par style et par genre –
Je les veux terminer ou casser.
Colle : Je suis la vie – ses liens et attitudes.
Gomme : Le mort je suis – ses pas inaperçus.
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Une fois, petite colle –
Tout á l’heure produit,
A l’approche de la nuit
Rencontrait la gomme
Trottant dans l’aplomb.
D’abord la colle commence à dire,
La gomme ne veut pas repentir.
La colle prononce des mots affreux
Et puis, c’est gomme qui tire le feu.
Colle : Je glue couleurs, je fais tableaux,
Je lie cahiers et je les triche.
Gomme : J’efface des taches de l’encre bleue,
Les fautes d’orthographe je corrige.
Colle : Je suis bonbon aux dents serrée,
Je suis l’étoffe qui vête de femmes.
Gomme : Et je suis l’eau non altérée,
Et femmes vont mieux sans vêtements.
Colle : Je cicatrise blessures profondes
Avec souci de peau tordue.
Gomme : Cette mélodie est vagabonde –
Je les ampute, souci je tue.
Colle : Notre présent est sans racines
Et je le noue avec passé.
Gomme : Oublies mémoires difficiles,
Elles sont futiles et encrassée.
Colle : Je suis baiser, dont la durée
Est pour toujours, est éternelle.
Gomme : Je suis l’oublie bien perforée –
Ni gens méchantes ni choses cruelles.
Colle : Je glue de cœurs qu’on brise, qu’on casse.
Après soufflet je suis regret.
Gomme : Et je balaye des plis de face.
Je suis brute l, c’est agréé.
Colle : Entre homme et femme je suis amour,
Je les unis comme une marchande.
Gomme : Je cache des traces des ongles aigus,
Qui pénètrent la peau balafrant.
Colle : Je suis raisin aux doigts sucrés
Je suis vendange éclaboussée.
Gomme : Je suis lilas qui tout va faire
L’odeur de sueur pour repousser.
Colle : Je suis moteur de la pendule,
Le temps j’avance vers le futur.
Gomme : Je suis bateau sur les eaux chaudes,
Le temps j’oublie – c’est mon seul mot.
Colle : Je suis avril – abeilles sur fleurs
Donnent vie nouvelle, flamboyant.
Gomme : Je suis l’hiver, blanc comme la peur,
La neige couvrant des mortes proies.
Colle : Je bâtis des mots en créant
Des phrases majestueuses, cadencées
Gomme : Les mots des poètes négligents ?
Ils sont mal écrits, mal dansés,
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Je les veux terminer ou casser.
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Gomme : Le mort je suis – ses pas inaperçus.
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davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
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