poème 99214
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poème 99214
Elle m’a hissé à hauteur de ses yeux
et me tient allongé
entre ses doigts diaphanes
Son regard ne me quitte pas
comme si elle attendait un prodige
Quelque révélation un accomplissement
Je le sais j’y suis préparé car
Le crible qui attend mon passage
Est terriblement étroit
il faudra pour y passer
Être plus poussière que poussière
plus irréversiblement poussière
que jamais
Si fort que tous souffles réunis
elle ne parviendra
ni à me soulever ni à me chasser ou perdre
et c’est toi que je nomme ici en face
tu es la mort et tu me guettes
tu viens à tout moment t’assurer de moi
tu me jauges et me palpes
nous nous étions connus il y longtemps
il y avait eu promesse
puis fâchés
la vie ne fait pas de cadeaux
je n’en ferai pas davantage
je serai si parfaitement poussière
que nul crible ne pourra
m’empêcher de vivre
ma sanglante incandescence
accroché à la crinière
nimbée de soleil
des chevaux fous
galopant dans l’infini
et me tient allongé
entre ses doigts diaphanes
Son regard ne me quitte pas
comme si elle attendait un prodige
Quelque révélation un accomplissement
Je le sais j’y suis préparé car
Le crible qui attend mon passage
Est terriblement étroit
il faudra pour y passer
Être plus poussière que poussière
plus irréversiblement poussière
que jamais
Si fort que tous souffles réunis
elle ne parviendra
ni à me soulever ni à me chasser ou perdre
et c’est toi que je nomme ici en face
tu es la mort et tu me guettes
tu viens à tout moment t’assurer de moi
tu me jauges et me palpes
nous nous étions connus il y longtemps
il y avait eu promesse
puis fâchés
la vie ne fait pas de cadeaux
je n’en ferai pas davantage
je serai si parfaitement poussière
que nul crible ne pourra
m’empêcher de vivre
ma sanglante incandescence
accroché à la crinière
nimbée de soleil
des chevaux fous
galopant dans l’infini
Invité- Invité
Re: poème 99214
LA CAMARDE qui t'habite et semble t'avoir adopté, pour le railleur et pour le pire, il faut lui tordre le nez avec la jambe en l'air et le verre à la main, ce qui est une conduite de vie tout aussi recommandable qu'une autre. Alors, abreuve-là, saôule-là et ainsi au lieu de finir poussière, tu finiras en goutte d'espoir, humide et si goûtée que le passage de l'autre côté te semblera plus fluide. Je me permets ce commentaire, puisque tu aimes la chair et le bon vin. Merci à toi et longue vie parmi nous.
Re: poème 99214
ok yann je me laisserai aller à tes conseils qui me semblent d'un homme sage ... de toute façon, comme disait saint ex : on va toujours vers où l'on incline
à toi cea
à toi cea
Invité- Invité
La crinière
S'accrocher à la crinière, ça aide à sauter l'obstacle, foi de cavalier! :bounce: Alors serres les doigts!
Invité- Invité
Re: poème 99214
Il est plus facile à un chameau de passer dans le chas d'une aiguille que nous d'atteindre le paradis.
Cogito,ergo sum.A chaque mur il y a sa trompette,à toi de faire qu'elle soit identique à celle des murs de Jéricho.
Cogito,ergo sum.A chaque mur il y a sa trompette,à toi de faire qu'elle soit identique à celle des murs de Jéricho.
Invité- Invité
Re: poème 99214
soyez remerciés, tous, pour vos commentaires empreints d'humour et de bonhommie
cea
cea
Invité- Invité
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