La cabane

rychar a écrit:au bout d'une heure à peine
j'arrivais à la cabane
emmitouflée de frêles sapins
discrète dans son écrin

je poussais délicatement sa porte
patinée par ce temps qui s'incruste
en caresses de vie
ou griffures d'intempéries

ancien abri de bergers
servant à présent de refuge
aux randonneurs les plus alertes
en route vers le Mont Valier

les murs étaient si épais
qui étouffaient mes tourments
l'intérieur étonnamment frais
invitait au relâchement

les semaines s'écoulèrent depuis ma découverte
je t'y emmenais une journée d'automne
contempler ce panorama unique
d'un hiver saupoudrant déjà les crêtes

le printemps en autant de fleurs
rendait l'endroit si bucolique
qu'en ce lieu plus qu'ailleurs
mon âme se montrait prolifique

j'y rédigeais les premières strophes
de notre amour à ses prémices
l'hiver sous sa couche immaculée
recouvrirait à jamais nos regards mélés

la saison suivante me vit seul
notre romance en son linceul
l'endroit pansa mes blessures
l'altitude soignant mon amertume

la cascade en frénésie
me raccrocha bien vite à l'envie
de fouler cette sente zigzaguant
au sortir de ton souvenir lancinant

tout là haut le Mont Valier
étirait son ultime glacier
en une généreuse offrande
tel un joyau de fiançailles...

rychar a écrit:au bout d'une heure à peine
j'arrivais à la cabane
emmitouflée de frêles sapins
discrète dans son écrin

je poussais délicatement sa porte
patinée par ce temps qui s'incruste
en caresses de vie
ou griffures d'intempéries

ancien abri de bergers
servant à présent de refuge
aux randonneurs les plus alertes
en route vers le Mont Valier

les murs étaient si épais
qui étouffaient mes tourments
l'intérieur étonnamment frais
invitait au relâchement

les semaines s'écoulèrent depuis ma découverte
je t'y emmenais une journée d'automne
contempler ce panorama unique
d'un hiver saupoudrant déjà les crêtes

le printemps en autant de fleurs
rendait l'endroit si bucolique
qu'en ce lieu plus qu'ailleurs
mon âme se montrait prolifique

j'y rédigeais les premières strophes
de notre amour à ses prémices
l'hiver sous sa couche immaculée
recouvrirait à jamais nos regards mélés

la saison suivante me vit seul
notre romance en son linceul
l'endroit pansa mes blessures
l'altitude soignant mon amertume

la cascade en frénésie
me raccrocha bien vite à l'envie
de fouler cette sente zigzaguant
au sortir de ton souvenir lancinant

tout là haut le Mont Valier
étirait son ultime glacier
en une généreuse offrande
tel un joyau de fiançailles...

Rita-kazem a écrit:

rychar a écrit:au bout d'une heure à peine
j'arrivais à la cabane
emmitouflée de frêles sapins
discrète dans son écrin

je poussais délicatement sa porte
patinée par ce temps qui s'incruste
en caresses de vie
ou griffures d'intempéries

ancien abri de bergers
servant à présent de refuge
aux randonneurs les plus alertes
en route vers le Mont Valier

les murs étaient si épais
qui étouffaient mes tourments
l'intérieur étonnamment frais
invitait au relâchement

les semaines s'écoulèrent depuis ma découverte
je t'y emmenais une journée d'automne
contempler ce panorama unique
d'un hiver saupoudrant déjà les crêtes

le printemps en autant de fleurs
rendait l'endroit si bucolique
qu'en ce lieu plus qu'ailleurs
mon âme se montrait prolifique

j'y rédigeais les premières strophes
de notre amour à ses prémices
l'hiver sous sa couche immaculée
recouvrirait à jamais nos regards mélés

la saison suivante me vit seul
notre romance en son linceul
l'endroit pansa mes blessures
l'altitude soignant mon amertume

la cascade en frénésie
me raccrocha bien vite à l'envie
de fouler cette sente zigzaguant
au sortir de ton souvenir lancinant

tout là haut le Mont Valier
étirait son ultime glacier
en une généreuse offrande
tel un joyau de fiançailles...

Conte joliment écrit. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Nadej-isis a écrit:

rychar a écrit:au bout d'une heure à peine
j'arrivais à la cabane
emmitouflée de frêles sapins
discrète dans son écrin

je poussais délicatement sa porte
patinée par ce temps qui s'incruste
en caresses de vie
ou griffures d'intempéries

ancien abri de bergers
servant à présent de refuge
aux randonneurs les plus alertes
en route vers le Mont Valier

les murs étaient si épais
qui étouffaient mes tourments
l'intérieur étonnamment frais
invitait au relâchement

les semaines s'écoulèrent depuis ma découverte
je t'y emmenais une journée d'automne
contempler ce panorama unique
d'un hiver saupoudrant déjà les crêtes

le printemps en autant de fleurs
rendait l'endroit si bucolique
qu'en ce lieu plus qu'ailleurs
mon âme se montrait prolifique

j'y rédigeais les premières strophes
de notre amour à ses prémices
l'hiver sous sa couche immaculée
recouvrirait à jamais nos regards mélés

la saison suivante me vit seul
notre romance en son linceul
l'endroit pansa mes blessures
l'altitude soignant mon amertume

la cascade en frénésie
me raccrocha bien vite à l'envie
de fouler cette sente zigzaguant
au sortir de ton souvenir lancinant

tout là haut le Mont Valier
étirait son ultime glacier
en une généreuse offrande
tel un joyau de fiançailles...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] j'aime ce poème.Merci pour le plaisir

miss Béa a écrit:Bonsoir Rychar,

Ce poème est joyeux par ses paysages, qui doivent être d'une ampleur et d'un regard magnifiques...
Mais il y demeure ta tristesse, sombre souvenir de visite à deux...

Tu y est malgré tout retourné, et la magie de l'endroit a refait son effet...
Bisou, gentil poète, j'aime ta plume, même en douceur de mélancolique effet...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Béa

Dad Allaoua a écrit:Bonsoir Rychar
Très agréable à lire
Merci de ce joli partage
Amicalement
Allaoua

rychar a écrit:au bout d'une heure à peine
j'arrivais à la cabane
emmitouflée de frêles sapins
discrète dans son écrin

je poussais délicatement sa porte
patinée par ce temps qui s'incruste
en caresses de vie
ou griffures d'intempéries

ancien abri de bergers
servant à présent de refuge
aux randonneurs les plus alertes
en route vers le Mont Valier

les murs étaient si épais
qui étouffaient mes tourments
l'intérieur étonnamment frais
invitait au relâchement

les semaines s'écoulèrent depuis ma découverte
je t'y emmenais une journée d'automne
contempler ce panorama unique
d'un hiver saupoudrant déjà les crêtes

le printemps en autant de fleurs
rendait l'endroit si bucolique
qu'en ce lieu plus qu'ailleurs
mon âme se montrait prolifique

j'y rédigeais les premières strophes
de notre amour à ses prémices
l'hiver sous sa couche immaculée
recouvrirait à jamais nos regards mélés

la saison suivante me vit seul
notre romance en son linceul
l'endroit pansa mes blessures
l'altitude soignant mon amertume

la cascade en frénésie
me raccrocha bien vite à l'envie
de fouler cette sente zigzaguant
au sortir de ton souvenir lancinant

tout là haut le Mont Valier
étirait son ultime glacier
en une généreuse offrande
tel un joyau de fiançailles...

Najat a écrit:

rychar a écrit:au bout d'une heure à peine
j'arrivais à la cabane
emmitouflée de frêles sapins
discrète dans son écrin

je poussais délicatement sa porte
patinée par ce temps qui s'incruste
en caresses de vie
ou griffures d'intempéries

ancien abri de bergers
servant à présent de refuge
aux randonneurs les plus alertes
en route vers le Mont Valier

les murs étaient si épais
qui étouffaient mes tourments
l'intérieur étonnamment frais
invitait au relâchement

les semaines s'écoulèrent depuis ma découverte
je t'y emmenais une journée d'automne
contempler ce panorama unique
d'un hiver saupoudrant déjà les crêtes

le printemps en autant de fleurs
rendait l'endroit si bucolique
qu'en ce lieu plus qu'ailleurs
mon âme se montrait prolifique

j'y rédigeais les premières strophes
de notre amour à ses prémices
l'hiver sous sa couche immaculée
recouvrirait à jamais nos regards mélés

la saison suivante me vit seul
notre romance en son linceul
l'endroit pansa mes blessures
l'altitude soignant mon amertume

la cascade en frénésie
me raccrocha bien vite à l'envie
de fouler cette sente zigzaguant
au sortir de ton souvenir lancinant

tout là haut le Mont Valier
étirait son ultime glacier
en une généreuse offrande
tel un joyau de fiançailles...

juste deux mots:
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rychar a écrit:

miss Béa a écrit:Bonsoir Rychar,

Ce poème est joyeux par ses paysages, qui doivent être d'une ampleur et d'un regard magnifiques...
Mais il y demeure ta tristesse, sombre souvenir de visite à deux...

Tu y est malgré tout retourné, et la magie de l'endroit a refait son effet...
Bisou, gentil poète, j'aime ta plume, même en douceur de mélancolique effet...
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Béa

u
oui, les Pyrénées sont magnifiques, je ne sais pas si tu connais,un théâtre somptueux...
alors quand l'amour s'en mêle (s'emmèle?) j'en ai encore quelques uns sur le massif...
je les publierai plus tard car je pars quelques jours respirer...
à bientôt

Nadej-isis a écrit:la nature est un très bon baume. en elle on peut oublier nos chagrins.
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