Poèmes pluie
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Poèmes pluie
LA PLUIE
La pluie et moi marchions
Bons camarades
Elle courait devant et derrière moi
Et je serrais notre trésor dans mon cœur
Elle chantait pour nous cacher
Elle chantait pour endormir mon coeur
Elle passait sur mon front sa peau mouillée
Et humaine ma chère pluie
Elle tendait l'oreille
Pour savoir si mon chant silencieux était anéanti
Elle me met les mains sur les épaules
Et court tant haut dans la plaine du ciel
Et tant me montre les diamants du soleil
Et tant toujours me caresse la peau
Et tant toujours me chante dans les os
Que je deviens un bon camarade
J'entonne une grande chanson
Qu'on entend et les cabarets et les oiseaux
Disent à notre passage Maintenant
Ils chantent tous les deux.
Pierre Morhange
La pluie et moi marchions
Bons camarades
Elle courait devant et derrière moi
Et je serrais notre trésor dans mon cœur
Elle chantait pour nous cacher
Elle chantait pour endormir mon coeur
Elle passait sur mon front sa peau mouillée
Et humaine ma chère pluie
Elle tendait l'oreille
Pour savoir si mon chant silencieux était anéanti
Elle me met les mains sur les épaules
Et court tant haut dans la plaine du ciel
Et tant me montre les diamants du soleil
Et tant toujours me caresse la peau
Et tant toujours me chante dans les os
Que je deviens un bon camarade
J'entonne une grande chanson
Qu'on entend et les cabarets et les oiseaux
Disent à notre passage Maintenant
Ils chantent tous les deux.
Pierre Morhange
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
sous la pluie
Sous la pluie
Il tombe de l’eau, plic ! ploc ! plac !
Il tombe de l’eau plein mon sac.
Il pleut, ça mouille,
Et pas du vin !
Quel temps divin
Pour la grenouille !
Il tombe de l’eau, plic ! ploc ! plac !
Il tombe de l’eau plein mon sac.
Après la pluie
Viendra le vent.
En arrivant
Il vous essuie.
Il tombe de l’eau, plic ! ploc ! plac !
Il tombe de l’eau plein mon sac.
Jean Richepin
Il tombe de l’eau, plic ! ploc ! plac !
Il tombe de l’eau plein mon sac.
Il pleut, ça mouille,
Et pas du vin !
Quel temps divin
Pour la grenouille !
Il tombe de l’eau, plic ! ploc ! plac !
Il tombe de l’eau plein mon sac.
Après la pluie
Viendra le vent.
En arrivant
Il vous essuie.
Il tombe de l’eau, plic ! ploc ! plac !
Il tombe de l’eau plein mon sac.
Jean Richepin
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
Il pleut...
IL pleut plein de petites gouttes
Plic ploc
Il pleut plein de petites gouttes
Gouttes de petits instants
Instants chargés de détresse
Que tresse le changement
Plic ploc plic
Tous les tracas quotidiens
Tombent sur moi le matin
Et me trempent la journées
Je rentre avant de couler
Sèchant mes habits mouillés
Au coin du feu de soirée
Plic plic ploc
La pluie s'abat sur le toit
Et l'orage au de-là gronde
Les flammes de la sérénité
Qui danse à coté de moi
S'élève au dessus de ce monde
Et m'apporte la vérité
Millet Benoist
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
La pluie:Paul Fort
La pluie
La pluie tombe infinie. Les horizons s’enfuient. Où
vont-ils ces coteaux, ces coteaux sous la pluie, qui portent sur leur dos ces
forêts qui s’ennuient ?
Où donc est Andely,
Andely-le-Petit ? Son coteau ? son château ? Je les voyais tantôt. Les horizons
s’enfuient. La pluie tombe infinie.
Du côté des forêts qui
donc réapparaît ? Ce géant, est-ce lui ? Est-ce toi, vieux château qui va
courbant ton dos sous neuf siècles d’ennui ?
La pluie tombe
infinie.
Paul Fort
La pluie tombe infinie. Les horizons s’enfuient. Où
vont-ils ces coteaux, ces coteaux sous la pluie, qui portent sur leur dos ces
forêts qui s’ennuient ?
Où donc est Andely,
Andely-le-Petit ? Son coteau ? son château ? Je les voyais tantôt. Les horizons
s’enfuient. La pluie tombe infinie.
Du côté des forêts qui
donc réapparaît ? Ce géant, est-ce lui ? Est-ce toi, vieux château qui va
courbant ton dos sous neuf siècles d’ennui ?
La pluie tombe
infinie.
Paul Fort
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
CHARLES BAUDELAIRE: pluie
Brumes et pluies
O fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande laine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est pus doux au cœur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
O blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
- Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
O fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande laine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est pus doux au cœur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
O blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
- Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
Charles GUERIN:Il a plu...
Charles GUERIN
Il a plu...
Il a plu. Soir de juin. Ecoute,
Par la fenêtre large ouverte,
Tomber le reste de l'averse
De feuille en feuille, goutte à goutte.
C'est l'heure choisie entre toutes
Où flotte à travers la campagne
L'odeur de vanille qu'exhale
La poussière humide des routes.
L'hirondelle joyeuse jase.
Le soleil déclinant se croise
Avec la nuit sur les collines;
Et son mourant sourire essuie
Sur la chair pâle des glycines
Les cheveux d'argent de la pluie.
Il a plu...
Il a plu. Soir de juin. Ecoute,
Par la fenêtre large ouverte,
Tomber le reste de l'averse
De feuille en feuille, goutte à goutte.
C'est l'heure choisie entre toutes
Où flotte à travers la campagne
L'odeur de vanille qu'exhale
La poussière humide des routes.
L'hirondelle joyeuse jase.
Le soleil déclinant se croise
Avec la nuit sur les collines;
Et son mourant sourire essuie
Sur la chair pâle des glycines
Les cheveux d'argent de la pluie.
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
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