Qassim Haddad:Histoire de la pierre
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Qassim Haddad:Histoire de la pierre
Traduit par : Samira Ben Ammou
A toi cette pierre ancienne.
Je l'ai inscrite dans l'oubli d'une foudre passagère,
Nom donné à la lettre qui n’est pas dans les paroles de la nuit.
Je l'ai faite géométrie de la nature et, de ses feux.
Laisse ton eau cosmique écouter le lointain.
Et tel un papillon,
Attends que fredonne le cauchemar.
Laisse s’écouler ta lignée dissipée.
Laisse ta voix d’eau me lire .
Et laisse moi en sombrant dans le désir du texte-océan,
Fouiller les exégèses des significations.
Peut être nous réfugierons-nous alors, dans ton paradis ouvert à tous.
Tu te tiens à coté d’une pierre
Qui entend le séisme étouffé dans le cœur.
Quelqu’un tourne autour de toi depuis des siècles.
De toi, il n’entend que le silence,
Sans rien comprendre.
Ne sous-estime pas la pierre.
Elle garde tes secrets ;
Et par cœur,
Elle apprend les métamorphoses du sang dans ton cœur.
Une pierre se tient à coté de toi
On dirait ton sosie ancien.
1
A toi cette pierre ancienne.
Je l'ai inscrite dans l'oubli d'une foudre passagère,
Nom donné à la lettre qui n’est pas dans les paroles de la nuit.
Je l'ai faite géométrie de la nature et, de ses feux.
2
Laisse ton eau cosmique écouter le lointain.
Et tel un papillon,
Attends que fredonne le cauchemar.
Laisse s’écouler ta lignée dissipée.
Laisse ta voix d’eau me lire .
Et laisse moi en sombrant dans le désir du texte-océan,
Fouiller les exégèses des significations.
Peut être nous réfugierons-nous alors, dans ton paradis ouvert à tous.
3
Tu te tiens à coté d’une pierre
Qui entend le séisme étouffé dans le cœur.
Quelqu’un tourne autour de toi depuis des siècles.
De toi, il n’entend que le silence,
Sans rien comprendre.
Ne sous-estime pas la pierre.
Elle garde tes secrets ;
Et par cœur,
Elle apprend les métamorphoses du sang dans ton cœur.
Une pierre se tient à coté de toi
On dirait ton sosie ancien.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Qassim Haddad:Histoire de la pierre
Tu n’es point tout seul
Avec la pierre.
Elle n’a pas la parole rebelle.
Et quand bien même te décevraient les dictionnaires,
Une langue marquée du sceau de l’amour surgira,
Qui te prend en pitié,
Et te protège.
Ce palmier grattant le ciel,
Il y a une petite pierre qui le soutient en cachette.
Pose ta main dessus,
Tu entendras ses paroles tenir compagnie à la sève
Remonter des racines j’usqu’aux ailes ;
Ces ailes vertes dans les hauteurs.
Il y a une petite pierre qui soutient l’air,
Afin qu’il ne déçoive pas le palmier.
Avec la pierre.
5
Elle n’a pas la parole rebelle.
Et quand bien même te décevraient les dictionnaires,
Une langue marquée du sceau de l’amour surgira,
Qui te prend en pitié,
Et te protège.
6
Ce palmier grattant le ciel,
Il y a une petite pierre qui le soutient en cachette.
Pose ta main dessus,
Tu entendras ses paroles tenir compagnie à la sève
Remonter des racines j’usqu’aux ailes ;
Ces ailes vertes dans les hauteurs.
Il y a une petite pierre qui soutient l’air,
Afin qu’il ne déçoive pas le palmier.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Qassim Haddad:Histoire de la pierre
J’ai vu un tonnerre distribuer ses pierres précieuses aux fenêtres.
Je l’ai vu, pareil à un oiseau clément,
Porter les offrandes à des personnes,
Que l’insomnie tient debout sur le balcon,
Les offrandes du tonnerre les atteignant avant le tournant de la fin,
Et qui pénetrent dans le sommeil pareils à des anges qui naîssent.
Le tonnerre envoie ses oiseaux séducteurs
Divertir l'étranger et le désirer.
Pour soutenir ton cœur durant la nuit de la solitude,
Et effacer l’alphabet de l’oubli,
Sur l’échiquier de ta mémoire.
Pierre ancienne,
Elle est aussi ta lanterne dans l’obscurité des lointains.
Pierre ancienne,
Elle est aussi ton enfant au bord des larmes, avant de s’assoupir.
Pierre ancienne,
Elle est aussi musique des ailes
Veillant les pas de l’enfant dans dans le rêve.
Je l’ai vu, pareil à un oiseau clément,
Porter les offrandes à des personnes,
Que l’insomnie tient debout sur le balcon,
Les offrandes du tonnerre les atteignant avant le tournant de la fin,
Et qui pénetrent dans le sommeil pareils à des anges qui naîssent.
Le tonnerre envoie ses oiseaux séducteurs
Divertir l'étranger et le désirer.
8
A toi cette pierre.Pour soutenir ton cœur durant la nuit de la solitude,
Et effacer l’alphabet de l’oubli,
Sur l’échiquier de ta mémoire.
9
Pierre ancienne,
Elle est aussi ta lanterne dans l’obscurité des lointains.
Pierre ancienne,
Elle est aussi ton enfant au bord des larmes, avant de s’assoupir.
Pierre ancienne,
Elle est aussi musique des ailes
Veillant les pas de l’enfant dans dans le rêve.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Qassim Haddad:Histoire de la pierre
1O
La terreur me saisit,
Quand je vois quelqu'un ingurgiter la pierre rouge,
Pressé par sa faim de paroles.
Comment prendre en pitié quelqu'un,
Qui fixe du regard son verre débordant d'une pierre rouge,
En même temps qu'un brouillard de silence épais .
11
Ses pas sont pierres légères,
Alors qu’il arpente le hall et les entrées du sommeil.
Il avance grâcieux ; devant ses yeux est le scandale de l’épreuve.
Ses pas sont plus légers qu’un péché de prêtre.
Son cœur coule sur le pas de la porte.
Personne ne lui ouvre .
Personne ne l’entend sangloter.
Personne ne se soucie de l’hémorragie.
Cependant, il attend .
12
Des oiseaux, ployants sous les missives de la montagne, sont passés.
Ils battirent de leurs ailes contre la fenêtre du dormeur.
Ils le réveillèrent de son éveil,
Et lui firent don du livre de la montagne .
A peine entama-t-il la lecture,
Les oiseaux s’enfuirent, tristes par excès de souffrance,
Souffrance qui innonde le balcon.
Il s’enfonce, étranger, dans les galeries de la maison,
Seul.
Les oiseaux s’en vont loin de lui.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Qassim Haddad:Histoire de la pierre
13
Un rocher surgit du mythe.
Tantôt il monte porté sur une épaule ;
Tantôt il tremble pareil à deux morceaux de bois croisés
Qui se font corps humain ;
Tantôt il surplombe un foie que déchiquètent les rapaces.
Un mythe ploie sous le poids du rocher,
Et déborde du verre de la mémoire,
14
S'ils avaient jeté la pierre dans l'azur du golfe,
Le commerce aurait stagné,
Et le semis aurait pousse sur la carte de sable.
S’ils avaient échangé l’endroit initial contre les profondeurs,
La terre aurait été plus belle que la mer.
Mais ils ont porté la pierre au marché.
La pierre demeure.
Le commerce demeure.
Et les hommes demeurent dans le sable.
Un désert, au semis et à la mamelle perdus.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Qassim Haddad:Histoire de la pierre
15
Tes signes amoureux qui m’ont touché en plein cœur
Sont une rose dans une pierre,
O livre du fleuve !
Notre texte perce le ciel,
Il est pâle aussi.
Il offre à la nuit un manuscrit libre
Dont l’encre est en un long départ
Et l’histoire est sur les rivages
16
Laisse moi te nommer frisson,
Laisse moi, à travers toi, appeler mes noms
Et appeler l’histoire de la pierre.
(1) Poème extrait du recueil intitulé « Ilaajou al masaafaat »
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Un ange:Qassem Haddad
Un ange
Laisse l’ange prendre possession de toi
Chaque fois que tu bois le verre rempli de l’oubli du raisin
Laisse-le
Il sait évaluer la distance
Entre le verre et les lèvres sculptées par la passion
Tu verras combien est éblouissante l’oscillation
En compagnie d’un ange
Il t’abreuve et il te raconte
Ainsi tu atteins l’extase
Dans l’explosion des flammes frustrées
La saison du premier souvenir
Raison résistant à l’oubli
Laisse-le
Un ange qui s’empare de toi comme de la soif
T’ouvre le chemin
Efface le sommeil caché dans tes rides
Et sculpte le réveil des possibilités
Laisse-le
Te prendre comme l’éclair de l’amour
Ange est l’écriture
L’étourderie des bouteilles
J’ai découvert tes textes courts
Dans mon cahier j’ai caché le ciel
Et marché seul
Sans m’endormir sur la nuit des lettres
Si tes lettres courtes étaient la porte du ciel
J’aurais gagné les paradis
J’ai préparé le flacon alibi de l’eau
En nous sculptant, la distance a débordé
Le tabac a durci
Le vin est le double du dire
Si nous avions partagé les bouteilles distraites
Comme des couleurs
Nous aurions dessiné notre poésie
Nous aurions cassé le soupir du soleil pour le distraire de nous
Dans l’astre trahi
Ou bien eu du remord avant de nous dessouler de la mort légère
Comme si nous étions ensemble
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Une soirée plus longue que la nuit
Un petit fleuve sur la table de la nuit
Des cœurs venus des continents captifs
Des cartes effacées
Des astres lointains
Cœurs sauvés de la géographie du voyage et du séjour
L’amour de la nature surgit dans ses rides
Ils sont là à trinquer les verres rares
Revenus de leur dispersion
La table de la soirée s’est élargie
Dans la nuit de Paris
Les peintres
Les poètes
Les écrivains
Les amants
Les chanteurs
Les musiciens
Les architectes du port
Les pirates de l’imaginaire
Les bâtisseurs des préfaces
Ceux qui révisent les illusions
Et classent les blessures
Les calligraphes
Les houris de l’enfer
Les cochets du bonheur
Et les femmes à la longue patience
Secondent leurs hommes pour les soustraire à la fascination
Des verres
Surgis de l’ivresse du fleuve
Vin thésaurisé par des Italiens sages
Mûri pour séduire la nuit
Fait pour tenir compagnie à la solitude du serveur
Et à la tristesse de l’étranger
Vin qui ranime le plaisir de la mer
Soulage la mémoire
Sculpte les poissons du cuisinier
Aide les trébuchements de nos pas
Libère l’énergie de la langue
Quand les épaules s’affaissent
Rangées autour d’une table à saveur de nuage
Le beau maestro de la soirée se met debout
Foulard tissé avec de la soie d’or
Dégage le parfum de son amitié
Dans l’alphabet de la table
Et guide le mouvement des carafes et des verres
Dirige de son doigt marqué par le chariot de l’eau
Le mouvement des astres égarés
Qui boivent et se confient
Là où se réchauffe le discours de la peinture et de l’écriture
Nuages des âmes ici
Remords séducteur ici
Et ici une possibilité d’oubli
Poissons légers sur la page d’un livre frais
Poissons qui auraient aimé voler sur le palanquin de l’assiette
Nuée de crustacés oubliés dans le cahier de la mer
Venus lire notre avenir dans le vin
Sur une table plus longue que la nuit
Des cœurs venus des continents captifs
Des cartes effacées
Des astres lointains
Cœurs sauvés de la géographie du voyage et du séjour
L’amour de la nature surgit dans ses rides
Ils sont là à trinquer les verres rares
Revenus de leur dispersion
La table de la soirée s’est élargie
Dans la nuit de Paris
Les peintres
Les poètes
Les écrivains
Les amants
Les chanteurs
Les musiciens
Les architectes du port
Les pirates de l’imaginaire
Les bâtisseurs des préfaces
Ceux qui révisent les illusions
Et classent les blessures
Les calligraphes
Les houris de l’enfer
Les cochets du bonheur
Et les femmes à la longue patience
Secondent leurs hommes pour les soustraire à la fascination
Des verres
Surgis de l’ivresse du fleuve
Vin thésaurisé par des Italiens sages
Mûri pour séduire la nuit
Fait pour tenir compagnie à la solitude du serveur
Et à la tristesse de l’étranger
Vin qui ranime le plaisir de la mer
Soulage la mémoire
Sculpte les poissons du cuisinier
Aide les trébuchements de nos pas
Libère l’énergie de la langue
Quand les épaules s’affaissent
Rangées autour d’une table à saveur de nuage
Le beau maestro de la soirée se met debout
Foulard tissé avec de la soie d’or
Dégage le parfum de son amitié
Dans l’alphabet de la table
Et guide le mouvement des carafes et des verres
Dirige de son doigt marqué par le chariot de l’eau
Le mouvement des astres égarés
Qui boivent et se confient
Là où se réchauffe le discours de la peinture et de l’écriture
Nuages des âmes ici
Remords séducteur ici
Et ici une possibilité d’oubli
Poissons légers sur la page d’un livre frais
Poissons qui auraient aimé voler sur le palanquin de l’assiette
Nuée de crustacés oubliés dans le cahier de la mer
Venus lire notre avenir dans le vin
Sur une table plus longue que la nuit
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Logique de l’histoire
Ton histoire quand que tu vis le remords
Est dictionnaire qui fausse le vrai sens
Ton histoire
Est râle de l’assassiné
Son sang disparaît puis ouvre la voie
Accablée par les éclats de la langue
Trébuchant sur les livres
Dans son chemin sur la terrasse de l’aveu
Ton histoire
Ecrite par une femme qui te ramène par son vin
Par son tabac humide
Et sa splendeur déçue
Femme qui épelle la liste de ses échecs
Au moyen des verres échangés avec la tempête
Dans le controverse de la fermentation de l’ivresse
Désire
Elargit
Se passionne
Délire
Affronte
Et cogne contre l’air qui la déçoit
Une femme t’écrit
Rédige l’histoire
Qui a fourni l’archive du désir et l’anthologie des braises
Une femme qui guette ton remords
Meuble son avenir avec ton patrimoine
Et veut que tu oublies
Est dictionnaire qui fausse le vrai sens
Ton histoire
Est râle de l’assassiné
Son sang disparaît puis ouvre la voie
Accablée par les éclats de la langue
Trébuchant sur les livres
Dans son chemin sur la terrasse de l’aveu
Ton histoire
Ecrite par une femme qui te ramène par son vin
Par son tabac humide
Et sa splendeur déçue
Femme qui épelle la liste de ses échecs
Au moyen des verres échangés avec la tempête
Dans le controverse de la fermentation de l’ivresse
Désire
Elargit
Se passionne
Délire
Affronte
Et cogne contre l’air qui la déçoit
Une femme t’écrit
Rédige l’histoire
Qui a fourni l’archive du désir et l’anthologie des braises
Une femme qui guette ton remords
Meuble son avenir avec ton patrimoine
Et veut que tu oublies
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Le Métro de Paris
Noue ton courage
Lorsque tu prends le Métro de Paris
Qui t’enlève par la force
Jeune homme qui s’émiette
Entre ses mains
Une fille surgit entre ses bras
En accord avec l’écoulement de la lumière fade
Et il brille dans les fissures de la terre étroite
Les obscurités avalent les chariots déchaînés
Balancent le jeune homme fier de son bras et de ses miettes
Indifférent à une personne comme toi
Il échoue à cacher son tremblement à force de crier
Le fer touche les pneus d’acier sur le rail de l’éclair
Et s’étonne quand s’entrechoquent les ossements des pneus
Sur le ciment d’une obscurité enfouie sous terre
Inutile ton courage lorsque tu te lamentes dans le chaos des labyrinthes
Métro de Paris
Tu crois le prendre
Il te prend
Lorsque tu prends le Métro de Paris
Qui t’enlève par la force
Jeune homme qui s’émiette
Entre ses mains
Une fille surgit entre ses bras
En accord avec l’écoulement de la lumière fade
Et il brille dans les fissures de la terre étroite
Les obscurités avalent les chariots déchaînés
Balancent le jeune homme fier de son bras et de ses miettes
Indifférent à une personne comme toi
Il échoue à cacher son tremblement à force de crier
Le fer touche les pneus d’acier sur le rail de l’éclair
Et s’étonne quand s’entrechoquent les ossements des pneus
Sur le ciment d’une obscurité enfouie sous terre
Inutile ton courage lorsque tu te lamentes dans le chaos des labyrinthes
Métro de Paris
Tu crois le prendre
Il te prend
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
La position d’Anniffari
Disparais ô Anniffari
Toi qui a consolidé nos erreurs par le salut de la mort
Pour ne pas mourir à plat sur nos visages
Disparais
Ô toi le vrai qui reporte nos destins
Nous, choisi dans le texte
Nous, polis dans les dictionnaires en éveil
Pour que nous dormions
Disparais
Meurs en paix
La folie s’étourdit en nous
Chaque fois que se réveille un désir dans la méditation
Anniffari qui t’attendris sur nos désespoirs
Ne meurs pas comme nous
Disparais
Chaque fois que nous sommes seuls
Ah si nous n’étions pas morts avant nos rêves
Toi qui a consolidé nos erreurs par le salut de la mort
Pour ne pas mourir à plat sur nos visages
Disparais
Ô toi le vrai qui reporte nos destins
Nous, choisi dans le texte
Nous, polis dans les dictionnaires en éveil
Pour que nous dormions
Disparais
Meurs en paix
La folie s’étourdit en nous
Chaque fois que se réveille un désir dans la méditation
Anniffari qui t’attendris sur nos désespoirs
Ne meurs pas comme nous
Disparais
Chaque fois que nous sommes seuls
Ah si nous n’étions pas morts avant nos rêves
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Plume ou aile
(Pour Lobna Al Amine)
( 1 )
Plume ou aile
Cette rose qui se repose sur le vent
Que lui restera-t-il de tes cadeaux
Si elle avait touché le rêve
Si elle avait exagéré dans l’attente du matin
***
Un cri dans la tribu des gitans
Ils ont la part des braises dans le vent
Et l’eau dans le fleuve
Ah si celui qui a dessiné les orages s’était protégé dans la dernière chemise
Pour que le danger se rassure
***
L’étoile du cœur est dans le sommeil
Dans une rose dont dieu distille sa couleur dans son eau
Ouvre la porte des explications
Alors que ses noms allègent le poids du signifiant
Une étoile qui crée ses rêves par les détails
Qui a-t-elle de plus que celui qui sculpte les plumes des doigts
Afin que le papillon ne dorme pas dans son sommeil
***
Si seule la rose de la poitrine
Paradis halluciné en pensant au goût des paradis
Buvait dans la vigne des gens
( 2 )
Peut-être
Peut-être
Les doigts ne sont qu’étoiles qui veillent
Pour que le rêve prenne place dans le livre
Peut-être
Peut-être
La tristesse des ombres n’est due qu’à nos ombres
Elle nous désire
Séduit les guides
Et l’écriture se perpétue dans le rêve
Nous, si seuls.
Peut-être
Peut-être
L’aile est maintenant dans la plume du vent
Dans le rêve ordinaire
Peut-être
Peut-être
Dans la nuit qui précède le matin
(Traduction : Vénus Khoury-Ghata et Issa Makhlouf)
( 1 )
Plume ou aile
Cette rose qui se repose sur le vent
Que lui restera-t-il de tes cadeaux
Si elle avait touché le rêve
Si elle avait exagéré dans l’attente du matin
***
Un cri dans la tribu des gitans
Ils ont la part des braises dans le vent
Et l’eau dans le fleuve
Ah si celui qui a dessiné les orages s’était protégé dans la dernière chemise
Pour que le danger se rassure
***
L’étoile du cœur est dans le sommeil
Dans une rose dont dieu distille sa couleur dans son eau
Ouvre la porte des explications
Alors que ses noms allègent le poids du signifiant
Une étoile qui crée ses rêves par les détails
Qui a-t-elle de plus que celui qui sculpte les plumes des doigts
Afin que le papillon ne dorme pas dans son sommeil
***
Si seule la rose de la poitrine
Paradis halluciné en pensant au goût des paradis
Buvait dans la vigne des gens
( 2 )
Peut-être
Peut-être
Les doigts ne sont qu’étoiles qui veillent
Pour que le rêve prenne place dans le livre
Peut-être
Peut-être
La tristesse des ombres n’est due qu’à nos ombres
Elle nous désire
Séduit les guides
Et l’écriture se perpétue dans le rêve
Nous, si seuls.
Peut-être
Peut-être
L’aile est maintenant dans la plume du vent
Dans le rêve ordinaire
Peut-être
Peut-être
Dans la nuit qui précède le matin
(Traduction : Vénus Khoury-Ghata et Issa Makhlouf)
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Les récits du fou de Layla-Par: Qassim Haddad
Traduction de l’arabe par : Noureddine Mhakkak
Sur Qais ...
Je vais dire sur Qais,
Sur l’amour qui habite dans l'incendie,
Sur un poète qui m’a repêché dans son amour.
Sur le nom, la couleur et l'odeur.
Sur la fin et le commencement,
J'étais comme la brume qui mûrit dans ses mains.
Il m’a guidé vers lui,
J’ai acquitté les personnes,
Lorsqu’il me plaignait à eux.
En groupant de moi, ils chantaient ses chansons
Alors, je ne pouvais pas savoir :
Est-ce qu’il m’allumait ou est qu’il m’éteignait … ?
Je vais dire sur Qais,
Sur la perte d’un paradis qui était perdu devant mes yeux.
Sur l'air qui a aidé les oiseaux, et nous a choisis,
En se moquant de nous,
Sur son envie envers moi et ma perte en lui
En célébrant cette union,
Sur l’amour qui enthousiaste le Hedjaz
E qui le Golfe tombe amoureux entre ses deux rives.
Je vais dire sur Qais,
sur sa platitude,
Sur la nuit qui suit ses lentes traces
Sur l'eau lorsqu parle au poème,
Le cri a pleuré pour moi,
Et m’a préparé pour le départ.
En questionnant le monstre sur moi,
Comme s’il ne voyait sur les convoies
Que des chevaux égarés.
Je vais dire sur Qais,
Sur l’amoureux qui était nié par la tribu.
Sur son sang qui était en danger,
Sur l'épée lorsqu’il a emporté de son cœur,
En partirant avec moi pour vaincre toutes les armes,
Sur l’amour , la passion, le soupir éveillé ,
Sur Les chevaux qui hennissent dans les nuits
Entour de moi,
Et la chaleur qui me baignait jusqu’au matin.
Ô Qais, ô Qais !
C’est toi qui m’as poussé vers la folie,
Ou c’est moi qui est devenu fou !
Nous sommes ensemble un sang éveillé
Dans le reste du poème.
Sur Qais ...
Je vais dire sur Qais,
Sur l’amour qui habite dans l'incendie,
Sur un poète qui m’a repêché dans son amour.
Sur le nom, la couleur et l'odeur.
Sur la fin et le commencement,
J'étais comme la brume qui mûrit dans ses mains.
Il m’a guidé vers lui,
J’ai acquitté les personnes,
Lorsqu’il me plaignait à eux.
En groupant de moi, ils chantaient ses chansons
Alors, je ne pouvais pas savoir :
Est-ce qu’il m’allumait ou est qu’il m’éteignait … ?
Je vais dire sur Qais,
Sur la perte d’un paradis qui était perdu devant mes yeux.
Sur l'air qui a aidé les oiseaux, et nous a choisis,
En se moquant de nous,
Sur son envie envers moi et ma perte en lui
En célébrant cette union,
Sur l’amour qui enthousiaste le Hedjaz
E qui le Golfe tombe amoureux entre ses deux rives.
Je vais dire sur Qais,
sur sa platitude,
Sur la nuit qui suit ses lentes traces
Sur l'eau lorsqu parle au poème,
Le cri a pleuré pour moi,
Et m’a préparé pour le départ.
En questionnant le monstre sur moi,
Comme s’il ne voyait sur les convoies
Que des chevaux égarés.
Je vais dire sur Qais,
Sur l’amoureux qui était nié par la tribu.
Sur son sang qui était en danger,
Sur l'épée lorsqu’il a emporté de son cœur,
En partirant avec moi pour vaincre toutes les armes,
Sur l’amour , la passion, le soupir éveillé ,
Sur Les chevaux qui hennissent dans les nuits
Entour de moi,
Et la chaleur qui me baignait jusqu’au matin.
Ô Qais, ô Qais !
C’est toi qui m’as poussé vers la folie,
Ou c’est moi qui est devenu fou !
Nous sommes ensemble un sang éveillé
Dans le reste du poème.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
La nuit du texte
| |
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