tango..tangue tangue 16.17.18
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tango..tangue tangue 16.17.18
Point du
tout surprise des cadeaux de Carlos, Maria l’embrasse
mais le sermonne, car les roses se faneront pendant leur
absence.
Son amant l’attire à lui et mains autour de la taille
qu’il enlace,
il enfouit son visage dans le cou de Maria, mesurant la
conséquence
de ce que son voyage solitaire va provoquer chez son
amoureuse,
elle dont les yeux si brillants, prouvent combien elle
est heureuse.
Ces trois jours projetés depuis un mois pour elle sont
importants
Car, rester seule près de son amant sans se cacher une
seule minute,
lui font espérer que les nuits et les jours seront
d’amour exaltants,
car elle le suivrait confiante, au bout du monde, même
dans une cahute.
Carlos embarrassé par le babillage joyeux et excité de la
jeune femme
Retient le moment où il devra lui dire que seul, à Paris
il doit partir
Et n’a pu refuser, pensant que cela n’occasionnerait le
moindre drame
Car l’Europe consacrerait sa gloire et allait gager de
tout leur avenir
....
Juste
une nuit, une nuit d’amour aux caresses brûlantes
Et il lui dirait qu’il partait pour Paris mais lui
écrirait
Il le ferait tous les jours et si elle était un peu
patiente
Il trouverait bien un moyen et bientôt ils se reverraient
Il enlaçait avec gourmandise cette femme-liane si satinée
Ces mains glissaient et il sentait frémir sous ses
caresses
Le corps de Maria qui se cambrait dans un élan de
tendresse
pour accueillir en elle l’homme que plus que sa vie elle
aimait
le jour se levant, il la regardait dormir, indolente et
heureuse
accablé il ne put se résoudre à lui dire en face ce qu’il
projetait
et lui écrivit une lettre à la hâte, dont il trouva les
phrases creuses
car il ne sût exprimer sa douleur d’ainsi lâchement
l’abandonner
....
Un rayon
de soleil soudain brûla la courbure des hanches
Et Maria, s’étira, et instinctivement tendit sa main
ouverte
Pour chercher Carlos dans le grand lit défait en ce
dimanche
Et trouvant la place vide, voluptueusement s’étira,
offerte
Mais pas une odeur de café ne vint chatouiller ses
narines
La pièce était silencieuse, ne gazouillaient que les
oiseaux
qui sur le balcon picoraient des miettes et la petite
serine
Dans sa cage, s’agitait et sautait sur le perchoir le
plus haut
Maria, se leva et drapa son corps dans un joli et court
paréo
elle alla se pencher sur la terrasse pour essayer
d’apercevoir
La silhouette de son Carlos qui avait dû aller chercher
très tôt
Sans doute pour elle un pain frais ou alors quelques
gâteaux
Se retournant, son sang soudain se figea et un froid
l’envahit.
Plus de valise sur la commode basse mais une enveloppe
blanche
Accrochait la lumière du soleil. Maria, le cœur battant,
s’en saisit
mais négligea le petit coffret recouvert de velours bleu
pervenche
tout surprise des cadeaux de Carlos, Maria l’embrasse
mais le sermonne, car les roses se faneront pendant leur
absence.
Son amant l’attire à lui et mains autour de la taille
qu’il enlace,
il enfouit son visage dans le cou de Maria, mesurant la
conséquence
de ce que son voyage solitaire va provoquer chez son
amoureuse,
elle dont les yeux si brillants, prouvent combien elle
est heureuse.
Ces trois jours projetés depuis un mois pour elle sont
importants
Car, rester seule près de son amant sans se cacher une
seule minute,
lui font espérer que les nuits et les jours seront
d’amour exaltants,
car elle le suivrait confiante, au bout du monde, même
dans une cahute.
Carlos embarrassé par le babillage joyeux et excité de la
jeune femme
Retient le moment où il devra lui dire que seul, à Paris
il doit partir
Et n’a pu refuser, pensant que cela n’occasionnerait le
moindre drame
Car l’Europe consacrerait sa gloire et allait gager de
tout leur avenir
....
Juste
une nuit, une nuit d’amour aux caresses brûlantes
Et il lui dirait qu’il partait pour Paris mais lui
écrirait
Il le ferait tous les jours et si elle était un peu
patiente
Il trouverait bien un moyen et bientôt ils se reverraient
Il enlaçait avec gourmandise cette femme-liane si satinée
Ces mains glissaient et il sentait frémir sous ses
caresses
Le corps de Maria qui se cambrait dans un élan de
tendresse
pour accueillir en elle l’homme que plus que sa vie elle
aimait
le jour se levant, il la regardait dormir, indolente et
heureuse
accablé il ne put se résoudre à lui dire en face ce qu’il
projetait
et lui écrivit une lettre à la hâte, dont il trouva les
phrases creuses
car il ne sût exprimer sa douleur d’ainsi lâchement
l’abandonner
....
Un rayon
de soleil soudain brûla la courbure des hanches
Et Maria, s’étira, et instinctivement tendit sa main
ouverte
Pour chercher Carlos dans le grand lit défait en ce
dimanche
Et trouvant la place vide, voluptueusement s’étira,
offerte
Mais pas une odeur de café ne vint chatouiller ses
narines
La pièce était silencieuse, ne gazouillaient que les
oiseaux
qui sur le balcon picoraient des miettes et la petite
serine
Dans sa cage, s’agitait et sautait sur le perchoir le
plus haut
Maria, se leva et drapa son corps dans un joli et court
paréo
elle alla se pencher sur la terrasse pour essayer
d’apercevoir
La silhouette de son Carlos qui avait dû aller chercher
très tôt
Sans doute pour elle un pain frais ou alors quelques
gâteaux
Se retournant, son sang soudain se figea et un froid
l’envahit.
Plus de valise sur la commode basse mais une enveloppe
blanche
Accrochait la lumière du soleil. Maria, le cœur battant,
s’en saisit
mais négligea le petit coffret recouvert de velours bleu
pervenche
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
un peu de patience on arrive à la fin 19.20.21
Maria
fébrilement et inquiète déchira l’enveloppe
extirpa la lettre et angoissée l’ouvrit en tremblant
à la lecture des mots elle crût avoir une syncope
Car tout à coup de son cœur s’était retiré le sang
Elle s’effondra anéantie,sur le bord du lit ouvert
laissa choir sur le parquet vernis la funeste lettre
enfouit son visage et emplie d’une sombre colère
traita Carlos des insultes que l’on puisse connaître
un verre encore à demi rempli de coco s’écrasa
sur le mur où trônait une photo les représentant
et le liquide sirupeux en étoile sur l’image éclata
maculant leurs visages heureux, irrémédiablement
Elle ne pouvait pleurer ses yeux étaient brûlants
Son cœur battait à tout rompre jusque dans le cou
Son geste de colère mourut en un calme apparent
anéantie par la lâcheté de Carlos elle jeta le bijou
La boite bleu-pervenche atterrit sur une terrasse
De la petite maison en bois peint qui était en face
Maria, empila quelques vêtements dans une valise
Et ferma les persiennes sur la chambre devenue grise
....
Maria
descend jusqu’au Prado, fière et en beauté
Elle a fardé ses yeux et outrageusement sa bouche
Pour que l’on ne voit pas que le temps s’est arrêté
Et l’on ne regarde en elle que son regard farouche
Les petits jardins où elle allait goûter tant amoureuse
La fraîcheur des tonnelles rougies des bougainvilliers
Et les allées où s’épanouissaient les belles tubéreuses
Soudain lui paraissent artificiels et de grâce désertés
elle avance mais avec dans le cœur une écharde plantée.
comment Carlos a-t-il pu ainsi oublier ce plaisir espéré
qu’ils auraient eu à partager leur amour caché au monde
et se donner le temps pour que les souvenirs abondent ?
ce soir elle irait à nouveau se produire dans le cabaret
et Pépita discrète,fera semblant de ne pas être surprise
toutes deux animeront de leurs chants tristes la soirée
devant une salle où les femmes à l’amour sont promises
....
Maria
pendant quelques jours resta sans pleur
Elle semblait vivre comme vivent les fleurs
Insouciante mais fière et dans le son des violes
Elle pouvait pleurer alors prétextant les paroles
Des amours malheureuses que le soir elle chantait
Et elle revenait à elle quand les gens applaudissaient
Lorsqu’elle rentrait ensuite dans sa chambre-silence
Elle grignotait juste quelques fruits et allait vomir
Car son chagrin prenait en elle une place si immense
Qu’elle avait l’impression d’être pleine de soupirs
Elle restait longtemps les yeux ouverts dans son lit
Ecoutant les bruits de ressac du port rythmant la nuit
Carlos fut longtemps à lui donner la moindre nouvelle
Car emporté et grisé par un tourbillon étourdissant.
Il n’était Jamais seul et des femmes et demoiselles
Faisaient l’assaut de sa chambre hystériquement
il buvait plus que prévu et s’affalait la tête brumeuse
loin des pensées d’amour promises à son amoureuse
fébrilement et inquiète déchira l’enveloppe
extirpa la lettre et angoissée l’ouvrit en tremblant
à la lecture des mots elle crût avoir une syncope
Car tout à coup de son cœur s’était retiré le sang
Elle s’effondra anéantie,sur le bord du lit ouvert
laissa choir sur le parquet vernis la funeste lettre
enfouit son visage et emplie d’une sombre colère
traita Carlos des insultes que l’on puisse connaître
un verre encore à demi rempli de coco s’écrasa
sur le mur où trônait une photo les représentant
et le liquide sirupeux en étoile sur l’image éclata
maculant leurs visages heureux, irrémédiablement
Elle ne pouvait pleurer ses yeux étaient brûlants
Son cœur battait à tout rompre jusque dans le cou
Son geste de colère mourut en un calme apparent
anéantie par la lâcheté de Carlos elle jeta le bijou
La boite bleu-pervenche atterrit sur une terrasse
De la petite maison en bois peint qui était en face
Maria, empila quelques vêtements dans une valise
Et ferma les persiennes sur la chambre devenue grise
....
Maria
descend jusqu’au Prado, fière et en beauté
Elle a fardé ses yeux et outrageusement sa bouche
Pour que l’on ne voit pas que le temps s’est arrêté
Et l’on ne regarde en elle que son regard farouche
Les petits jardins où elle allait goûter tant amoureuse
La fraîcheur des tonnelles rougies des bougainvilliers
Et les allées où s’épanouissaient les belles tubéreuses
Soudain lui paraissent artificiels et de grâce désertés
elle avance mais avec dans le cœur une écharde plantée.
comment Carlos a-t-il pu ainsi oublier ce plaisir espéré
qu’ils auraient eu à partager leur amour caché au monde
et se donner le temps pour que les souvenirs abondent ?
ce soir elle irait à nouveau se produire dans le cabaret
et Pépita discrète,fera semblant de ne pas être surprise
toutes deux animeront de leurs chants tristes la soirée
devant une salle où les femmes à l’amour sont promises
....
Maria
pendant quelques jours resta sans pleur
Elle semblait vivre comme vivent les fleurs
Insouciante mais fière et dans le son des violes
Elle pouvait pleurer alors prétextant les paroles
Des amours malheureuses que le soir elle chantait
Et elle revenait à elle quand les gens applaudissaient
Lorsqu’elle rentrait ensuite dans sa chambre-silence
Elle grignotait juste quelques fruits et allait vomir
Car son chagrin prenait en elle une place si immense
Qu’elle avait l’impression d’être pleine de soupirs
Elle restait longtemps les yeux ouverts dans son lit
Ecoutant les bruits de ressac du port rythmant la nuit
Carlos fut longtemps à lui donner la moindre nouvelle
Car emporté et grisé par un tourbillon étourdissant.
Il n’était Jamais seul et des femmes et demoiselles
Faisaient l’assaut de sa chambre hystériquement
il buvait plus que prévu et s’affalait la tête brumeuse
loin des pensées d’amour promises à son amoureuse
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
ouf, c'est la fin, mais peu restent en piste n'est ce pas ?
Parfois
prise de colère soudain elle enrage
Et même ses souvenirs d’amour l’outragent
La blessure d’amour ne trouve pas de guérison
Car elle se sent désertée de toute espérance
Et elle se fâche de vivre comme en prison
Dans cette chambre qui transpire l’absence
Mais orgueilleuse, farouche et belle elle l’est
Et par les regards fervents elle sait qu’elle plait
Quand elle sourit cette divine faveur est chère
A l’homme qui croit que c’est pour lui seul
Qu’est dédié ce sourire empreint de mystère
Alors que ce corps est comme dans un linceul
Ce matin elle se réveille nauséeuse et lasse
Et soudain se souvient qu’elle n’a pas vu
Depuis plus d’une semaine du sang la trace
Et ses seins sont plus douloureux et tendus
Elle n’arrive alors plus à endiguer ses pleurs
En comprenant qu’être enceinte est son malheur
....
Maria résolument n’attend plus de carlos les lettres
Bien
qu’elle reçoive de ses nouvelles de loin en loin
Ses
tenues volantées gardent encore sa grossesse secrète
Et
elle chante et danse tous les soirs revenant au matin
Si
brisée qu’elle rejoint le lit pour s’enfoncer dans le néant
Oublieuse
encore de la vie qui grandit dans son ventre blanc
A
la fin de l’année 1933, Gardel tourne Melod’a d’Arrabal
Et
sa réputation traverse les frontières à la vitesse de l’éclair
toujours
entre deux avions il choisit avec un légendaire flair
films
et chansons le proclamant star dans toutes les capitales
New-york
le voit tourner cuesta abajo qui le consacre alors
Et
sur le fronton des salles s’inscrit son nom en lettres d’or
Il
est pourtant seul, et ne comprend pas le silence de Maria
Alors
orgueilleux comme elle il ne lui envoie plus de missive
Mais
certains soirs il meurt d’envie de sentir l’odeur de gardénia
Cette
fleur fragile dont Maria arborait la pâleur si attractive
Et
qu’il lui offrait pour qu’elle la fixe à sa robe les soirs de gala
Il
vivait à cent à l’heure dépensant sans compter pour ses amis
Il
passait son temps dans les voyages planétaires et l’adulation
Quand
au mois de Juin, de l’année 1935 au décollage l’avion
Qui
l’amenait à l’Argentine depuis un aéroport de colombie
Son
avion s’enflamma et explosa ne faissant aucun survivant
Laissant
par ce drame l’Argentine abasourdie complètement
prise de colère soudain elle enrage
Et même ses souvenirs d’amour l’outragent
La blessure d’amour ne trouve pas de guérison
Car elle se sent désertée de toute espérance
Et elle se fâche de vivre comme en prison
Dans cette chambre qui transpire l’absence
Mais orgueilleuse, farouche et belle elle l’est
Et par les regards fervents elle sait qu’elle plait
Quand elle sourit cette divine faveur est chère
A l’homme qui croit que c’est pour lui seul
Qu’est dédié ce sourire empreint de mystère
Alors que ce corps est comme dans un linceul
Ce matin elle se réveille nauséeuse et lasse
Et soudain se souvient qu’elle n’a pas vu
Depuis plus d’une semaine du sang la trace
Et ses seins sont plus douloureux et tendus
Elle n’arrive alors plus à endiguer ses pleurs
En comprenant qu’être enceinte est son malheur
....
Maria résolument n’attend plus de carlos les lettres
Bien
qu’elle reçoive de ses nouvelles de loin en loin
Ses
tenues volantées gardent encore sa grossesse secrète
Et
elle chante et danse tous les soirs revenant au matin
Si
brisée qu’elle rejoint le lit pour s’enfoncer dans le néant
Oublieuse
encore de la vie qui grandit dans son ventre blanc
A
la fin de l’année 1933, Gardel tourne Melod’a d’Arrabal
Et
sa réputation traverse les frontières à la vitesse de l’éclair
toujours
entre deux avions il choisit avec un légendaire flair
films
et chansons le proclamant star dans toutes les capitales
New-york
le voit tourner cuesta abajo qui le consacre alors
Et
sur le fronton des salles s’inscrit son nom en lettres d’or
Il
est pourtant seul, et ne comprend pas le silence de Maria
Alors
orgueilleux comme elle il ne lui envoie plus de missive
Mais
certains soirs il meurt d’envie de sentir l’odeur de gardénia
Cette
fleur fragile dont Maria arborait la pâleur si attractive
Et
qu’il lui offrait pour qu’elle la fixe à sa robe les soirs de gala
Il
vivait à cent à l’heure dépensant sans compter pour ses amis
Il
passait son temps dans les voyages planétaires et l’adulation
Quand
au mois de Juin, de l’année 1935 au décollage l’avion
Qui
l’amenait à l’Argentine depuis un aéroport de colombie
Son
avion s’enflamma et explosa ne faissant aucun survivant
Laissant
par ce drame l’Argentine abasourdie complètement
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: tango..tangue tangue 16.17.18
Parfois
prise de colère soudain elle enrage
Et même ses souvenirs d’amour l’outragent
La blessure d’amour ne trouve pas de guérison
Car elle se sent désertée de toute espérance
Et elle se fâche de vivre comme en prison
Dans cette chambre qui transpire l’absence
***
je retiens ce passage qui me va bien
je reviens plus tard assouvir ma soif de te relire
à bien tôt claire de lune
prise de colère soudain elle enrage
Et même ses souvenirs d’amour l’outragent
La blessure d’amour ne trouve pas de guérison
Car elle se sent désertée de toute espérance
Et elle se fâche de vivre comme en prison
Dans cette chambre qui transpire l’absence
***
je retiens ce passage qui me va bien
je reviens plus tard assouvir ma soif de te relire
à bien tôt claire de lune
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