poème parfum
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poème parfum
Le parfum
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré ?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure
Charles BAUDELAIRE
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré ?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure
Charles BAUDELAIRE
Nadej-isis- Nombre de messages : 958
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: poème parfum
Poème d'amour Un Parfum l'Interdit (de Givenchy) |
Sous sa douche Elle frotte Avec un gant soyeux La plaie Du Mystère de la vie... Mais Mon baiser N'a toujours pas franchi Ses lèvres.. Ni l'amour Ses genoux serrés |
Nadej-isis- Nombre de messages : 958
Date d'inscription : 15/03/2010
symphonie des parfums
Symphonie des parfums
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés. -
Dans tous les chers et charmeurs parfums d’autrefois. -
Mes souvenirs chanteront sur des rythmes doux, et me berceront sans réveiller les regrets.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée,
Et que le vent hurle comme un fou,
Tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées,
Des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.
Et les rythmes et les parfums se confondront en une subtile et unique symphonie;
Les roses fanées se lèveront superbes et éclatantes,
Chantant avec leurs lèvres rouges les vieilles chansons aimées;
Elles s’enlaceront aux pâles jasmins et aux nénuphars couleur de lune;
Et je verrai passer leurs ombres miroitantes, comme en une ronde des robes de jeunes filles.
Les clochettes des liserons chanteront avec leurs parfums amers - les mortelles voluptés;
La violette à la robe de veuve dira les tendresses mystiques et les chères douleurs à jamais ignorées;
L’héliotrope avec son parfum vieillot et sa couleur défraîchie, fredonnera des gavottes, ressuscitant les belles dames poudrées qui danseront avec des mouvements lents et gracieux.
Musc minuscule et compliqué comme une arabesque,
Scabieuse, - reine des tristesses,
Opoponax dépravé comme une phrase de Chopin,
Muguet, - hymne à la gloire des séraphiques fraîcheurs,
La myrrhe solennelle, le mystérieux santal,
L’odeur du foin coupé, - sereine et splendide comme un soleil couchant,
Iris où pleurs l’âme des eaux dormantes,
Lilas aux subtils opiums,
L’amoureuse vanille et le chaud ambre gris
S’uniront en des accords grondants et berceurs - comme les orgues et comme les violons
Évoquant les visions cruelles et douces
Les extases évanouies, - les valses mortes, - les cassolettes éteintes et les lunes disparues.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée;
Et que le vent hurle comme un fou, tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.
Marie Krysinska, Rythmes pittoresques
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés. -
Dans tous les chers et charmeurs parfums d’autrefois. -
Mes souvenirs chanteront sur des rythmes doux, et me berceront sans réveiller les regrets.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée,
Et que le vent hurle comme un fou,
Tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées,
Des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.
Et les rythmes et les parfums se confondront en une subtile et unique symphonie;
Les roses fanées se lèveront superbes et éclatantes,
Chantant avec leurs lèvres rouges les vieilles chansons aimées;
Elles s’enlaceront aux pâles jasmins et aux nénuphars couleur de lune;
Et je verrai passer leurs ombres miroitantes, comme en une ronde des robes de jeunes filles.
Les clochettes des liserons chanteront avec leurs parfums amers - les mortelles voluptés;
La violette à la robe de veuve dira les tendresses mystiques et les chères douleurs à jamais ignorées;
L’héliotrope avec son parfum vieillot et sa couleur défraîchie, fredonnera des gavottes, ressuscitant les belles dames poudrées qui danseront avec des mouvements lents et gracieux.
Musc minuscule et compliqué comme une arabesque,
Scabieuse, - reine des tristesses,
Opoponax dépravé comme une phrase de Chopin,
Muguet, - hymne à la gloire des séraphiques fraîcheurs,
La myrrhe solennelle, le mystérieux santal,
L’odeur du foin coupé, - sereine et splendide comme un soleil couchant,
Iris où pleurs l’âme des eaux dormantes,
Lilas aux subtils opiums,
L’amoureuse vanille et le chaud ambre gris
S’uniront en des accords grondants et berceurs - comme les orgues et comme les violons
Évoquant les visions cruelles et douces
Les extases évanouies, - les valses mortes, - les cassolettes éteintes et les lunes disparues.
Tandis que le morne et spléenétique hiver pleure sur la terre inconsolée;
Et que le vent hurle comme un fou, tordant brutalement les membres grêles des ormes et des peupliers,
Je veux m’endormir dans le parfum des roses fanées, des sachets vieillis, des encens lointains et oubliés.
Marie Krysinska, Rythmes pittoresques
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Parfums de lilas
Parfums de lilas
Je rêve de terres lointaines
Où le soleil ne
brûle pas,
Où dans la mousse des fontaines
Éclosent d'étranges
lilas
Dont la prodigue inflorescence
A travers l'eau d'un
arc-en-ciel
S'irise de parme et de miel
Sous des lueurs
d'incandescence.
Fraîche est la nuit sous les étoiles...
Cueillant
ton souffle sur mes bras
Je rêve de terres lointaines
Où
m'endormir sous les lilas.
Maryse
ABRAN-PENGRECH
Je rêve de terres lointaines
Où le soleil ne
brûle pas,
Où dans la mousse des fontaines
Éclosent d'étranges
lilas
Dont la prodigue inflorescence
A travers l'eau d'un
arc-en-ciel
S'irise de parme et de miel
Sous des lueurs
d'incandescence.
Fraîche est la nuit sous les étoiles...
Cueillant
ton souffle sur mes bras
Je rêve de terres lointaines
Où
m'endormir sous les lilas.
Maryse
ABRAN-PENGRECH
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
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