poèmes larmes
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poèmes larmes
J'ai pleuré des larmes Hier encore mon cœur allait bien je ne sais pas ce qui a changé pourtant tu es toujours aussi loin peut-être suis-je en train de changer. Tu es encore présent dans mes peines et dans les larmes que je pleure dans le sang qui gorge mes veines autant que dans le parfum de mes peurs. Tu t'insères dans mes intuitions en leur donnant du sens tu m'accroches à mes passions contrôles ce à quoi je pense. Hier encore j'ai pleuré des larmes c'était comme si à chaque instant une goutte de ton sang me quittait. Elles me hurlaient de t'oublier que ça ne valait pas la peine mes espoirs sont effondrés ça ne vaut pas la peine. Il me quittait ce poison fatal de mes yeux il fuyait apeuré il tombait en douces rafales comme si tu t'y étais noyé. Comme si dans mon cœur tu n'avais pas trouvé le réconfort comme si comme un voleur tu n'avais pas trouvé le coffre fort. Comme si tu n'avais pas trouvé dans mon âme imprégnée de toi la capacité tant recherchée celle de t'abandonner à moi. Hier encore j'ai pleuré des larmes c'était comme si à chaque instant une goutte de ton sang me quittait. Demain encore je pleurerai des larmes ce sera comme si à chaque instant une goutte de ton sang me quittait. Pour l'éternité. |
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
MES PLEURS
MES PLEURS
À
mes fils Jorge Fabián et Manuel
J’ai rompu tant
de brises avec mes pleurs,
j’ai pleuré briser jusqu’au matin
et brisant la
mer j’ai pleuré déchaîné
et j’ai conquis le monde avec ces pleurs.
Pleurs d’amour,
pleurs de furie, stupides pleurs.
Cloué dans la douleur d’autrui j’ai pleuré
d’épouvante.
Ouvert à ma douleur, je pleurais des cristaux.
Je t’aimais
tant que j’ai même pleuré d’amour.
Et puis les
vendanges, le vin trouble,
la larme rubis, diamant amoureux,
ton corps
comme tombé mais en train de voler.
Chaque pleur me
rappelle un amour,
tous les pleurs un seul, en train de pleurer.
J’arrache de mes
yeux les dernières perles
et je les mange pour continuer à pleurer.
Pleurant comme
un bœuf, comme une vache, un veau égorgé.
Source exilée de
l’eau,
je pleure ces vieux fers, je pleure des oxydes,
larmes plaintives
brisées par l’amour,
comme sorties d’un bandonéon blessé.
Belle larme
cachée je la garde pour moi,
pour si un jour quelqu’un en a besoin,
alors,
même si je l’aime, je pleurerai cette larme.
Et cette autre larme nue
qui
ne désire pas nous abandonner
pour être pleurée encore une fois.
Amour de larmes,
pleurs d’océans,
cataractes de perles disparues,
fleuve majestueux tombant
dans mes yeux.
Larmes
de l’alcool, vinaigre, empoisonnées,
larmes de la haine jusqu’à
l’assassinat,
humide linceul de chaux ardente,
yeux exorbités par la
surprise
de se voir en train de brûler, vifs, dans la chaux.
C’était une
larme forte celle que je pleurais,
larmes d’une guerre, une mort
violente,
larmes tragiques de l’exil.
Fils, Père, Mère, tout le monde
pleurait.
Il y avait à cet instant des larmes à profusion.
Parfois, pour se
souvenir d’avoir tant souffert,
nous pleurions et nous pleurions, mais sans
motifs.
C’était un pleur ouvert, rythme, musique.
Quand nous
pleurions pour rien,
chaque larme éprouvait de la compassion pour
elle-même,
elles tombaient avec délicatesse, avec élégance.
Elles n’en
finissaient jamais de tomber
et c’était superbe de les voir danser
d’amour,
tombant sans tomber, douce danse du sexe.
Vins obscurs,
liqueurs aromatiques,
mers embaumées dans les yeux,
raz-de-marée retenus
dans le regard.
Je viens du
centre même de l’eau,
pleurer une douleur aussi grande que le monde.
Il y a des
choses qui ne laissent pas d’espoirs,
ce sont des choses comme la glace face
au soleil.
Comme vouloir trouver, dans une mer lointaine,
apporté par les
vagues,
ce baiser, de cet amour perdu,
où nous n’avions pas encore appris
à pleurer.
Aujourd’hui je
pleurerai les choses non pleurées.
Un amour, une mort, cette
ivresse.
Musiques de la douleur, pleurs aimés,
tendres petites eaux de
l’enfance,
lac caché parmi les arbres,
où les amoureux se noient de tant
pleurer.
Larmes comme des
pierres précipitées,
montagne tombée sur la beauté,
soie perforée par les
balles du temps,
couvrant mes yeux, déjà fermés pour dormir.
Une petite larme
traverse l’avenir,
arrache un œil à la nuit
et le serre très fort contre
son cœur
et la nuit commence à pleurer,
larmes d’un continent
perdu.
Pleur ou femme.
Labyrinthe, eau sans retour,
lumière
perdue,
faim non rassasiée, ouverte.
Je pleure ce
vers maintenant
parce que le chant se termine.
Mon eau, à moi,
pour mes choses.
Cette douleur à moi, de l’univers en moi.
Des pleurs
pleurés j’écris dans le poème
pour une mort en moi qui se répète.
de MIGUEL OSCAR
MENASSA
Traduit
de l’espagnol par Claire Deloupy
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
ne pleure pas
ne pleure pas ,ma lune tu inonderas ce monde
ne pleure pas,tes larmes sont
des perles rondes
ne pleure pas,tes larmes sont des gouttes d'or
ne pleure
pas,tes larmes dont a besoin mon corps
ne pleure pas,tu es la Nymphe et
je suis ton Adonis
ne pleure pas,tu es ma fille et je suis ton fils
ne
pleure pas,tu dois être pour toujours heureuse
ne pleure pas,tes larmes ma
belle sont précieuses
ne pleure pas,éloignes-toi de la tristesse
ne
pleure pas,tu es la mère de la gentillesse
ne pleure pas,tes mirettes ne
méritent pas être torturés
ne pleure pas, tu seras par la tristesse
capturée
ne pleure pas,tout le monde pleura avec toi
ne pleure pas,tu
es la reine de ce monde et je suis le roi
ne pleure pas,ta tristesse me
déchire le coeur
ne pleure pas,ta gaieté me rend le coeur plein du
bonheur
ne pleure pas,toute la musique du monde sera triste
ne pleure
pas,à cause de tes larmes sera vétuste
ne pleure pas,la joie sera perdue dans
ce monde amer
ne pleure pas,tu es la belle ,la douce et la seule
amande
ne pleure pas,tu es plus importante que l'importance
ne pleure
pas,tu es la seule épreuve de mon existence
ne pleure pas,ne pleure pas,ne
pleure pas,
ne pleure pas,tu es une Nymphe sans larme
ne pleure pas,tes larmes sont
des perles rondes
ne pleure pas,tes larmes sont des gouttes d'or
ne pleure
pas,tes larmes dont a besoin mon corps
ne pleure pas,tu es la Nymphe et
je suis ton Adonis
ne pleure pas,tu es ma fille et je suis ton fils
ne
pleure pas,tu dois être pour toujours heureuse
ne pleure pas,tes larmes ma
belle sont précieuses
ne pleure pas,éloignes-toi de la tristesse
ne
pleure pas,tu es la mère de la gentillesse
ne pleure pas,tes mirettes ne
méritent pas être torturés
ne pleure pas, tu seras par la tristesse
capturée
ne pleure pas,tout le monde pleura avec toi
ne pleure pas,tu
es la reine de ce monde et je suis le roi
ne pleure pas,ta tristesse me
déchire le coeur
ne pleure pas,ta gaieté me rend le coeur plein du
bonheur
ne pleure pas,toute la musique du monde sera triste
ne pleure
pas,à cause de tes larmes sera vétuste
ne pleure pas,la joie sera perdue dans
ce monde amer
ne pleure pas,tu es la belle ,la douce et la seule
amande
ne pleure pas,tu es plus importante que l'importance
ne pleure
pas,tu es la seule épreuve de mon existence
ne pleure pas,ne pleure pas,ne
pleure pas,
ne pleure pas,tu es une Nymphe sans larme
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
Re: poèmes larmes
J'éssuie tes larmes. J'essuie tes larmes Qui ruissellent Sur tes joues Scintillant Comme des perles . J'essuie tes larmes Qui brillent Dans tes yeux Comme des étoiles J'essuie tes larmes Qui se déversent Comme des braises Et brulent mon coeur. J'essuie tes larmes Pour ne plus te voir Pleurer... |
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Quelqu'un pleure dans le silence
Emile NELLIGAN
Quelqu'un pleure dans le silence
Quelqu'un pleure dans le silence
Morne des nuits d'avril ;
Quelqu'un pleure la somnolence
Longue de son exil ;
Quelqu'un pleure sa douleur
Et c'est mon coeur !
Quelqu'un pleure dans le silence
Quelqu'un pleure dans le silence
Morne des nuits d'avril ;
Quelqu'un pleure la somnolence
Longue de son exil ;
Quelqu'un pleure sa douleur
Et c'est mon coeur !
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Si les pleurs douloureux...
Si les pleurs douloureux, si les tristes complaintes
Si les pleurs douloureux, si les tristes complaintes,
Si les
mortels sanglots, si les regrets cuisants,
Si les fières fiertés, si les
ennuis nuisants,
Si les funestes cris, si les rigueurs non
feintes,
Si les maux outrageux, si les dures atteintes,
Si les noires
fureurs, si les gémissements,
Si les soupirs profonds, si les âpres
tourments,
Si les afflictions, si les ardeurs contraintes,
Si la
sainte raison, si la douce amitié,
Si l'honneur désireux doit mouvoir à
pitié,
Vous devez (il est temps) de m'être favorable.
Par vous à tous
moments je meurs tout insensé,
Trois fois maudit Amour, méchant, qui eût
pensé
Que ta puissance eût pu me rendre misérable ?
samuel samhoun- Nombre de messages : 724
loisirs : écrire, marcher,voyager
Humeur : changeante !
Date d'inscription : 22/06/2008
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