Anne Piola - Artiste Peintre Equestre
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Nadej-isis- Nombre de messages : 958
Date d'inscription : 15/03/2010
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Anne Piola - Artiste Peintre Equestre
Dans la mythologie Celte, Epona était la déesse des chevaux. Anne Piola aime à dire qu'Epona s'est, peut-être un jour, penchée sur son berceau, escortée par la joyeuse sarabande du Petit Peuple.
A la maternelle déjà, ses cahiers d'exercices se couvrent de chevaux, de licornes et d'êtres ailés étranges. Crin Blanc, Gripoil, l'Etalon noir et Pégase occupent ses rêves qui se peuplent de vols de dragons, de fées et autres sylphes. Ses écrits ne parlent que de ce monde étrange et, biensur, elle ne dessine que ça. Elle rêve du cheval fabuleux, le plus beau de tous, le plus rapide, le plus sauvage. Au collège, elle grave éperduement des cavalcades sur ses bureaux. Peut-être y sont-elles toujours... Que ça, mais surtout que des chevaux, mais ses chevaux ont une aura étrange propre aux seuls êtres magiques. Pour elle, se sont des chevaux d'un autre monde, des chevaux de rêve. Les chevaux dont elle rêve.
Dans la verte campagne du Vaucluse où elle est née voilà 32 années, les poneys et les chevaux du centre équestre voisin lui apprennent la vie au rythme de leur galop et du temps. Une vie où l'être de ses rêves fantasmagoriques se dévoile, se révèle, dans toute sa splendeur mais aussi dans toute sa fureur. Elle n'en est que plus fascinée, que plus amoureuse.
Pour assouvir sa passion dévorante, elle fait souvent l'école buissonnière, sur les plateaux lozériens, dans les forêts de l'Ardèche où elle a vu, dit-elle, d'étranges choses. Hantée, Anne finit par abandonner le lycée, où elle s'ennuie et s'étiole, pour apprendre le dur métier de cavalier-soigneur. Dès lors, elle vit sa passion à cent pour cent. A 17 ans, elle devient le chef de tout un troupeau de chevaux de trait dans une ferme élevage du Vaucluse. Elle rêve éveillée parmi les pur-sang arabes d'un élevage réputé, si bien que ces créatures dit «Buveurs de vent» resteront sont inspiration principale bien que son coeur appartienne aux chevaux d'Espagne, ces danseurs au panache royal, nobles et magnifiques. Avec eux, dans une «acienda» d'Apt, elle a connu «sa communion avec le dieu des chevaux, le cheval des roi». Avec eux, elle a dansé, a été tour à tour chevalier et barbare, cavalière andalouse et écuyere de Haute Ecole. Elle vivait enfin ses rêves de gosse ! Elle a connu l'Art équestre, celui enseigné par des maîtres uniquement aux rois et aux princes. Centaure, elle l'était enfin ! Sa voie était toute tracée. Mais à 20 ans, une superbe jument andalouse, Serenata, brise son rêve, sa carrière équestre montant dans le milieu du spectacle équestre. C'est l'accident. Grave. Anne est brisée, son bassin est brisé. Deux ans durant, elle ne verra les chevaux que de son lit d'hôpital, de son fauteuil roulant et du bord des carrières de dressage.
Mais les chevaux sont là, dans sa tête, dans son coeur, dans son corps, toujours plus fous. Alors, elle se met à la peinture, la vraie, à l'huile. "Je veux, dit-elle, que l'on voit comme je les vois, leurs naseaux dilatés, leur regard de feu. L'oeil, je le fais toujours en dernier, exorbité, peureux, furieux, curieux et surtout, sauvage. Peut-être parce que l'oeil de Serenata était comme ça lorsque, couchée sur moi, elle me regardait..." Ses toiles se peuplent bientôt d'autres êtres, et les dragons y crachent leur feu, les centaures s'y battent et toujours, les fées se cachent parmi les feuilles des sous bois.
Jean-Jacques BARLOY, Docteur Es Science pour Animaux Magazine
A la maternelle déjà, ses cahiers d'exercices se couvrent de chevaux, de licornes et d'êtres ailés étranges. Crin Blanc, Gripoil, l'Etalon noir et Pégase occupent ses rêves qui se peuplent de vols de dragons, de fées et autres sylphes. Ses écrits ne parlent que de ce monde étrange et, biensur, elle ne dessine que ça. Elle rêve du cheval fabuleux, le plus beau de tous, le plus rapide, le plus sauvage. Au collège, elle grave éperduement des cavalcades sur ses bureaux. Peut-être y sont-elles toujours... Que ça, mais surtout que des chevaux, mais ses chevaux ont une aura étrange propre aux seuls êtres magiques. Pour elle, se sont des chevaux d'un autre monde, des chevaux de rêve. Les chevaux dont elle rêve.
Dans la verte campagne du Vaucluse où elle est née voilà 32 années, les poneys et les chevaux du centre équestre voisin lui apprennent la vie au rythme de leur galop et du temps. Une vie où l'être de ses rêves fantasmagoriques se dévoile, se révèle, dans toute sa splendeur mais aussi dans toute sa fureur. Elle n'en est que plus fascinée, que plus amoureuse.
Pour assouvir sa passion dévorante, elle fait souvent l'école buissonnière, sur les plateaux lozériens, dans les forêts de l'Ardèche où elle a vu, dit-elle, d'étranges choses. Hantée, Anne finit par abandonner le lycée, où elle s'ennuie et s'étiole, pour apprendre le dur métier de cavalier-soigneur. Dès lors, elle vit sa passion à cent pour cent. A 17 ans, elle devient le chef de tout un troupeau de chevaux de trait dans une ferme élevage du Vaucluse. Elle rêve éveillée parmi les pur-sang arabes d'un élevage réputé, si bien que ces créatures dit «Buveurs de vent» resteront sont inspiration principale bien que son coeur appartienne aux chevaux d'Espagne, ces danseurs au panache royal, nobles et magnifiques. Avec eux, dans une «acienda» d'Apt, elle a connu «sa communion avec le dieu des chevaux, le cheval des roi». Avec eux, elle a dansé, a été tour à tour chevalier et barbare, cavalière andalouse et écuyere de Haute Ecole. Elle vivait enfin ses rêves de gosse ! Elle a connu l'Art équestre, celui enseigné par des maîtres uniquement aux rois et aux princes. Centaure, elle l'était enfin ! Sa voie était toute tracée. Mais à 20 ans, une superbe jument andalouse, Serenata, brise son rêve, sa carrière équestre montant dans le milieu du spectacle équestre. C'est l'accident. Grave. Anne est brisée, son bassin est brisé. Deux ans durant, elle ne verra les chevaux que de son lit d'hôpital, de son fauteuil roulant et du bord des carrières de dressage.
Mais les chevaux sont là, dans sa tête, dans son coeur, dans son corps, toujours plus fous. Alors, elle se met à la peinture, la vraie, à l'huile. "Je veux, dit-elle, que l'on voit comme je les vois, leurs naseaux dilatés, leur regard de feu. L'oeil, je le fais toujours en dernier, exorbité, peureux, furieux, curieux et surtout, sauvage. Peut-être parce que l'oeil de Serenata était comme ça lorsque, couchée sur moi, elle me regardait..." Ses toiles se peuplent bientôt d'autres êtres, et les dragons y crachent leur feu, les centaures s'y battent et toujours, les fées se cachent parmi les feuilles des sous bois.
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