nuit estivale à Nérac
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nuit estivale à Nérac
La nuit était chaude et souvent je regardais les flammes
Du feu qui crépitait sur la berge, allumé par les mariniers
Ils avaient amarrés les péniches et on voyait les femmes
s’affairer à étendre leurs linges mouillé sous la nuit étoilée
J’aimais infiniment ces soirées où lentement se promenaient
les couples que la chaleur du soir avait sorti de leur maison.
Ils se mêlaient spontanément aux chants joyeux des bateliers
et venaient manger après chez nous une glace vanille et citron
Nous écoutions le chant mélodieux de la belle et verte Baïse
qui traînait à Nérac, ses flots noirs où se mirait la froide lune.
Les chiens vagabonds recherchaient nez au sol une promise
l’air était propice aux belles amours d’été et à la bonne fortune
mon long tablier bleu battant mes chevilles douloureuses,
par la fenêtre m’arrivaient des estivants les voix joyeuses
qui, sur la terrasse éclairée parlaient et dégustaient en riant
galettes savoureuses et glaces à plus d’un parfum tentant.
Je fredonnais souvent une vieille chanson de Piaf qui disait
je me souviens:« moi j’essuies les verres au fond du café »
et dans le matin indigo, tous les feux éteints et ménage fait,
je humais les odeurs que la nuit exhalait et allais me coucher
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Du feu qui crépitait sur la berge, allumé par les mariniers
Ils avaient amarrés les péniches et on voyait les femmes
s’affairer à étendre leurs linges mouillé sous la nuit étoilée
J’aimais infiniment ces soirées où lentement se promenaient
les couples que la chaleur du soir avait sorti de leur maison.
Ils se mêlaient spontanément aux chants joyeux des bateliers
et venaient manger après chez nous une glace vanille et citron
Nous écoutions le chant mélodieux de la belle et verte Baïse
qui traînait à Nérac, ses flots noirs où se mirait la froide lune.
Les chiens vagabonds recherchaient nez au sol une promise
l’air était propice aux belles amours d’été et à la bonne fortune
mon long tablier bleu battant mes chevilles douloureuses,
par la fenêtre m’arrivaient des estivants les voix joyeuses
qui, sur la terrasse éclairée parlaient et dégustaient en riant
galettes savoureuses et glaces à plus d’un parfum tentant.
Je fredonnais souvent une vieille chanson de Piaf qui disait
je me souviens:« moi j’essuies les verres au fond du café »
et dans le matin indigo, tous les feux éteints et ménage fait,
je humais les odeurs que la nuit exhalait et allais me coucher
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TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
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