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UNE NUIT... D'EVASION

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UNE NUIT... D'EVASION Empty UNE NUIT... D'EVASION

Message par kacem_loubay Sam 20 Mar - 8:48

UNE NUIT... D'EVASION

21 MARS
JOURNEE MONDIALE DE LA POESIE


Mesdames, messieurs n’applaudissez pas, patientez un peu
Nous violons cet espace nocturne par nos lectures
Nous vivons avec chaleur la climatisation de la poésie
Nous ornons les dômes de linéarité et d’arabesques
Et cette nuit est une nuit unique dans cet hôtel
Où la verve des vers embrasse les verres levés
Où les yeux voyagent dans d’autres dimensions


La poésie s’embarque dans différents Océans
Entre la plénitude des vagues et la bleutée du ciel
Entre la furie rageuse, la fureur de la terre de sang
Allons, levons nos verres pour la résurrection de la poésie
Sortons de l’obsession de nos lectures, de nos démarches
Donnons à nos rimes le rythme et la force de l’envol
A chacun de nous l’exorcisation des mots et des maux

Qu’en dehors de cette enceinte très enflammée
Notre muse s’amuse à fréquenter les ombres
Elle convoite nos filles dans l’orée de l’absence …


Mesdames notre simple source de jouvence vieillit
Voyez ces files qui s’accrochent aux trottoirs
Plongez dans ces yeux maquillés par l’éternelle attente
Le prince charmant n’est plus de retour comme promis
Leïla piétine sa blanche robe brodée de mariée
Kaïss renie à jamais son propre engagement …
Son reste de corps gît quelque part au fond de la mer
Théâtre – pieuvre des centaines de nos tragédies …


Ne sentez – vous pas l’alchimie des parfums exotiques
De nos femmes qui fuient la suffocation des quatre murs
Interceptez ces regards fuyants au – delà des montagnes
Au – delà de ces monts arides, des tombes sans stèles…
Vous pouvez lire dans ces yeux le parchemin de l’évasion
Nos filles ne sont plus nos filles, elles deviennent autres


Messieurs, vous voyez, je lève une fois de plus l’ancre
Ma barque est aussi légère qu’une planche d’épave
Je suis là parmi vous et pourtant je suis ailleurs
L’influx de mes vers versatiles oscille constamment
Il monte en une ascension vertigineuse vers le ciel opaque
Que demeurent nos poètes, que s’élèvent nos voix
Cette nuit est une nuit unique dans cet hôtel


La brise s’évade pour célébrer la climatisation de la poésie
Que nos rêves s’enlacent, que nos rimes s’épousent
Que le fleuve remonte à la surface, qu’il se promène
Qu’il renoue avec les arbres, et l’ondulation du vent
L’Oum – Er – Rbia désire reprendre sa narration
A force d’oubli, il oublie le nombre de ses nuits solitaires

Shéhérazade dort quelque part dans une villa ensoleillée
Quelqu’un l’a conviée pour des noces de sang
La cité a perdu sa virginité, on ne cesse de la maquiller


Pleure Ô fleuve obscur sur tes rivages longtemps désolés !
Chante pour nous ta dernière complainte de tes cavaliers
Ou une de tes sérénades les plus riches, les plus aimées
La nuit n’est plus ta nuit, efface pour l’instant tes pleurs …
Charrie de ton ventre avorté la fluidité de ton encre
Fais-nous vivre, rêver, savourer l’harmonie de la poésie
Tes habitants sont des poètes errants, des troubadours
Toute une anthologie est encore ancrée dans ton amnésie
Cherche la petite faille de ton lourd portail verrouillé
Ils sombrent tous en dehors de ces murs illuminés
Vivent de mots fermés, quadrillés, cadrés de l’oisiveté
Ils sont devenus avec le temps de vrais cruciverbistes
Les uns demeurent dans l’horizontalité des maux du siècle
D’autres se hissent dans la verticalité du rêve hors portée
D’autres encore prennent l’élan pour l’invisible axe oblique
Esquissent en alpinistes déçus l’exploration intemporelle


Silence maudit poète, écrase ta rébellion contagieuse
Tu divagues à l’embouchure du fleuve et de tes jours …
Je rêve de franchir le cap de mon ultime incarcération
Je rêve d’être ailleurs en-dehors de ces voix modulées
Je porte en moi et vis depuis des siècles un double exil
Il est visible sur mon visage tuméfié et sillonne mes rides
Et chaque cheveu gris en porte le vrai tatouage indélébile
On vit sa canicule intérieure dans la canicule de l’été
Dans cette enceinte pour des heures elle s’est enfuie
Que vive la poésie, que les poètes peignent d’autres toiles

Quelque part la lune joue à la marelle avec les étoiles

Mesdames, messieurs, je change une fois de plume
Je m’en vais au gré de mes pérégrinations ininterrompues
Je clame haut que ma cité est une sépulture à ciel ouvert
Chaque jour en ensevelit autant de souvenirs, de livres
On décapite le reflet émouvant de mille et une images
On détruit nos rares arbres pour du béton armé
On aiguise le reste de nos visions aux grilles rouillées
Nous vivons à la cadence des chimères de nos mots


Souris fleuve, on a besoin de sourires et de rires
Enfourche ton étalon délaissé, chevauche partout
Dévale les pentes, tire ta mitraille vers l’iris du ciel
Regarde, purifie ton cœur, élève le reste de ton âme
Dans l’hôtel on vit les dernières séquences de la poésie...


Applaudissez mesdames, messieurs le voyage prend fin
Ma mémoire rebelle va changer de nouveau de trottoir
Nous avons volé d’une soirée quelques heures fugitives
Dans cet hôtel on a vécu la climatisation de la poésie
En dehors de cet espace la vie continue son parcours
Et des milliers de poètes inconnus foulent l’absence
Levons nos verres, croisons nos vers embaumés
Cité, attends, je sors de cette atmosphère poétisée
Je vais rejoindre la foule anonyme de tes murs dépoétisés

©️ kacem loubay
Dimanche 15 Juillet 2001
Khénifra / Maroc
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Dernière édition par kacem_loubay le Sam 20 Mar - 22:31, édité 4 fois
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Message par Iness Sam 20 Mar - 14:50

kacem_loubay a écrit:UNE NUIT... D'EVASION

21 MARS
JOURNEE MONDIALE DE LA POESIE


Mesdames, messieurs n’applaudissez pas, patientez un peu
Nous violons cet espace nocturne par nos lectures
Nous vivons avec chaleur la climatisation de la poésie
Nous ornons les dômes de linéarité et d’arabesques
Et cette nuit est une nuit unique dans cet hôtel
Où la verve des vers embrasse les verres levés
Où les yeux voyagent dans d’autres dimensions


La poésie s’embarque dans différents Océans
Entre la plénitude des vagues et la bleutée du ciel
Entre la furie rageuse, la fureur de la terre de sang
Allons, levons nos verres pour la résurrection de la poésie
Sortons de l’obsession de nos lectures, de nos démarches
Donnons à nos rimes le rythme et la force de l’envol
A chacun de nous l’exorcisation des mots et des maux

Qu’en dehors de cette enceinte très enflammée
Notre muse s’amuse à fréquenter les ombres
Elle convoite nos filles dans l’orée de l’absence …


Mesdames notre simple source de jouvence vieillit
Voyez ces files qui s’accrochent aux trottoirs
Plongez dans ces yeux maquillés par l’éternelle attente
Le prince charmant n’est plus de retour comme promis
Leïla piétine sa blanche robe brodée de mariée
Kaïss renie à jamais son propre engagement …
Son reste de corps gît quelque part au fond de la mer
Théâtre – pieuvre des centaines de nos tragédies …


Ne sentez – vous pas l’alchimie des parfums exotiques
De nos femmes qui fuient la suffocation des quatre murs
Interceptez ces regards fuyants au – delà des montagnes
Au – delà de ces monts arides, des tombes sans stèles…
Vous pouvez lire dans ces yeux le parchemin de l’évasion
Nos filles ne sont plus nos filles, elles deviennent autres


Messieurs, vous voyez, je lève une fois de plus l’ancre
Ma barque est aussi légère qu’une planche d’épave
Je suis là parmi vous et pourtant je suis ailleurs
L’influx de mes vers versatiles oscille constamment
Il monte en une ascension vertigineuse vers le ciel opaque
Que demeurent nos poètes, que s’élèvent nos voix
Cette nuit est une nuit unique dans cet hôtel


La brise s’évade pour célébrer la climatisation de la poésie
Que nos rêves s’enlacent, que nos rimes s’épousent
Que le fleuve remonte à la surface, qu’il se promène
Qu’il renoue avec les arbres, et l’ondulation du vent
L’Oum – Er – Rbia désire reprendre sa narration
A force d’oubli, il oublie le nombre de se nuits solitaires

Shéhérazade dort quelque part dans une villa ensoleillée
Quelqu’un l’a conviée pour des noces de sang
La cité a perdu sa virginité, on ne cesse de la maquiller


Pleure Ô fleuve obscur sur tes rivages longtemps désolés !
Chante pour nous ta dernière complainte de tes cavaliers
Ou une de tes sérénades les plus riches, les plus aimées
La nuit n’est plus ta nuit, efface pour l’instant tes pleurs …
Charrie de ton ventre avorté la fluidité de ton encre
Fais-nous vivre, rêver, savourer l’harmonie de la poésie
Tes habitants sont des poètes errants, des troubadours
Toute une anthologie est encore ancrée dans ton amnésie
Cherche la petite faille de ton lourd portail verrouillé
Ils sombrent tous en dehors de ces murs illuminés
Vivent de mots fermés, quadrillés, cadrés de l’oisiveté
Ils sont devenus avec le temps de vrais cruciverbistes
Les uns demeurent dans l’horizontalité des maux du siècle
D’autres se hissent dans la verticalité du rêve hors portée
D’autres encore prennent l’élan pour l’invisible axe oblique
Esquissent en alpinistes déçus l’exploration intemporelle


Silence maudit poète, écrase ta rébellion contagieuse
Tu divagues à l’embouchure du fleuve et de tes jours …
Je rêve de franchir le cap de mon ultime incarcération
Je rêve d’être ailleurs en-dehors de ces voix modulées
Je porte en moi et vis depuis des siècles un double exil
Il est visible sur mon visage tuméfié et sillonne mes rides
Et chaque cheveu gris en porte le vrai tatouage indélébile
On vit sa canicule intérieure dans la canicule de l’été
Dans cette enceinte pour des heures elle s’est enfuie
Que vive la poésie, que les poètes peignent d’autres toiles

Quelque part la lune joue à la marelle avec les étoiles

Mesdames, messieurs, je change une fois de plume
Je m’en vais au gré de mes pérégrinations ininterrompues
Je clame haut que ma cité est une sépulture à ciel ouvert
Chaque jour en ensevelit autant de souvenirs, de livres
On décapite le reflet émouvant de mille et une images
On détruit nos rares arbres pour du béton armé
On aiguise le reste de nos visions aux grilles rouillées
Nous vivons à la cadence des chimères de nos mots


Souris fleuve, on a besoin de sourires et de rires
Enfourche ton étalon délaissé, chevauche partout
Dévale les pentes, tire ta mitraille vers l’iris du ciel
Regarde, purifie ton cœur, élève le reste de ton âme
Dans l’hôtel on vit les dernières séquences de la poésie...


Applaudissez mesdames, messieurs le voyage prend fin
Ma mémoire rebelle va changer de nouveau de trottoir
Nous avons volé d’une soirée quelques heures fugitives
Dans cet hôtel on a vécu la climatisation de la poésie
En dehors de cet espace la vie continue son parcours
Et des milliers de poètes inconnus foulent l’absence
Levons nos verres, croisons nos vers embaumés
Cité, attends, je sors de cette atmosphère poétisée
Je vais rejoindre la foule anonyme de tes murs dépoétisés

©️ kacem loubay
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MERCI & BRAVO pour cette belle lecture kacem
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Message par sherazed Sam 20 Mar - 17:02

kacem_loubay a écrit:UNE NUIT... D'EVASION

21 MARS
JOURNÉE MONDIALE DE LA POÉSIE


Mesdames, messieurs n’applaudissez pas, patientez un peu
Nous violons cet espace nocturne par nos lectures
Nous vivons avec chaleur la climatisation de la poésie
Nous ornons les dômes de linéarité et d’arabesques
Et cette nuit est une nuit unique dans cet hôtel
Où la verve des vers embrasse les verres levés
Où les yeux voyagent dans d’autres dimensions


La poésie s’embarque dans différents Océans
Entre la plénitude des vagues et la bleutée du ciel
Entre la furie rageuse, la fureur de la terre de sang
Allons, levons nos verres pour la résurrection de la poésie
Sortons de l’obsession de nos lectures, de nos démarches
Donnons à nos rimes le rythme et la force de l’envol
A chacun de nous l’exorcisation des mots et des maux

Qu’en dehors de cette enceinte très enflammée
Notre muse s’amuse à fréquenter les ombres
Elle convoite nos filles dans l’orée de l’absence …


Mesdames notre simple source de jouvence vieillit
Voyez ces files qui s’accrochent aux trottoirs
Plongez dans ces yeux maquillés par l’éternelle attente
Le prince charmant n’est plus de retour comme promis
Leïla piétine sa blanche robe brodée de mariée
Kaïss renie à jamais son propre engagement …
Son reste de corps gît quelque part au fond de la mer
Théâtre – pieuvre des centaines de nos tragédies …


Ne sentez – vous pas l’alchimie des parfums exotiques
De nos femmes qui fuient la suffocation des quatre murs
Interceptez ces regards fuyants au – delà des montagnes
Au – delà de ces monts arides, des tombes sans stèles…
Vous pouvez lire dans ces yeux le parchemin de l’évasion
Nos filles ne sont plus nos filles, elles deviennent autres


Messieurs, vous voyez, je lève une fois de plus l’ancre
Ma barque est aussi légère qu’une planche d’épave
Je suis là parmi vous et pourtant je suis ailleurs
L’influx de mes vers versatiles oscille constamment
Il monte en une ascension vertigineuse vers le ciel opaque
Que demeurent nos poètes, que s’élèvent nos voix
Cette nuit est une nuit unique dans cet hôtel


La brise s’évade pour célébrer la climatisation de la poésie
Que nos rêves s’enlacent, que nos rimes s’épousent
Que le fleuve remonte à la surface, qu’il se promène
Qu’il renoue avec les arbres, et l’ondulation du vent
L’Oum – Er – Rbia désire reprendre sa narration
A force d’oubli, il oublie le nombre de se nuits solitaires

Shéhérazade dort quelque part dans une villa ensoleillée
Quelqu’un l’a conviée pour des noces de sang
La cité a perdu sa virginité, on ne cesse de la maquiller


Pleure Ô fleuve obscur sur tes rivages longtemps désolés !
Chante pour nous ta dernière complainte de tes cavaliers
Ou une de tes sérénades les plus riches, les plus aimées
La nuit n’est plus ta nuit, efface pour l’instant tes pleurs …
Charrie de ton ventre avorté la fluidité de ton encre
Fais-nous vivre, rêver, savourer l’harmonie de la poésie
Tes habitants sont des poètes errants, des troubadours
Toute une anthologie est encore ancrée dans ton amnésie
Cherche la petite faille de ton lourd portail verrouillé
Ils sombrent tous en dehors de ces murs illuminés
Vivent de mots fermés, quadrillés, cadrés de l’oisiveté
Ils sont devenus avec le temps de vrais cruciverbistes
Les uns demeurent dans l’horizontalité des maux du siècle
D’autres se hissent dans la verticalité du rêve hors portée
D’autres encore prennent l’élan pour l’invisible axe oblique
Esquissent en alpinistes déçus l’exploration intemporelle


Silence maudit poète, écrase ta rébellion contagieuse
Tu divagues à l’embouchure du fleuve et de tes jours …
Je rêve de franchir le cap de mon ultime incarcération
Je rêve d’être ailleurs en-dehors de ces voix modulées
Je porte en moi et vis depuis des siècles un double exil
Il est visible sur mon visage tuméfié et sillonne mes rides
Et chaque cheveu gris en porte le vrai tatouage indélébile
On vit sa canicule intérieure dans la canicule de l’été
Dans cette enceinte pour des heures elle s’est enfuie
Que vive la poésie, que les poètes peignent d’autres toiles

Quelque part la lune joue à la marelle avec les étoiles

Mesdames, messieurs, je change une fois de plume
Je m’en vais au gré de mes pérégrinations ininterrompues
Je clame haut que ma cité est une sépulture à ciel ouvert
Chaque jour en ensevelit autant de souvenirs, de livres
On décapite le reflet émouvant de mille et une images
On détruit nos rares arbres pour du béton armé
On aiguise le reste de nos visions aux grilles rouillées
Nous vivons à la cadence des chimères de nos mots


Souris fleuve, on a besoin de sourires et de rires
Enfourche ton étalon délaissé, chevauche partout
Dévale les pentes, tire ta mitraille vers l’iris du ciel
Regarde, purifie ton cœur, élève le reste de ton âme
Dans l’hôtel on vit les dernières séquences de la poésie...


Applaudissez mesdames, messieurs le voyage prend fin
Ma mémoire rebelle va changer de nouveau de trottoir
Nous avons volé d’une soirée quelques heures fugitives
Dans cet hôtel on a vécu la climatisation de la poésie
En dehors de cet espace la vie continue son parcours
Et des milliers de poètes inconnus foulent l’absence
Levons nos verres, croisons nos vers embaumés
Cité, attends, je sors de cette atmosphère poétisée
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Merci pour cet écrit engagé
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Message par kacem_loubay Sam 20 Mar - 23:03

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...Presque 10 ans d'existence de ce texte.
Chaque fois où j'évoque les pérépéties de l'enfantement je
me mets à réduire les distances. Refaire surface et voir que
la ville n'est plus la même, que ses habitants ne sont plus
les mêmes personnes fréquentées. On dirait qu'il y a eu une
vraie rupture devant l'expansion urbaine, devant un certain
exode massif et surtout un métissage au niveau de la
culture et des comportements. De cette lecture devant un
auditoire diversifié, j'ai su mettre en relief tous les ingrédients
socioculturels de la cité rouge.


Mes amitiés de l'autre rive
kacem_loubay
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Message par kacem_loubay Sam 20 Mar - 23:12

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...Comme tu as pu le constater j'ai mis dans le texte une certaine
ambiance, des personnages des " mille et une nuits... " , surtout
pour peindre la femme dans sa condition d'être. De la voilée à
cette autre " émancipée... ", le dérapage, les fausses conceptions,
le chômage, le témoignage du fleuve " narrateur témoin incorruptible..."
Dans le flux et le reflux des pensées.

Mes amitiés de l'autre rive
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Message par sarah Dim 21 Mar - 7:09

kacem_loubay a écrit:
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...Comme tu as pu le constater j'ai mis dans le texte une certaine
ambiance, des personnages des " mille et une nuits... " , surtout
pour peindre la femme dans sa condition d'être. De la voilée à
cette autre " émancipée... ", le dérapage, les fausses conceptions,
le chômage, le témoignage du fleuve " narrateur témoin incorruptible..."
Dans le flux et le reflux des pensées.

Mes amitiés de l'autre rive
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Bonjour à chacun ses points de vues qu'on respecte
Au plaisir du partage
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UNE NUIT... D'EVASION Empty Re: UNE NUIT... D'EVASION

Message par eric bourgeois Mer 2 Mar - 21:09

un récit-conte qui réussit à impliquer le lecteur dans la vision de l'auteur
mes amitiés.
à vous relire.
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