L'Angoisse
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L'Angoisse
L'angoisse.... Au fond de cette solitude, de cette souffrance, nulle voix humaine. Il n'y a guère que l'angoisse qui soit une certitude. La foi est à la fois certitude angoissée et angoisse certaine d'elle-même. Croire ou ne pas croire, telle que la question que pose Kierkegaard. La foi est décision, incertitude inhérente au choix subjectif, vérité pour moi : « Il s'agit de trouver une vérité qui soit une pour moi, de trouver l'idée pour laquelle je veux vivre ou mourir ». Puisque l'existence est désespérée (le désespoir naît de l'excès ou du manque de possibilité qui s'offre au moi dans sa confrontation à l'être), la foi est une espérance désespérée envers celui à qui tout est possible: « Espérant contre toute espérance, il crut... » dit saint Paul d'Abraham, le Chevalier de la foi (« Epîtres aux romains ») Elle est un mouvement en vertu de l'absurde, car c'est précisément lorsqu'il n'y a plus de raison de croire qu'elle prend tout son sens et sa valeur. C'est pourquoi la foi ne se prouve pas, elle s'éprouve dans l'épreuve sans que jamais on puisse savoir qu'il s'agit bien d'une épreuve. L'épreuve n'est rien d'autre que l'existence elle-même. Et puisqu'il n'y a pas d'existence sans croyance (en général), l'existence authentique est une croyance passionnée.
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Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 26/06/2008
Re: L'Angoisse
L'angoisse du vide
Conceptualiser l’angoisse inhérente au fonctionnement limite par les termes d’angoisse du vide plutôt que par ceux d’angoisse de perte d’objet permet d’articuler trois axes de réflexion : sémiologique, psychogénétique et métapsychologique. Le concept d’angoisse du vide permet, d’une part, de caractériser la nature a-signifiante du traumatisme originaire qui la fonde et, d’autre part, de spécifier l’angoisse-dépression actuelle, véritable désespérance, au sein des a-structurations psychiques qui en résultent. Il permet, par ses multiples résonances, de rendre compte d’une pathologie à causalité circulaire où le vide appelle le vide et dans laquelle le vertige (phobie du vide) n’est qu’épiphénomène. Cette hypothèse a été dégagée à partir d’une approche théorique de la problématique de l’état-limite, de la notion d’angoisse et de deux conditions de construction de l’espace psychique (la transitionnalité, la métaphore du nom-du-père), ainsi que d’une vignette clinique où la recherche active du vide est un mode de défense spécifique et de la phénoménologie du vertige. Nous l’avons testée auprès d’un sujet état-limite et de 4/5 sujets qui ont le vertige (la phobie du vide) à partir des épreuves de Rorschach et T.A.T. Les résultats semblent confirmer que les atteintes du narcissisme primaire sont la cause et la conséquence de la carence du symbolique, qui est aussi la cause et la conséquence des défaillances de la fonction de contenance. Nous avons pu mettre en évidence des signifiants formels pathologiques qui expliquent et illustrent l’altération des enveloppes psychiques. On a pu comprendre ainsi les dérives et déficiences du penser/fantasmer et leurs répercussions tant du point de vue topique, que dynamique et économique quand la forclusion même locale et/ou partielle du signifiant phallique empêche la métabolisation des traumatismes.
Au plaisir du partage de la lecture
Conceptualiser l’angoisse inhérente au fonctionnement limite par les termes d’angoisse du vide plutôt que par ceux d’angoisse de perte d’objet permet d’articuler trois axes de réflexion : sémiologique, psychogénétique et métapsychologique. Le concept d’angoisse du vide permet, d’une part, de caractériser la nature a-signifiante du traumatisme originaire qui la fonde et, d’autre part, de spécifier l’angoisse-dépression actuelle, véritable désespérance, au sein des a-structurations psychiques qui en résultent. Il permet, par ses multiples résonances, de rendre compte d’une pathologie à causalité circulaire où le vide appelle le vide et dans laquelle le vertige (phobie du vide) n’est qu’épiphénomène. Cette hypothèse a été dégagée à partir d’une approche théorique de la problématique de l’état-limite, de la notion d’angoisse et de deux conditions de construction de l’espace psychique (la transitionnalité, la métaphore du nom-du-père), ainsi que d’une vignette clinique où la recherche active du vide est un mode de défense spécifique et de la phénoménologie du vertige. Nous l’avons testée auprès d’un sujet état-limite et de 4/5 sujets qui ont le vertige (la phobie du vide) à partir des épreuves de Rorschach et T.A.T. Les résultats semblent confirmer que les atteintes du narcissisme primaire sont la cause et la conséquence de la carence du symbolique, qui est aussi la cause et la conséquence des défaillances de la fonction de contenance. Nous avons pu mettre en évidence des signifiants formels pathologiques qui expliquent et illustrent l’altération des enveloppes psychiques. On a pu comprendre ainsi les dérives et déficiences du penser/fantasmer et leurs répercussions tant du point de vue topique, que dynamique et économique quand la forclusion même locale et/ou partielle du signifiant phallique empêche la métabolisation des traumatismes.
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Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 26/06/2008
Re: L'Angoisse
L'anxiété peut être normale, voire nécessaire à la vie par sa fonction adaptative, ou au contraire pathologique et invalidante. Les limites entre la réaction anxieuse normale qui mobilise le sujet pour affronter une situation difficile et l'anxiété pathologique est floue.
On considère en général que l'anxiété est normale lorsqu'elle est bien tolérée par le sujet, qu'il peut la contrôler, qu'il ne la perçoit pas comme une souffrance excessive, qu'elle n'a pas de retentissement sur sa vie quotidienne et qu'elle est peu somatisée. L'anxiété normale est l'expérience que chacun de nous a vécue : peur avant un examen, inquiétude pour la santé d'un parent, réactions anxieuses lors d'accidents, de catastrophes... L'anxiété est ainsi une émotion utile. C'est une réaction psychologique au stress. C'est un état qui fait partie de nos réactions d'adaptation aux stimulations extérieures en nous permettant de mobiliser notre attention, d'élever notre vigilance dans des situations de nouveauté, de choix, de crise ou de conflit.
L'anxiété est anormale quand :- Elle n'est plus liée à des événements de la vie et qu'elle survient sans raison ;
- Elle devient un état permanent
- Elle perd sa fonction d'aide aux changements de la vie et elle favorise davantage la répétition ou la limitation des comportements que les possibilités d'adaptation du sujet
- Elle est une souffrance aboutissant à une demande de soin
- Elle s'intercale entre des attaques de panique ou elle s'associe à des états névrotiques, psychotiques ou hypocondriaques
- Elle se complique d'états dépressifs ou de phénomènes de dépendance (pharmacologique, alcoolique, toxicomaniaque, relationnelle).
Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
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Re: L'Angoisse
L'anxiété généraliséeL'anxiété est un symptôme ressenti comme un sentiment pénible et vague d'attente d'un danger imprécis, toujours imminent. Cette souffrance s'accompagne très souvent de signes somatiques variés qui dominent parfois le tableau clinique : ce sont surtout des signes respiratoires, cardiaques, digestifs, urinaires, neurologiques. On dit que les patients somatisent leur angoisse, c'est-à-dire qu'ils l'expriment par leur corps.
Pour essayer de cerner au mieux les contours de l'anxiété généralisée (ou névrose d'angoisse) une définition très précise en a été donnée.
La névrose d'angoisse est un état anxieux chronique où l'angoisse est présente plus d'une journée sur deux, depuis au moins six mois. Elle est indépendante d'une situation phobogène (pouvant provoquer des phobies, des angoisses), d'une crainte obsédante comme dans la névrose obsessionnelle, et elle n'émaille pas l'évolution d'un trouble psychotique ou dépressif. Elle comporte au moins six symptômes parmi une liste de dix-huit :
- Tremblements, tressautements ou impression de secousses ;
- Tension, douleurs ou endolorissement musculaires ;
- Fébrilité ;
- Fatigabilité ;
- Souffle coupé ou sensations d'étouffement ;
- Palpitations, tachycardie ;
- Transpiration ou mains froides et moites ;
- Sécheresse de la bouche ;
- Etourdissements ou lipothymies ;
- Nausées, diarrhée ou gêne abdominale ;
- Bouffées de chaleur ou frissons ;
- Pollakiurie ;
- Boule dans la gorge, difficultés de déglutition ;
- Sensation d'être survolté ou à bout ;
- Réaction de sursaut exagéré ;
- Difficultés de concentration ou trous de mémoire ;
- Difficultés d'endormissement ou sommeil interrompu ;
- Irritabilité.
Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
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