Divorce-à discuter
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Divorce-à discuter
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daniel- Nombre de messages : 1002
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Date d'inscription : 12/06/2008
Le divorce selon Marx
"Hegel dit qu'en soi, selon le concept, le mariage est indissoluble, mais uniquement en soi, c'est-à-dire seulement selon le concept. Ce disant, on n'a rien dit de spécifique au sujet du mariage. Toutes les relations morales sont indissolubles selon leur concept, comme on peut s'en convaincre facilement si l'on présuppose leur vérité. Un vrai Etat, un vrai mariage, une vraie amitié sont indissolubles, mais nul Etat, nul mariage, nulle amitié ne correspondent absolument à leur concept ; et ainsi que la vraie amitié peut être dissoute même dans la famille, ainsi que le vrai Etat peut être dissous dans l'histoire universelle, ainsi le vrai mariage peut être dissous dans l'Etat. Aucune existence morale ne correspond à son essence, ou ne doit du moins lui correspondre. Or, de même que dans la nature, la dissolution et la mort apparaissent là où une existence ne correspond plus du tout à sa destination ; de même que l'histoire universelle décide si un Etat est à ce point contraire à l'idée de l'Etat qu'il ne mérite plus de prolonger son existence, de même l'Etat décide dans quelles conditions un mariage existant a cessé d'être un mariage. Le divorce, ce n'est rien d'autre que la déclaration : tel mariage, dont l'existence n'est qu'apparence et tromperie, est un mariage mort. Il va de soi que ni le bon plaisir du législateur ni celui des particuliers ne peuvent décider si un mariage est mort ou non ; seule la nature des choses peut en décider, car une déclaration de décès dépend, comme on sait, du fait constaté et non des désirs des parties en cause. "
Karl Marx, "Le projet de loi sur le divorce", Rheinische Zeitung,
daniel- Nombre de messages : 1002
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L'après-divorce et l'équilibre narcissique, selon Lemaire
"Beaucoup de consultants [en psychothérapie] se vivent avant tout comme victimes d'un divorce imposé par un partenaire infidèle. Un certain travail psychique se met en place, imposé par cette blessure narcissique grave de l'image de soi : désidéalisation de l'autre et du couple, reconnaissance d'un échec. Mais tous ne dépassent pas ce stade, et se maintiennent en tant que victimes, projectivement, sans supporter l'idée de leur propre participation psychique personnelle à cet échec entièrement imputé à l'autre. Sans devenir tout à fait paranoïaques, ils ne progressent guère dans la conscience critique d'eux-mêmes. Aussi sont-ils souvent conduits à se chercher d'urgence un nouveau couple, compensateur, en attendant tout aussi projectivement du nouveau partenaire ce qui a manqué au premier. Nouveau couple par conséquent référé au premier, négativement plus que positivement, et dont la probabilité de survie n'est guère supérieure à celle du premier.
D'autres, souvent plus atteints par l'échec, ressentent intensément la blessure narcissique que leur renvoie une image personnelle d'incapacité à être aimé. Ce sentiment de non-valeur met gravement en jeu le désir de survivre : un accident mortel peut alors les achever. On connaît les statistiques à ce sujet.
Sans aller jusque-là, d'autres, profondément blessés pourtant, construisent des aménagements plus ou moins durables par lesquels se réorganise leur équilibre narcissique, c'est-à-dire une image suffisamment positive de soi-même. Ils investissent d'autres objets, au sens psychanalytique du terme : profession, activités, amitiés, idéaux, etc., aussi bien que de nouveaux liens, familiaux ou pas. C'est dans des conditions psychiques renouvelées qu'ils pourront réaliser de nouveaux choix de vie. Notre observation soutient l'idée qu'il y faut du temps, un authentique temps de solitude, du moins sans nouveau lien précipité de couple, à fonction analgésique : le temps, peut-être, d'apprendre à moins dépendre des affects d'autrui, et de l'amour d'un seul autre, supposé combler toutes les insuffisances personnelles."
Jean-George Lemaire, Comment faire avec la passion
daniel- Nombre de messages : 1002
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Divorce-à discuter
Le divorce, ce mot que l'on voudrait un jour ne jamais devoir dire, ne jamais devoir vivre ou revivre, mais la vie est ainsi.
On s'unit pour le pire et le meilleur dit-on, mais voilà deux être si différent, deux êtres qui apprennent tant bien que mal à se connaître.
Et un jour, bien des années ont passé et on se rend compte que non, nous ne pouvons rester ainsi, nous ne pouvons plus accepter des lois, des désirs qui ne sont pas nôtres.
On se rend compte que tout est l'inverse de nos espoir et désirs, on ne peut vivre continuellement dans une cage dorée bien façonnée par l'autre et par soit même.
On prend courage et nous prononçons ce mot tant refusé: "Divorce" et les enfants eux, que pensent-ils de cela.
Ils se sentent trahis, abandonné, ils ont grandi dans ce cocon bien ordonné d'une famille au semblant heureux et là ils perdent leur repère.
Qui a raison entre celui qui reste pour les enfants et celui qui part, mais ne les oublie pas??
Les uns seront rejeté par leur propre progéniture qui ne comprend pas, les autres seront toujours accueilli les bras ouvert, enfants qui acceptent ce qui est réalité de vie à deux.
Aimer ses enfants étant éloigné n'est pas oubli, le parent qui est parti est toujours là pour eux.
Mais tristesse, désarroi, doute naît dans le coeur, quand un enfant vous renie, vous tourne le dos à jamais.
Ça fait mal là où déjà un poignard a fait son oeuvre, car malgré que l'on quitte, jamais on n'oublie, le coeur à ses raisons, que la raison ne connaît pas.
J'ai aimé lire ce sujet que bien des scientifiques ont toujours cherché à connaître les origines de ce mal de vivre, ce lien qui un jour casse à jamais.
Mais parfois aussi, combien après un divorce se remettent ensemble mais sans union signée et actée devant hommes de lois, POURQUOI???
Mystère et boule de gomme, là encore un débat et toujours dans la même direction, le même sujet: "Ce que coeur choisi, ressent et désire réellement".
Moi, justement vivant cette pénible réalité à un âge déjà bien avancé, je dit toujours: " L' homme n'est pas fait pour vivre éternellement avec ardeur, passion et amour ce qu'il a aimé un jour de jeunesse. Les animaux eux l'on compris bien avant nous, rare sont ceux fidèle à nouvelle saison amoureuse."
Bien amicalement
Renée
On s'unit pour le pire et le meilleur dit-on, mais voilà deux être si différent, deux êtres qui apprennent tant bien que mal à se connaître.
Et un jour, bien des années ont passé et on se rend compte que non, nous ne pouvons rester ainsi, nous ne pouvons plus accepter des lois, des désirs qui ne sont pas nôtres.
On se rend compte que tout est l'inverse de nos espoir et désirs, on ne peut vivre continuellement dans une cage dorée bien façonnée par l'autre et par soit même.
On prend courage et nous prononçons ce mot tant refusé: "Divorce" et les enfants eux, que pensent-ils de cela.
Ils se sentent trahis, abandonné, ils ont grandi dans ce cocon bien ordonné d'une famille au semblant heureux et là ils perdent leur repère.
Qui a raison entre celui qui reste pour les enfants et celui qui part, mais ne les oublie pas??
Les uns seront rejeté par leur propre progéniture qui ne comprend pas, les autres seront toujours accueilli les bras ouvert, enfants qui acceptent ce qui est réalité de vie à deux.
Aimer ses enfants étant éloigné n'est pas oubli, le parent qui est parti est toujours là pour eux.
Mais tristesse, désarroi, doute naît dans le coeur, quand un enfant vous renie, vous tourne le dos à jamais.
Ça fait mal là où déjà un poignard a fait son oeuvre, car malgré que l'on quitte, jamais on n'oublie, le coeur à ses raisons, que la raison ne connaît pas.
J'ai aimé lire ce sujet que bien des scientifiques ont toujours cherché à connaître les origines de ce mal de vivre, ce lien qui un jour casse à jamais.
Mais parfois aussi, combien après un divorce se remettent ensemble mais sans union signée et actée devant hommes de lois, POURQUOI???
Mystère et boule de gomme, là encore un débat et toujours dans la même direction, le même sujet: "Ce que coeur choisi, ressent et désire réellement".
Moi, justement vivant cette pénible réalité à un âge déjà bien avancé, je dit toujours: " L' homme n'est pas fait pour vivre éternellement avec ardeur, passion et amour ce qu'il a aimé un jour de jeunesse. Les animaux eux l'on compris bien avant nous, rare sont ceux fidèle à nouvelle saison amoureuse."
Bien amicalement
Renée
Re: Divorce-à discuter
On s'adapte de plus en plus facilement à cette réalité atroce qu'est le divorce.
et de toute façon les vrais victimes sont toujours les enfants.
qu'on philosophe, qu'on législative ce droit ou pas , la vérité est là: la divorce casse les enfants donc casse le futur.
et de toute façon les vrais victimes sont toujours les enfants.
qu'on philosophe, qu'on législative ce droit ou pas , la vérité est là: la divorce casse les enfants donc casse le futur.
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Divorce-à discuter
Bonjour RenéOdedelys1 a écrit:Le divorce, ce mot que l'on voudrait un jour ne jamais devoir dire, ne jamais devoir vivre ou revivre, mais la vie est ainsi.
On s'unit pour le pire et le meilleur dit-on, mais voilà deux être si différent, deux êtres qui apprennent tant bien que mal à se connaître.
Et un jour, bien des années ont passé et on se rend compte que non, nous ne pouvons rester ainsi, nous ne pouvons plus accepter des lois, des désirs qui ne sont pas nôtres.
On se rend compte que tout est l'inverse de nos espoir et désirs, on ne peut vivre continuellement dans une cage dorée bien façonnée par l'autre et par soit même.
On prend courage et nous prononçons ce mot tant refusé: "Divorce" et les enfants eux, que pensent-ils de cela.
Ils se sentent trahis, abandonné, ils ont grandi dans ce cocon bien ordonné d'une famille au semblant heureux et là ils perdent leur repère.
Qui a raison entre celui qui reste pour les enfants et celui qui part, mais ne les oublie pas??
Les uns seront rejeté par leur propre progéniture qui ne comprend pas, les autres seront toujours accueilli les bras ouvert, enfants qui acceptent ce qui est réalité de vie à deux.
Aimer ses enfants étant éloigné n'est pas oubli, le parent qui est parti est toujours là pour eux.
Mais tristesse, désarroi, doute naît dans le coeur, quand un enfant vous renie, vous tourne le dos à jamais.
Ça fait mal là où déjà un poignard a fait son oeuvre, car malgré que l'on quitte, jamais on n'oublie, le coeur à ses raisons, que la raison ne connaît pas.
J'ai aimé lire ce sujet que bien des scientifiques ont toujours cherché à connaître les origines de ce mal de vivre, ce lien qui un jour casse à jamais.
Mais parfois aussi, combien après un divorce se remettent ensemble mais sans union signée et actée devant hommes de lois, POURQUOI???
Mystère et boule de gomme, là encore un débat et toujours dans la même direction, le même sujet: "Ce que coeur choisi, ressent et désire réellement".
Moi, justement vivant cette pénible réalité à un âge déjà bien avancé, je dit toujours: " L' homme n'est pas fait pour vivre éternellement avec ardeur, passion et amour ce qu'il a aimé un jour de jeunesse. Les animaux eux l'on compris bien avant nous, rare sont ceux fidèle à nouvelle saison amoureuse."
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Renée
je suis très ravi de votre participation et de votre avis sur ce sujet épineux, dont plusieurs souffrent (surtout les enfants)
Bonne journée.
et à bientôt
daniel- Nombre de messages : 1002
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Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Divorce-à discuter
je ne peux qu'être d'accord avec toi, je sais ce que c'est de casser les enfants au nom d'un amour nouveau, quand l'un des parents part pour refaire sa vie et laisser sa famille sans noyauIness a écrit:On s'adapte de plus en plus facilement à cette réalité atroce qu'est le divorce.
et de toute façon les vrais victimes sont toujours les enfants.
qu'on philosophe, qu'on législative ce droit ou pas , la vérité est là: le divorce casse les enfants donc casse le futur.
au plaisir de l'échange.
daniel- Nombre de messages : 1002
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