Nayra Cimper:Ulcère!
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Nayra Cimper:Ulcère!
Ulcère!
Les muscles
de la tumeur se contracte, se relâchent,
La douleur se présente, j'en prend
acte et remâche,
Tout ces vilains mots qui se bousculent à mes
lèvres,
Autant de tentacules pour combattre cette fièvre!
La naissance
de ce supplice m'est encore inconnue,
Je sais que c'est le sacrifice pour mes
heures ingénues!
Mais ce goût permanent de bile, rend ma gorge sèche,
Et
suivre ces remèdes à la file, écouter ce que l'apothicaire prêche….
C'est
au delà du supportable et je me retiens d'allumer une mèche!
Je veux
qu'on me soulage, ou direct au sarcophage,
Inutile de jouer au martyr,
l'élancement en dedans est si pire,
Que donner un semblant de courage, faire
bonne mine et doux visage,
Va empirer et l'état et l'humeur, au lieu de les
ragaillardirent!
Les maux à la lie sont sauvages !
Quand ils vous
rongent de dépit, attirant l'orage!
Changeant vos traits, autrefois si
sages,
En masque dur, rappelant l'anthropophage!
Déguisée de cette
arborescence, l'œil furieux,
Abusant de ma prestance comme d'un cadeau des
Dieux,
Je fais trembler de ma rage, et le comptoir et le vieux!
Ma
médication dans les plus brefs délais,
Ou Hippocrate lui même s'en
souviendrait!
Son indécision le fuyant tout à coup,
Il se mit en
quête de mon panacée!
Me ramenant enfin ma liberté,
Il crut bon d'ajouter,
que l'ordonnance c'est des sous!
Et que ce serait pas du luxe que d'en
user!
Nayra Cimper
Les muscles
de la tumeur se contracte, se relâchent,
La douleur se présente, j'en prend
acte et remâche,
Tout ces vilains mots qui se bousculent à mes
lèvres,
Autant de tentacules pour combattre cette fièvre!
La naissance
de ce supplice m'est encore inconnue,
Je sais que c'est le sacrifice pour mes
heures ingénues!
Mais ce goût permanent de bile, rend ma gorge sèche,
Et
suivre ces remèdes à la file, écouter ce que l'apothicaire prêche….
C'est
au delà du supportable et je me retiens d'allumer une mèche!
Je veux
qu'on me soulage, ou direct au sarcophage,
Inutile de jouer au martyr,
l'élancement en dedans est si pire,
Que donner un semblant de courage, faire
bonne mine et doux visage,
Va empirer et l'état et l'humeur, au lieu de les
ragaillardirent!
Les maux à la lie sont sauvages !
Quand ils vous
rongent de dépit, attirant l'orage!
Changeant vos traits, autrefois si
sages,
En masque dur, rappelant l'anthropophage!
Déguisée de cette
arborescence, l'œil furieux,
Abusant de ma prestance comme d'un cadeau des
Dieux,
Je fais trembler de ma rage, et le comptoir et le vieux!
Ma
médication dans les plus brefs délais,
Ou Hippocrate lui même s'en
souviendrait!
Son indécision le fuyant tout à coup,
Il se mit en
quête de mon panacée!
Me ramenant enfin ma liberté,
Il crut bon d'ajouter,
que l'ordonnance c'est des sous!
Et que ce serait pas du luxe que d'en
user!
Nayra Cimper
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
Placebo!
Tire moi de là!
il y a du vide et il fait
froid,
les saisons, le climat,
sont des données que je ne vois
pas!
Je crève, ventre à terre,
les pieds dans la poussière!
Tout ma
vie n'aura été qu'un instant éphémère,
ces plaies sur mon bras seront mangées
par les vers!
Une overdose de lactose,
m'a fait tomber comme une
pierre,
un dernier regard, une dernière pose,
je m'en vais vers la
lumière!
Plus de mensonges,
je tire l'éponge,
sur une vie de
misère,
mon amour, cette seringue m'a piqué ,la vipère!
Tout autour de
moi des voix m'appellent,
des allures tristes, des mines sévères!
Des
hommes avec des pelles,
je suis couché dans un cimetière!
Et c'est
trop tard!
juste des photos dans le placard,
des souvenirs qu'on veut
laisser au tiroir,
tout le monde veut oublier cette histoire!
Et je
disparais dans les dédales de leur mémoire,
lentement, gémissant à
peine!
Pour ne pas contrarier leur bon vouloir.
Mais j'existe encore et je
saigne!
De la nuit au réveil,
perdu, cherchant le grand
soleil,
j'ai voulu vous le faire ce pernicieux aveu,
mes joues creuse, ma
maigreur et ces cernes sous les yeux!
C'est les symptômes de cette frénétique quête,
ce suicide silencieux, cette défaite,
mon placebo de
poudre, de fumée et d'alcool,
ce repaire sur soi-même, l'encre rouge sur le
sol!
il y a du vide et il fait
froid,
les saisons, le climat,
sont des données que je ne vois
pas!
Je crève, ventre à terre,
les pieds dans la poussière!
Tout ma
vie n'aura été qu'un instant éphémère,
ces plaies sur mon bras seront mangées
par les vers!
Une overdose de lactose,
m'a fait tomber comme une
pierre,
un dernier regard, une dernière pose,
je m'en vais vers la
lumière!
Plus de mensonges,
je tire l'éponge,
sur une vie de
misère,
mon amour, cette seringue m'a piqué ,la vipère!
Tout autour de
moi des voix m'appellent,
des allures tristes, des mines sévères!
Des
hommes avec des pelles,
je suis couché dans un cimetière!
Et c'est
trop tard!
juste des photos dans le placard,
des souvenirs qu'on veut
laisser au tiroir,
tout le monde veut oublier cette histoire!
Et je
disparais dans les dédales de leur mémoire,
lentement, gémissant à
peine!
Pour ne pas contrarier leur bon vouloir.
Mais j'existe encore et je
saigne!
De la nuit au réveil,
perdu, cherchant le grand
soleil,
j'ai voulu vous le faire ce pernicieux aveu,
mes joues creuse, ma
maigreur et ces cernes sous les yeux!
C'est les symptômes de cette frénétique quête,
ce suicide silencieux, cette défaite,
mon placebo de
poudre, de fumée et d'alcool,
ce repaire sur soi-même, l'encre rouge sur le
sol!
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
Axiome!
Les balançoires esseulées grincent, L'arène de nos jeux désertée fait ville morte, C'est un rêve, je me pince! Mais la douleur est là et elle est la plus forte! Haute de quatre pommes, ma célérité déjà résonne, Je me fraie un passage au duché des chocolats aux lait, Fugitive en cavale, je prends le temps qu'ils fondent, pour les déguster! Les explorations, ces bêtises! J'en accumule à la tonne! C'est ce qui fait mon prestige dans ma naïveté! Je suis le centre du monde et tout le monde me connaît, La terre est mon joujou particulier, Je dois en prendre soin et bien m'en occuper, Aussi suis-je perclus de responsabilités! Sans compter qu'avec le temps qui passe, Il y en a toujours plus à porter, Plus de moments de prélasse, Il faut que j'apprenne à étudier! Mon langage devient plus structuré, Je vis sous leur règles et ça me dépasse! Toute ma vie est un rituel, et je voudrais respirer! Comprendre ce qui se passe! Dans ma tête, mes pensées ne vont pas en file indienne, Mes émotions me traversent, pourquoi le cacher? C'est, ne pas vouloir faire la beauté, sienne! Avancer en portant la croix du supplicié! Quand je jouais à la marelle, Rien n'avait plus d'importance que ça! Mon plaisir et ma concentration telle, Que cet instant était une joie! Plonger toujours de curiosité Même le sadisme est pureté! Mais depuis avec l'échiquier, Ma diligence s'est effacée! Je ne joue plus pour jouer, Quelqu'un doit juste gagner! |
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
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