Damons-lui le pion ( dédié à Malika dite Candide )

Damons-lui le pion !



Dédié à Malika dite Candide



Imagine avoir ouï trois coups légers sur ta porte
Et ta voix douce rassurée qui devine la personne
Qui arrive de loin et qui sa nuit blanche t'apporte
Claire calme câline et de poésie gaie elle frissonne

Je te vois ma foi fleurir jeune et jaunâtre nopal
Vivrai-je de mes manèges un mois de canicule
Goûterai-je encore à la figue que défend l'épine
Succulent fruit au nom barbare que je n'articule
Sans me sentir bizarre aux yeux des visages pâles
Sans consentir à la solitude plier la coriace échine

Que l'échiquier cases et dés ne te fasse pas trop peur
Pour sûr ta présence est l'aisance voire toute essence
Suffisance des sens décence en nos tasses de torpeur
Evanescence est ta peine notre joie pleine renaissance

Là où pond à mes pieds le céraste son venin futur
Couvée d'oeufs dont je n'ose le nid soyeux défaire
Car le serpent est voisin et le mulot l'est de même
Ce ne sont que les hommes qui restent à parfaire
Le céraste le mulot et le poète s'aiment de nature
Le serpent prise le rat l'aède frise la folie du poème



Zalhoud [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Zalhoud a écrit:Damons-lui le pion !



Dédié à Malika dite Candide



Imagine avoir ouï trois coups légers sur ta porte
Et ta voix douce rassurée qui devine la personne
Qui arrive de loin et qui sa nuit blanche t'apporte
Claire calme câline et de poésie gaie elle frissonne

Je te vois ma foi fleurir jeune et jaunâtre nopal
Vivrai-je de mes manèges un mois de canicule
Goûterai-je encore à la figue que défend l'épine
Succulent fruit au nom barbare que je n'articule
Sans me sentir bizarre aux yeux des visages pâles
Sans consentir à la solitude plier la coriace échine

Que l'échiquier cases et dés ne te fasse pas trop peur
Pour sûr ta présence est l'aisance voire toute essence
Suffisance des sens décence en nos tasses de torpeur
Evanescence est ta peine notre joie pleine renaissance

Là où pond à mes pieds le céraste son venin futur
Couvée d'oeufs dont je n'ose le nid soyeux défaire
Car le serpent est voisin et le mulot l'est de même
Ce ne sont que les hommes qui restent à parfaire
Le céraste le mulot et le poète s'aiment de nature
Le serpent prise le rat l'aède frise la folie du poème



Zalhoud [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

bonjour aède de mon bled l'encre de ton calame est bénite.
ce poème est joli
je fais un clin d'oeil à la figue de parbarie évoquée entre les lignes:
(l'handia ou akrani ou karmouss nsara) est très importante:

par ses produits dérivés : huiles ou macérats très nourrissants à base de fleurs ou de fruits pour la peau, en Sicile on en fait une liqueur, le Ficodi.

les fruits sont gorgés de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (0,04% du jus). Les fleurs aussi en contiennent une grande quantité.

production de légumes (consommation des jeunes raquettes, les nopalitos, au Mexique) : plein de bonnes choses, comme la vitamine C, le cuivre, le magnésium, le fer.

effet notoire de réduction des taux de glucose sanguin, de cholestérol et de triglycérides sanguins.
Colorants alimentaires naturels : en effet 2 pigments ont été identifiés dans le figuier de Barbarie : un pigment jaune l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et un autre rouge-violet la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (5-O-glucose bétanidine). le jus obtenu à partir du fruit contient de 0,22 à 0,25% d'indicaxanthine et de bétanine 0,027% (fruit jaune orangé) à 0,3% (fruit violacé).

je l'adore cette figue
et j'adore ce poème [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je ne suis pas Malika mais le poème me plait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Zalhoud a écrit:Damons-lui le pion !



Dédié à Malika dite Candide



Imagine avoir ouï trois coups légers sur ta porte
Et ta voix douce rassurée qui devine la personne
Qui arrive de loin et qui sa nuit blanche t'apporte
Claire calme câline et de poésie gaie elle frissonne

Je te vois ma foi fleurir jeune et jaunâtre nopal
Vivrai-je de mes manèges un mois de canicule
Goûterai-je encore à la figue que défend l'épine
Succulent fruit au nom barbare que je n'articule
Sans me sentir bizarre aux yeux des visages pâles
Sans consentir à la solitude plier la coriace échine

Que l'échiquier cases et dés ne te fasse pas trop peur
Pour sûr ta présence est l'aisance voire toute essence
Suffisance des sens décence en nos tasses de torpeur
Evanescence est ta peine notre joie pleine renaissance

Là où pond à mes pieds le céraste son venin futur
Couvée d'oeufs dont je n'ose le nid soyeux défaire
Car le serpent est voisin et le mulot l'est de même
Ce ne sont que les hommes qui restent à parfaire
Le céraste le mulot et le poète s'aiment de nature
Le serpent prise le rat l'aède frise la folie du poème



Zalhoud [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Elle ne fait pas partie de nos membres n'est ce pas ?
Le poème est super

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci pour le partage

j'aime cet écrit
(elle mérite je suppose)

Mes très chers
Je vous salue cordialement et vous remercie infiniment pour vos très bonnes appréciations
Amitiés
zalhoud [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Zalhoud a écrit:Damons-lui le pion !



Dédié à Malika dite Candide



Imagine avoir ouï trois coups légers sur ta porte
Et ta voix douce rassurée qui devine la personne
Qui arrive de loin et qui sa nuit blanche t'apporte
Claire calme câline et de poésie gaie elle frissonne

Je te vois ma foi fleurir jeune et jaunâtre nopal
Vivrai-je de mes manèges un mois de canicule
Goûterai-je encore à la figue que défend l'épine
Succulent fruit au nom barbare que je n'articule
Sans me sentir bizarre aux yeux des visages pâles
Sans consentir à la solitude plier la coriace échine

Que l'échiquier cases et dés ne te fasse pas trop peur
Pour sûr ta présence est l'aisance voire toute essence
Suffisance des sens décence en nos tasses de torpeur
Evanescence est ta peine notre joie pleine renaissance

Là où pond à mes pieds le céraste son venin futur
Couvée d'oeufs dont je n'ose le nid soyeux défaire
Car le serpent est voisin et le mulot l'est de même
Ce ne sont que les hommes qui restent à parfaire
Le céraste le mulot et le poète s'aiment de nature
Le serpent prise le rat l'aède frise la folie du poème



Zalhoud [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Très [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Au plaisir de vous relire

Continuez de nous émerveiller avec votre encre...ravie de découvrir