Le poème brisé

BIR TAM TAM a écrit:J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et mon cœur sur le noir,
Dans les nuages qui saignent dans l’abîme,
Les larmes funambules sur les souvenirs intimes.

Le seuil du soleil, jamais atteint,
Mes mots tournés et mon cri éteint.
Mon amour a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre, incapable de caresser, elle m’étrangle…

Par les longues insomnies en feu,
Je vois la défaite dans mes yeux,
Ainsi que le triomphe du soleil sur mes envies.
Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris.

Australie : Février 2010.

miss Béa a écrit:

BIR TAM TAM a écrit:J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et mon cœur sur le noir,
Dans les nuages qui saignent dans l’abîme,
Les larmes funambules sur les souvenirs intimes.

Le seuil du soleil, jamais atteint,
Mes mots tournés et mon cri éteint.
Mon amour a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre, incapable de caresser, elle m’étrangle…

Par les longues insomnies en feu,
Je vois la défaite dans mes yeux,
Ainsi que le triomphe du soleil sur mes envies.
Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris.

Australie : Février 2010.

Je te promets que tes lèvres ne font pas que mimer
Car ton écrit est empli d'idées à discuter
Si ton coeur ennuie tes pensées
Te brime en pluies de gouttes
Qui voudraient s'encrer et s'expulser
N'aie plus aucun de tes doutes,
Exprime toi, ton tam-tam ne t'en voudra pas
Il ne t'en tiendra pas rigueur
Si tu ne dévoiles pas tout ton coeur,
Ta pensée n'est point incarcérée
En toute geole imaginaire, tu as droit de câjoler ,
Ta belle est quelque part...
Ouvre les yeux, qu'ils regardent au soleil
La vie radieuse qui s'offre à ton éveil,
Ferme tes mirettes et en sommeil ne guette
Pas tes insomnies, mais endore-les, mets-les en veille
Et des débris que tu as semés, en seront, par magie, ramassées les miettes...

miss Béa a écrit:

BIR TAM TAM a écrit:J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et mon cœur sur le noir,
Dans les nuages qui saignent dans l’abîme,
Les larmes funambules sur les souvenirs intimes.

Le seuil du soleil, jamais atteint,
Mes mots tournés et mon cri éteint.
Mon amour a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre, incapable de caresser, elle m’étrangle…

Par les longues insomnies en feu,
Je vois la défaite dans mes yeux,
Ainsi que le triomphe du soleil sur mes envies.
Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris.

Australie : Février 2010.

Je te promets que tes lèvres ne font pas que mimer
Car ton écrit est empli d'idées à discuter
Si ton coeur ennuie tes pensées
Te brime en pluies de gouttes
Qui voudraient s'encrer et s'expulser
N'aie plus aucun de tes doutes,
Exprime toi, ton tam-tam ne t'en voudra pas
Il ne t'en tiendra pas rigueur
Si tu ne dévoiles pas tout ton coeur,
Ta pensée n'est point incarcérée
En toute geole imaginaire, tu as droit de câjoler ,
Ta belle est quelque part...
Ouvre les yeux, qu'ils regardent au soleil
La vie radieuse qui s'offre à ton éveil,
Ferme tes mirettes et en sommeil ne guette
Pas tes insomnies, mais endore-les, mets-les en veille
Et des débris que tu as semés, en seront, par magie, ramassées les miettes...

Dad Allaoua a écrit:bonsoir BIR TAM TAM

bravo pour ce joli poème

je retiens ces trois strophes:

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Bonne soirée
Amicalement
Allaoua

samuel samhoun a écrit:L'échange est toujours touchant mes amis.
Merci à tous donc.

rayane a écrit:

miss Béa a écrit:

BIR TAM TAM a écrit:J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et mon cœur sur le noir,
Dans les nuages qui saignent dans l’abîme,
Les larmes funambules sur les souvenirs intimes.

Le seuil du soleil, jamais atteint,
Mes mots tournés et mon cri éteint.
Mon amour a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre, incapable de caresser, elle m’étrangle…

Par les longues insomnies en feu,
Je vois la défaite dans mes yeux,
Ainsi que le triomphe du soleil sur mes envies.
Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris.

Australie : Février 2010.

Je te promets que tes lèvres ne font pas que mimer
Car ton écrit est empli d'idées à discuter
Si ton coeur ennuie tes pensées
Te brime en pluies de gouttes
Qui voudraient s'encrer et s'expulser
N'aie plus aucun de tes doutes,
Exprime toi, ton tam-tam ne t'en voudra pas
Il ne t'en tiendra pas rigueur
Si tu ne dévoiles pas tout ton coeur,
Ta pensée n'est point incarcérée
En toute geole imaginaire, tu as droit de câjoler ,
Ta belle est quelque part...
Ouvre les yeux, qu'ils regardent au soleil
La vie radieuse qui s'offre à ton éveil,
Ferme tes mirettes et en sommeil ne guette
Pas tes insomnies, mais endore-les, mets-les en veille
Et des débris que tu as semés, en seront, par magie, ramassées les miettes...

je fait mon commentaire sur ce poste parce que je suis touché par les deux textes.
et donc bravo fois deux pour les deux plumes

BIR TAM TAM a écrit:

miss Béa a écrit:

BIR TAM TAM a écrit:J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et mon cœur sur le noir,
Dans les nuages qui saignent dans l’abîme,
Les larmes funambules sur les souvenirs intimes.

Le seuil du soleil, jamais atteint,
Mes mots tournés et mon cri éteint.
Mon amour a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre, incapable de caresser, elle m’étrangle…

Par les longues insomnies en feu,
Je vois la défaite dans mes yeux,
Ainsi que le triomphe du soleil sur mes envies.
Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris.

Australie : Février 2010.

Je te promets que tes lèvres ne font pas que mimer
Car ton écrit est empli d'idées à discuter
Si ton coeur ennuie tes pensées
Te brime en pluies de gouttes
Qui voudraient s'encrer et s'expulser
N'aie plus aucun de tes doutes,
Exprime toi, ton tam-tam ne t'en voudra pas
Il ne t'en tiendra pas rigueur
Si tu ne dévoiles pas tout ton coeur,
Ta pensée n'est point incarcérée
En toute geole imaginaire, tu as droit de câjoler ,
Ta belle est quelque part...
Ouvre les yeux, qu'ils regardent au soleil
La vie radieuse qui s'offre à ton éveil,
Ferme tes mirettes et en sommeil ne guette
Pas tes insomnies, mais endore-les, mets-les en veille
Et des débris que tu as semés, en seront, par magie, ramassées les miettes...

Bonjour miss Béa,
J'aime ton magnifique commentaire-poème, je te remercie beaucoup
pour ce talent et ces doux vers...
Tes gentils mots me touchent énormément..
Merci chère amie.
BTT

BIR TAM TAM a écrit:J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et mon cœur sur le noir,
Dans les nuages qui saignent dans l’abîme,
Les larmes funambules sur les souvenirs intimes.

Le seuil du soleil, jamais atteint,
Mes mots tournés et mon cri éteint.
Mon amour a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre, incapable de caresser, elle m’étrangle…

Par les longues insomnies en feu,
Je vois la défaite dans mes yeux,
Ainsi que le triomphe du soleil sur mes envies.
Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris.

Australie : Février 2010.

daniel a écrit:

BIR TAM TAM a écrit:J’ai détruit la structure de mon poème rebelle,
J’ai détruit la cage de ma mémoire réelle,
J’ai gommé les mots, les vers et les rimes,
Mais j’ai laissé à mes lèvres leurs mimes.

J’ai donné à mes pensées la liberté
De voyager dans la totale tranquillité
Et de s’enfuir de leur geôle solitaire,
Les murs de la cruauté littéraire.

Rien que des mots vides dans le parloir critique,
Empoisonnant l’atmosphère sympathique.
Mes mains enchaînées, alourdies,
De ma voix, l’autre voix, mon tamtam l’ennuie.

Que disent ses yeux à mes yeux migrateurs
Et son silence à mon poème assoiffé qui meurt,
Dans le lointain de mes déserts sans puits,
Dans le jardin de l’amour sans fruit.

Je passe mes veillées à suspendre de l’espoir
Sur le fil de la nuit et mon cœur sur le noir,
Dans les nuages qui saignent dans l’abîme,
Les larmes funambules sur les souvenirs intimes.

Le seuil du soleil, jamais atteint,
Mes mots tournés et mon cri éteint.
Mon amour a une main tendue dans le silence aveugle
Et l’autre, incapable de caresser, elle m’étrangle…

Par les longues insomnies en feu,
Je vois la défaite dans mes yeux,
Ainsi que le triomphe du soleil sur mes envies.
Je ramasse les mots de mon poème brisé en débris.

Australie : Février 2010.

pas brisé ni en débris il est parfait ce poème qui cri son état d'âme dans l'encrier des mots.
doublement bravo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

kimannzo a écrit:tes mots font bonne figure...ils sont drapés d'espoir et je les aime bien ! bravo, j'apprécie cette façon d'écrire ; merci BTT . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

miss Béa a écrit:Rebelle dans l'âme
Tu as brisé tes états d'âme
Afin de nous livrer
Tes plus profondes pensées...

Merci
Y'a pas d'soucis,
Fais voler tes pensées,
Eclipse celles désillusionnées
Et en tout plaisir,
Tu y reviendra avec plaisir...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bizzzzzzzzzzzzz

Béa