Fereydoun Moshiri
Page 1 sur 1
Fereydoun Moshiri
Je ne veux pas mourir
Je ne veux pas mourir, auprès de qui faut-il le réclamer ?
Où faut-il le clamer ?
Sous quelle voûte,
Sur quel mont ?
Pour que le tourment de cette tristesse investisse chaque élément
Où faut-il le clamer?
L'air est rempli de silence et le seuil de justice distant
La terre est sourde, et le ciel aveugle
Je ne veux pas mourir, auprès de qui faut-il le réclamer ?
Laid ou fascinant
Élevé ou abaissant
J'aime des milliers de fois
Ce monde passager, ici-bas
Plus que l'autre, après le trépas.
Bien que sur mon épaule, le fardeau de la tristesse épuisante
Et, tout mon être, poussiéreux des difficultés des temps
Je ne veux pas me détacher de cet ici
Mon corps est pris dans les filets de l'Amour des êtres, bons et généreux
Mon cœur, avec des centaines de milliers de fils,
S'est attaché à ce peuple,
A ce soleil, cette lune
A cette terre, cette eau ...
En voulant rester vivant, je ne veux pas prolonger une vie simplement (manger et dormir)
Je ne peux observer le monde perdu, triste et affligeant
Je n'ai pas envie de fleurs, vin et instrument
Le monde est malade, souffrant
Il ne sera pas juste si on ne l'allège pas de ses peines
Pendant les deux jours que l'on passe à son chevet
Je ne veux pas mourir pour apprendre ce qu'est aimer aux êtres humains
Je veux rester pour élever et faire briller la justice
Pour porter sur un piédestal la Raison et la gentillesse, pour toujours
Et parsemer des fleurs aux pieds des meilleurs lendemains
Quel monde , quel destin !
Un monde rempli des fleurs, de la musique, de la lumière et de l'Amour !
Je ne veux pas mourir, ô Dieu !
Ô Ciel !
Ô Nuit !
Je ne veux pas
Je ne veux pas
Je ne veux pas
En suis-je contraint ?
(publié dans "Ah ! Pluie")
Je ne veux pas mourir, auprès de qui faut-il le réclamer ?
Où faut-il le clamer ?
Sous quelle voûte,
Sur quel mont ?
Pour que le tourment de cette tristesse investisse chaque élément
Où faut-il le clamer?
L'air est rempli de silence et le seuil de justice distant
La terre est sourde, et le ciel aveugle
Je ne veux pas mourir, auprès de qui faut-il le réclamer ?
Laid ou fascinant
Élevé ou abaissant
J'aime des milliers de fois
Ce monde passager, ici-bas
Plus que l'autre, après le trépas.
Bien que sur mon épaule, le fardeau de la tristesse épuisante
Et, tout mon être, poussiéreux des difficultés des temps
Je ne veux pas me détacher de cet ici
Mon corps est pris dans les filets de l'Amour des êtres, bons et généreux
Mon cœur, avec des centaines de milliers de fils,
S'est attaché à ce peuple,
A ce soleil, cette lune
A cette terre, cette eau ...
En voulant rester vivant, je ne veux pas prolonger une vie simplement (manger et dormir)
Je ne peux observer le monde perdu, triste et affligeant
Je n'ai pas envie de fleurs, vin et instrument
Le monde est malade, souffrant
Il ne sera pas juste si on ne l'allège pas de ses peines
Pendant les deux jours que l'on passe à son chevet
Je ne veux pas mourir pour apprendre ce qu'est aimer aux êtres humains
Je veux rester pour élever et faire briller la justice
Pour porter sur un piédestal la Raison et la gentillesse, pour toujours
Et parsemer des fleurs aux pieds des meilleurs lendemains
Quel monde , quel destin !
Un monde rempli des fleurs, de la musique, de la lumière et de l'Amour !
Je ne veux pas mourir, ô Dieu !
Ô Ciel !
Ô Nuit !
Je ne veux pas
Je ne veux pas
Je ne veux pas
En suis-je contraint ?
(publié dans "Ah ! Pluie")
Dernière édition par Rita-kazem le Mer 24 Fév - 6:35, édité 1 fois
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
heureux les boutons mi-clos
Heureux les boutons mi-éclos
L'odeur de la pluie, de l'herbe et de la terre
Les branches lavées par l'ondée, propres
Le ciel bleu et les nuages blancs,
Les feuilles vertes du saule
Le parfum du narcisse, la danse du vent
Des hirondelles joyeuses, le chant ...
Peu à peu, s'installe le printemps
Heureux l'espace-temps
Heureux les champs et les sources
Heureux les graines et la pelouse
Heureux les boutons mi-éclos
Heureuse la fille de l'œillet, souriant allègrement
Heureux le verre de vin débordant
Heureux le soleil s'offrant
Mon cœur, bien qu'en ces moments
Tu ne porte pas d'habit coloré et charmant
Et ta coupe ne contient pas de vin la méritant,
Et les douceurs et la verdure, de ta nappe, sont absents
Hélas pour toi, si tu ne danses pas comme la fleur avec la brise
Hélas pour moi, si le soleil ne m'est pas enivrant
Hélas pour nous, si nous ne saisissons pas la volupté du printemps
Si nous n'écrasons pas la coupe de tristesse résolument,
Nous verrons ses sept couleurs, en soixante-dix, se multipliant.
(publié dans le recueil "nuage")
L'odeur de la pluie, de l'herbe et de la terre
Les branches lavées par l'ondée, propres
Le ciel bleu et les nuages blancs,
Les feuilles vertes du saule
Le parfum du narcisse, la danse du vent
Des hirondelles joyeuses, le chant ...
Peu à peu, s'installe le printemps
Heureux l'espace-temps
Heureux les champs et les sources
Heureux les graines et la pelouse
Heureux les boutons mi-éclos
Heureuse la fille de l'œillet, souriant allègrement
Heureux le verre de vin débordant
Heureux le soleil s'offrant
Mon cœur, bien qu'en ces moments
Tu ne porte pas d'habit coloré et charmant
Et ta coupe ne contient pas de vin la méritant,
Et les douceurs et la verdure, de ta nappe, sont absents
Hélas pour toi, si tu ne danses pas comme la fleur avec la brise
Hélas pour moi, si le soleil ne m'est pas enivrant
Hélas pour nous, si nous ne saisissons pas la volupté du printemps
Si nous n'écrasons pas la coupe de tristesse résolument,
Nous verrons ses sept couleurs, en soixante-dix, se multipliant.
(publié dans le recueil "nuage")
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum