LES STIGMATES D’UNE TOILE…

Pourquoi le titre "stigmates"?

peut être vos stigmates sont provoquée par des sentiments de gêne et de ressentiment. Cette stigmatisation se veut comme détournement d'attention d'un problème au coeur bléssé?
J'aime cette lecture. à vous découvrir.
Rita

kacem_loubay a écrit:LES STIGMATES D’UNE TOILE…

…Tiens, je t’offre ce bouquet de vers
Tissés à l’orée d’un bosquet
Ecris de l’encre d’une rosée matinale
De l’ombrelle d’une rose éclose
Du parfum déversé par un oranger…

Sois patiente amie de l’autre monde
Mon univers vit sous les coups de la brise
Mes images s’articulent hors du temps
Dans le vase aspergé par les fleurs
Je suis à toi, lis de la profondeur de mes yeux
Pénètre les coins ensoleillés de mes visions
Chaque vers te mènera loin de ta terre
Il t’éloignera de ta rive ombragée
Pour sillonner la cavalcade des dunes
Tu seras aussi légère qu’un grain de sable
Aussi mouvante que mon cerf-volant
Qui atteindra les limites de son envol…

Tu sais je ne fais que m’éblouir
Chaque jour naissant me fait chanceler
J’oscille dans le bruissement des feuilles
Quand le vent essaie de me murmurer
Le passage de son souffle sur les dentelles
Et qu’il dénude pour moi mille corsages
Et du tissage des mots je m’étourdis
De l’ivresse de la coupe sur une table
Rien que de l’eau pure puisée
Dans la source cristalline de ton regard…

J’atténue doucement ma soif des jours
En allant en solitaire sur le mont des amoureux
Tu te rappelles les chants des oiseaux nichés
Quand les uns appellent les autres
Que la clairière étend les symphonies
Que le silence perd sa voix en chuchotant
Derrière les échos répercutés de la nature
Je revois ton sourire qui éclaire ton visage
Tes yeux qui scintillent de mille feux
Tu sembles loin emportée sur les ailes du temps
Nous foulions l’herbe de nos pas feutrés
Tout revient comme par le passé
Mais au lieu d’être deux sur le chemin
Je suis seul à emprunter la même voie…

Lis et garde au moins un simple souvenir
Nous avions vécu, puis nos voies bifurquaient
Je suis là derrière les flots d’images
Et toi je ne sais plus que penser…

Je ferme une fois de plus l’album entrouvert
C’était et puis qu’importe au temps les souvenirs
Un écrit ne meurt jamais s’il garde les esquisses
Telle une toile qui porte des stigmates fanés…

kacem loubay
Samedi 17 Juin 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive

Souvenirs brisés ou images en mémoires, ou lettre à elle
Ces titres auraient été approprié à ton sujet

un ruisseau intarissable sont les souvenirs
la chose la plus difficile à traduire c'est le ressenti vis à vis des images qui restent en nous et
pourtant on aime tant à s'ouvrir comme un album ancien.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

...Question bien pertinente de ce " ressenti..." Problème de coeur,
de solitude, d'ingratitude, de souffrance. Tu vis dans un autre monde,
moi par contre je ne fais que libérer mon coeur des cumuls des années.
Les textes ne reflètent pas parfois les vrais sentiments de l'auteur,
l'écrit ne peut être le cri ou la joie du moment. C'est toute une série
d'événements enfouis quelque part qui émergent du lot. Très difficile
de calquer les auteurs dans une sorte de vase clos. Chacun est libre
de révéler ses " aveux... " et tant que l'écrit est édité, on peut mettre
ses critiques avec ou contre. Ce qui compte c'est le débat, avec bien
sûr le respect de l'autre dans son entité et ses différences./.

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Avec mes amitiés de l'autre rive

Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

...Toute une " Rébellion..." intérieure, une déchirure béante, une vraie
plaie sociale qui ne connaîtra jamais de cicatrisation. Je suis éreinté, un
coeur brisé comme tu dis par la malchance et la jalousie des autres. Je
fais cavalier seul dans cette galère, je ne fais que ramer à contre courant.
Et puisque la destinée est tracée dans ce sillage de l'inconnu, je ne fais
qu'alléger le poids de ce coeur tourmenté sur les débris des feuilles mortes
qui jonchent les années de ma stupide errance... poétique.

Mes amitiés de l'autre rive

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Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


...Chacun de nous a sa " Mémoire tatouée " à l'instar de notre feu
Abdelkabir Khatibi. C'est une purge, une sorte de mise à niveau de
ma turbulence. Tout confesseur ne peut révéler le fond de son
coeur, il y'a des choses qu'on garde avec soi... Et puis on ne fait
que me taxer, lire le texte et re-voir son large éventail. C'est une
série de faits qui ornent en quelque sorte mon délire. Famine,
illétrisme, guerres... et j'en passe. Le poète est témmoin de son
siècle, je peux dire il est témoin de l'instant, de ce " hier qui est
aujourd'hui et demain... Crérer c'est crier et faire étaler ses
revirements. Toi tu es à Rabat, la Capitale avec toutes les
énergies qui englobent la cité, ses théatres, ses cinémas, ses
vernissages, ses débats, ses centres culturels... et moi dans cette
ville/village, où je ne fais que lire les anciens livres, renouer avec
les grandes villes qu'avec les allers m'acquérir de nouveautés.

Mes amitiés de l'autre rive


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