Dr Elie K Mangoubi La mer
Page 1 sur 1
Dr Elie K Mangoubi La mer
Poème de Dr Elie K Mangoubi
La mer
Souviens toi, mer ou océan
Fleuve, ruisseau ou étang
Que tu es source de créations
De l'univers des cieux, des nations.
Ame de la création, goutte d'eau
Inlassable productrice d'animaux
Poissons, oiseaux, êtres, parties
A la conquête de ce monde infini.
De cette goutte d'eau, l'homme muni
De raison, de contradictions infinis
Du coeur, de l'esprit cherche à trouver
Ce paradis promis pour y accéder.
Goutte d'eau aussi petite que tu sois
Notre reconnaissance va à toi.
Le monde serait un désert sans vie
Sans une goutte de pluie.
La mer
Souviens toi, mer ou océan
Fleuve, ruisseau ou étang
Que tu es source de créations
De l'univers des cieux, des nations.
Ame de la création, goutte d'eau
Inlassable productrice d'animaux
Poissons, oiseaux, êtres, parties
A la conquête de ce monde infini.
De cette goutte d'eau, l'homme muni
De raison, de contradictions infinis
Du coeur, de l'esprit cherche à trouver
Ce paradis promis pour y accéder.
Goutte d'eau aussi petite que tu sois
Notre reconnaissance va à toi.
Le monde serait un désert sans vie
Sans une goutte de pluie.
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Poème de Dr. Elie K. Mangoubi
Le Nil
Nul fleuve ne l'égale
Irrésistible, majestueux
Loué, béni des Dieux
Le Nil part en voyage
Souvent volage
Victoria son amante
Calme, avenante
Le protège tendrement
Son amour le rend
Heureux, blanc, bleu
En Nubie, le voilà en feu
En passant les cataractes
Il gronde, sans hâte
Traverse le désert
Tout droit, il est vert
Son don, l'Egypte
Auparavant copte
Aujourd'hui islamisée.
Le voila, calme, dirigée
Vers la mer, delta devenu
Son effort continu,
Son voyage terminé
Repos bien mérité
Dans la Méditerranée
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Elie K Mangoubi
Deuil et espérance
Alexandrie, sur la méditerranée
Tu as longtemps rayonnée
Mon coeur est tout en émoi
Qu'est-il advenue de toi?
Des communautés cultivées
Cosmopolites, diversifiées
De grecs, italiens, français
Arméniens, libanais, anglais
Chrétiens, juifs, musulmans
Sans aucune différence louant
Le même Dieu vivaient en paix
En harmonie ensemble. Mais
Voilà, tu as décidé de changer
Par simple pudeur de te voiler.
Tu as donné le dos à la mer
Le regard tourné vers la terre
Adieu, la tolérance, la diversité
Où est mon Alexandrie bien aimée?
Ce qui faisait ton charme, ta beauté
Est maintenant oublié, enterré.
Les femmes ont mis leurs habits
De deuil pour demeurer amies
Avec le reste du pays. Alexandrie
Tu retrouveras un jour ta véritable
Vocation, ton identité remarquable
Des siècles passés pour redevenir
Cette Aphrodite à la beauté inégalée.
Alexandrie, sur la méditerranée
Tu as longtemps rayonnée
Mon coeur est tout en émoi
Qu'est-il advenue de toi?
Des communautés cultivées
Cosmopolites, diversifiées
De grecs, italiens, français
Arméniens, libanais, anglais
Chrétiens, juifs, musulmans
Sans aucune différence louant
Le même Dieu vivaient en paix
En harmonie ensemble. Mais
Voilà, tu as décidé de changer
Par simple pudeur de te voiler.
Tu as donné le dos à la mer
Le regard tourné vers la terre
Adieu, la tolérance, la diversité
Où est mon Alexandrie bien aimée?
Ce qui faisait ton charme, ta beauté
Est maintenant oublié, enterré.
Les femmes ont mis leurs habits
De deuil pour demeurer amies
Avec le reste du pays. Alexandrie
Tu retrouveras un jour ta véritable
Vocation, ton identité remarquable
Des siècles passés pour redevenir
Cette Aphrodite à la beauté inégalée.
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Poème de Dr Elie K Mangoubi
Héliopolis, la bien aimée
Héliopolis de mon enfance,
Je suis parti, il y a cinquante
Ans, heureux de t'avoir connu,
Nos amours un matin interrompu
Tu demeures dans mon esprit.
Souvent mon âme émue,je prie
En pensant à toi qui ma vu naître
Grandir et un jour disparaître.
Le temps s'est vite envolé,
Tous les deux vieillis et séparés,
Je me souviens encore de toi
Calme, paisible et avec émoi
De mon lycée, de ta Basilique
Synagogue, tes minarets, unique,
Tu demeures dans mes pensées
D'une incomparable beauté,
Jeune, ensoleillée, avenante,
Séduisante et émouvante.
Devenue centenaire, te souviens
Tu encore de moi, mes amis? Rien
Qu'un silence glaciale de ta part.
Est-ce de la rancoeur ou de l'oubli.
Tes enfants bannis sont partis
Pour des terres lointaines sans
Donner signes de vie. Maintenant
Septuagénaires et reconnaissants
Nous te disons avec sérénité
Adieu notre ville bien aimée.
Héliopolis de mon enfance,
Je suis parti, il y a cinquante
Ans, heureux de t'avoir connu,
Nos amours un matin interrompu
Tu demeures dans mon esprit.
Souvent mon âme émue,je prie
En pensant à toi qui ma vu naître
Grandir et un jour disparaître.
Le temps s'est vite envolé,
Tous les deux vieillis et séparés,
Je me souviens encore de toi
Calme, paisible et avec émoi
De mon lycée, de ta Basilique
Synagogue, tes minarets, unique,
Tu demeures dans mes pensées
D'une incomparable beauté,
Jeune, ensoleillée, avenante,
Séduisante et émouvante.
Devenue centenaire, te souviens
Tu encore de moi, mes amis? Rien
Qu'un silence glaciale de ta part.
Est-ce de la rancoeur ou de l'oubli.
Tes enfants bannis sont partis
Pour des terres lointaines sans
Donner signes de vie. Maintenant
Septuagénaires et reconnaissants
Nous te disons avec sérénité
Adieu notre ville bien aimée.
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum