Le voyageur solitaire

Dad Allaoua a écrit:Le voyageur solitaire.





Toi,
qui voyage dans le monde,


Attache
les voiles de ton bateau,


Ta
belle aventure se prolonge


Sous le
bruissement de l’eau.





Au
loin, tu observes un tableau,


Marqué
par des lignes de fuite


Se
rejoignant dans l’horizon,


Pour se dissimuler avec le vide.





Tu
affrontes seul, tout les mystères


D’un
silence brisé par le sifflement


D’un
vent dans le décor imaginaire


D’un
paysage embelli fortement.





Des bougies
ancrées dans l’air,


Eclairent
timidement tes sillons,


En
absence de la lumière solaire


Sur
cet espace étrange et profond.





Tu
arpentes les océans et les mers


Sans raison, tu brades les tempêtes


Dans
la solitude, loin du destin amer


Tu apaises
tendrement ton cœur.





Tu admires
toujours la splendeur


De la
réalité inexplorée d’un rêve,


Qui
excite en toi une envie sévère,


Pour
connaitre des choses nouvelles.

Dad Allaoua

marie la rebelle a écrit:Sinbade à la recherche d'une lumièren, d'un chant, d'une vie riche d'émotions tout simplement.
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epervier a écrit:Un voyageur solitaire... dans l'imaginaire...

amitiés québécoises,

André,épervier

Admin a écrit:Le voyage permet d’enlever le voile, de donner une vision plus vaste et une meilleure compréhension de
l’existence!!!

sarah a écrit:Le voyage exprime: un désir de changement intérieur, un besoin d’expériences nouvelles.
Il témoigne d’une insatisfaction,
qui pousse à la recherche et à la découverte de nouveaux horizons.
Il s’agit d’une progression et d’une quête.

chadiya madihi a écrit:une quête de la vérité et la recherche d’une meilleure compréhension de la réalité.
beau voyage de poesie.

Guillaume APOLLINAIRE

Yonlihinza Amadou a écrit:

Le Voyageur
Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant

La vie est variable aussi bien que l'Euripe

Tu regardais un banc de nuages descendre
Avec le paquebot orphelin vers les fièvres futures
Et de tous ces regrets de tous ces repentirs
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Te souviens-tu

Vagues poissons arqués fleurs surmarines
Une nuit c'était la mer
Et les fleuves s'y répandaient

Je m'en souviens je m'en souviens encore

Un soir je descendis dans une auberge triste
Auprès de Luxembourg
Dans le fond de la salle il s'envolait un Christ
Quelqu'un avait un furet
Un autre un hérisson
L'on jouait aux cartes
Et toi tu m'avais oublié

Te souviens-tu du long orphelinat des gares
Nous traversâmes des villes qui tout le jour tournaient
Et vomissaient la nuit le soleil des journées
O matelots ô femmes sombres et vous mes compagnons
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Souvenez-vous-en

Deux matelots qui ne s'étaient jamais quittés
Deux matelots qui ne s'étaient jamais parlé
Le plus jeune en mourant tomba sur le côté

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]O vous chers compagnons
Sonneries électriques des gares chant des moissonneuses
Traîneau d'un boucher régiment des rues sans nombre
Cavalerie des ponts nuits livides de l'alcool
Les villes que j'ai vues vivaient comme des folles

Te souviens-tu des banlieues et du troupeau plaintif des paysages

Les cyprès projetaient sous la lune leurs ombres
J'écoutais cette nuit au déclin de l'été
Un oiseau langoureux et toujours irrité
Et le bruit éternel d'un fleuve large et sombre

Mais tandis que mourants roulaient vers l'estuaire
Tous les regards tous les regards de tous les yeux
Les bords étaient déserts herbus silencieux
Et la montagne a l'autre rive était très claire

Alors sans bruit sans qu'on pût voir rien de vivant
Contre le mont passèrent des ombres vivaces
De profil ou soudain tournant leurs vagues faces
Et tenant l'ombre de leurs lances en avant

Les ombres contre le mont perpendiculaire
Grandissaient ou parfois s'abaissaient brusquement
Et ces ombres barbues pleuraient humainement
En glissant pas à pas sur la montagne claire

Qui donc reconnais-tu sur ces vieilles photographies
Te souviens-tu du jour où une abeille tomba dans le feu
C'était tu t'en souviens à la fin de l'été
Deux matelots qui ne s'étaient jamais quittés
L'aîné portait au cou une chaîne de fer
Le plus jeune mettait ses cheveux blonds en tresse

Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant

La vie est variable aussi bien que l'Euripe

Guillaume APOLLINAIRE

au fil des mots a écrit:Un flot d'émotions dans une mer sans lumière , rechercher le phare qui pourrqit nous guider, partir à la conquète d'un monde d'amitié.
joli poème

afdm