Nassira BELLOULA : Terre de sel et de mirage
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Nassira BELLOULA : Terre de sel et de mirage
Nassira
BELLOULA
Terre de sel et de mirage
Tu empruntes
Des chemins obscurs
Tu sèmes
Des petites chaussures
Des cercles de
pas
De vie a trépas
Diable de temps
Qui courbe les
saisons
Emporte les raisons
Voila que nous ressentons
Ces baisers
mensongers
De nos rêves passagers
Fleuves et sables mouvants
Qui
tournoient à tout vent
Emportant ton visage
Terre de sel et de
mirage
Tes enfants y croquent
Des drôles d'images
Et des cartes de
voyages.
Et, je témoigne
En ce soir
Dérisoire
La mort des
lunes
Et des papillons
Et l'absence
Qui dérobe le printemps,
Et les fins
Et l'éternel commencement.
_____________
BELLOULA
Terre de sel et de mirage
Tu empruntes
Des chemins obscurs
Tu sèmes
Des petites chaussures
Des cercles de
pas
De vie a trépas
Diable de temps
Qui courbe les
saisons
Emporte les raisons
Voila que nous ressentons
Ces baisers
mensongers
De nos rêves passagers
Fleuves et sables mouvants
Qui
tournoient à tout vent
Emportant ton visage
Terre de sel et de
mirage
Tes enfants y croquent
Des drôles d'images
Et des cartes de
voyages.
Et, je témoigne
En ce soir
Dérisoire
La mort des
lunes
Et des papillons
Et l'absence
Qui dérobe le printemps,
Et les fins
Et l'éternel commencement.
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cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Pour Maïakovski
Pour Maïakovski
Les mômes de la ville
Rêvent de la
place
Rouge
Ils iront fêter
La femme
Aux tresses blondes
Que la
neige couvre
Le toit de Moscou
Que le cri
Des amants fous,
Bercent
Les cours amoureux
Que la chanson
Raconte la passion
De la
maîtresse
D'une tendre saison
Ais-je aimé ce regard noir,
Ténébreux
Ce visage osseux
Un terrible aveu
Et, ces vers
passionnés
Qui consolent la ville
Tourmentée de Bagdadi
Que
s'emboîte ma folie
Dans le cour
Des poupées russes
Jalouses d'un
terrible secret
Le poète s'en est allé
Me privant
D'un âge
disgracieux
J'ai cherché
Son étoile dans les nuits,
Et sa voix me
chantait
Ce mois d'octobre
Et ses révoltés
J'ai cherché
Les
saisons
Cette voix
Et sa raison
Les étoiles
Me riaient au nez,
«Nous avons un amant,
nous avons un amant»
Pour toi
Le poète
n'était qu'un passant.
________________
Les mômes de la ville
Rêvent de la
place
Rouge
Ils iront fêter
La femme
Aux tresses blondes
Que la
neige couvre
Le toit de Moscou
Que le cri
Des amants fous,
Bercent
Les cours amoureux
Que la chanson
Raconte la passion
De la
maîtresse
D'une tendre saison
Ais-je aimé ce regard noir,
Ténébreux
Ce visage osseux
Un terrible aveu
Et, ces vers
passionnés
Qui consolent la ville
Tourmentée de Bagdadi
Que
s'emboîte ma folie
Dans le cour
Des poupées russes
Jalouses d'un
terrible secret
Le poète s'en est allé
Me privant
D'un âge
disgracieux
J'ai cherché
Son étoile dans les nuits,
Et sa voix me
chantait
Ce mois d'octobre
Et ses révoltés
J'ai cherché
Les
saisons
Cette voix
Et sa raison
Les étoiles
Me riaient au nez,
«Nous avons un amant,
nous avons un amant»
Pour toi
Le poète
n'était qu'un passant.
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cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Racontes-moi l'Aurès
Racontes-moi l'Aurès
Je me vêts
De ma robe blonde et
pâle
Je me vêts
De mes champêtres saisons
Racontant
Sur mes routes
paysannes
Ma terre,
Ma Berbérie
Belle et rebelle
Comment
dessiner
Sur la poussière des étoiles
Tes lèvres fleuries,
Petite
fille Chaoui
Ce sourire de pétales bleus
Qui caresse mon cour
De
chuchotements doux,
De chuchotements fous
Je suis hantée
Par ces
innombrables saisons
Qui éclatent dans ma tête
En rires
délirants
Brisant les silences,
Le blanc de ces matins nus
Déferlant
sur les terres brunes
De mon Aurès natal
Ce sentiment qui
enflamme
Toute parole superficielle
Et tout se joue
Dans l'incendie
De ces lignes bleues
Chemins épars,
Chemins de traverses
Je
suis née là-bas
Entre Djemina et Baghaï
Raconte-moi donc amie
L'Aurès.
Que je m'abreuve
De ta neige originelle
Les yeux rivés
Sur
l'oubliée Numidie
Cherchant à ouvrir
Ses portes éternelles.
Je me vêts
De ma robe blonde et
pâle
Je me vêts
De mes champêtres saisons
Racontant
Sur mes routes
paysannes
Ma terre,
Ma Berbérie
Belle et rebelle
Comment
dessiner
Sur la poussière des étoiles
Tes lèvres fleuries,
Petite
fille Chaoui
Ce sourire de pétales bleus
Qui caresse mon cour
De
chuchotements doux,
De chuchotements fous
Je suis hantée
Par ces
innombrables saisons
Qui éclatent dans ma tête
En rires
délirants
Brisant les silences,
Le blanc de ces matins nus
Déferlant
sur les terres brunes
De mon Aurès natal
Ce sentiment qui
enflamme
Toute parole superficielle
Et tout se joue
Dans l'incendie
De ces lignes bleues
Chemins épars,
Chemins de traverses
Je
suis née là-bas
Entre Djemina et Baghaï
Raconte-moi donc amie
L'Aurès.
Que je m'abreuve
De ta neige originelle
Les yeux rivés
Sur
l'oubliée Numidie
Cherchant à ouvrir
Ses portes éternelles.
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