Je n'envie pas les mortels ( dédié à Eolienne )

Je n'envie pas les mortels


Dédié à Eolienne



Je n'envie pas les mortels
Compter n'est pas mon affaire
Car je suis cancre en mathématiques
Je n'ai donc de compte à rendre à personne
L'oseille ne me fait ni chaud ni froid
Un truc de baudet dé dos bas sous le bât d'effroi
Mon état d'âme est immuable
Qu'il fasse beau temps qu'il vente ou tonne
Et mon vocable rare est irrévocable
Bâtir une demeure est une corvée de con
S'approprier en maître une terre
Etre à la terre je lui préfrèe
Errant je suis la voie de n'être plus homme
Pour mes cousins voisins quidams je suis un fantôme
Fumier fiente vieux con chiant comme pas untel
Spectre épouvantail revenant énergumène énigmatique
Larve d'iule lèpreux qui végète en son pourri cocon
Vaurien oisif poète rêveur maudit damné d'enfer

Je n'envie pas les mortels
Ces ombres pressées
Sombres et stressées
Qui puent l'ambition
Qui jouent l'exhibition
Qui louent l'exception
Imbues de médiocrité
Qui vantent prospérité et prospérité
La palabre mon oeil discussions oiseuses
Langues de vipères becs d'oies de pies râleuses
Ces vaniteux ces fats ces rats ingrats ces vantards
Dieux de motte faits mus de haine de vaines gloires illusoires

Je n'envie pas les mortels
Après le trépas tôt ou tard
Je survivrai à leur piteuses vies en mémoire

Je n'envie pas les mortels
Je les plains
Les aime bien
Et leur pardonne
A ces méchants
En mon chant
Que je fredonne



Farid Mohamed Zalhoud

Zalhoud a écrit:Je n'envie pas les mortels


Dédié à Eolienne



Je n'envie pas les mortels
Compter n'est pas mon affaire
Car je suis cancre en mathématiques
Je n'ai donc de compte à rendre à personne
L'oseille ne me fait ni chaud ni froid
Un truc de baudet dé dos bas sous le bât d'effroi
Mon état d'âme est immuable
Qu'il fasse beau temps qu'il vente ou tonne
Et mon vocable rare est irrévocable
Bâtir une demeure est une corvée de con
S'approprier en maître une terre
Etre à la terre je lui préfrèe
Errant je suis la voie de n'être plus homme
Pour mes cousins voisins quidams je suis un fantôme
Fumier fiente vieux con chiant comme pas untel
Spectre épouvantail revenant énergumène énigmatique
Larve d'iule lèpreux qui végète en son pourri cocon
Vaurien oisif poète rêveur maudit damné d'enfer

Je n'envie pas les mortels
Ces ombres pressées
Sombres et stressées
Qui puent l'ambition
Qui jouent l'exhibition
Qui louent l'exception
Imbues de médiocrité
Qui vantent prospérité et prospérité
La palabre mon oeil discussions oiseuses
Langues de vipères becs d'oies de pies râleuses
Ces vaniteux ces fats ces rats ingrats ces vantards
Dieux de motte faits mus de haine de vaines gloires illusoires

Je n'envie pas les mortels
Après le trépas tôt ou tard
Je survivrai à leur piteuses vies en mémoire

Je n'envie pas les mortels
Je les plains
Les aime bien
Et leur pardonne
A ces méchants
En mon chant
Que je fredonne



Farid Mohamed Zalhoud

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] beaucoup de force pour crier ces mots

Salut ma reine Renée
Heureux de te retrouver ici douceur toujours douce soeur !
Merci pour ton commentaire
Amitiés
Zalhoud

Salut amie poétesse Firdaws
Je te remercie infiniment pour tout l'intérêt que tu portes à ma poésie
Amitiés
Zalhoud

Salut Sarah
Je te remercie pour ton accueil chaleureux et tes commentaires qui me vont droit au coeur!
Amitiés
Zalhoud

bonjour. vous avez l'encre dense et sublime. mais vous êtes trop absent pour nous faire partager ses rimes.
bien à vous
amicalement.

depuis ce conte la plume a boudé l'encre
elle ne vient plus compter les rimes pour notre plaisir

Zalhoud a écrit:Je n'envie pas les mortels

...
Je n'envie pas les mortels
Je les plains
Les aime bien
Et leur pardonne
A ces méchants
En mon chant
Que je fredonn

Farid Mohamed Zalhoud

j'aime cette vision de vie