Caniculam amo

Je connais une canicule,
Une chaleur, que n'inocule,
Du matin jusqu'au crépuscule,
Aucune saison de soleil.

Un feu entre les clavicules
Vient de câlines denticules,
De mystérieux monticules...
Peau, cœur et sens sont en éveil.

Il est né de ces particules,
Que vous m'offrez, vos corpuscules,
De la surface aux radicules,
Dans ton plus simple appareil.

Mon sang bout dans son pédicule;
Puis vient frapper le ventricule :
Dans tout mon corps, dès lors, circule
L'amour, du cap jusqu'à l'orteil.

L'œil garde au fond du caroncule
Le fruit au tiède follicule
Et la charmeuse renoncule...
Il ne trouve point le sommeil.

L'oreille garde en l'utricule
Votre murmure, son pécule,
Son trésor, et mon cœur bascule
Du chant à nul autre pareil.

La coquille à noir opercule,
Fait un feu de mon pédoncule ;
Vous êtes un astre à facule
Toute entière et mon doux réveil.

J'étais un être minuscule.
Tout à coup, je devins Hercule
Quand finit votre tentacule
Par ceindre mon cou de méteil...

gepetto

Je voudrais,mais cette peur du ridicule,
Etre la liaison,un simple pédoncule,
Où un intermède,une pauvre virgule,
Je ne voudrais point être un abacule,
Ainsi je retourne,tel Dieu,en mon ergastule.

Je trouve ton écrit parfait.

gepetto a écrit:Je connais une canicule,
Une chaleur, que n'inocule,
Du matin jusqu'au crépuscule,
Aucune saison de soleil.

Un feu entre les clavicules
Vient de câlines denticules,
De mystérieux monticules...
Peau, cœur et sens sont en éveil.

Il est né de ces particules,
Que vous m'offrez, vos corpuscules,
De la surface aux radicules,
Dans ton plus simple appareil.

Mon sang bout dans son pédicule;
Puis vient frapper le ventricule :
Dans tout mon corps, dès lors, circule
L'amour, du cap jusqu'à l'orteil.

L'œil garde au fond du caroncule
Le fruit au tiède follicule
Et la charmeuse renoncule...
Il ne trouve point le sommeil.

L'oreille garde en l'utricule
Votre murmure, son pécule,
Son trésor, et mon cœur bascule
Du chant à nul autre pareil.

La coquille à noir opercule,
Fait un feu de mon pédoncule ;
Vous êtes un astre à facule
Toute entière et mon doux réveil.

J'étais un être minuscule.
Tout à coup, je devins Hercule
Quand finit votre tentacule
Par ceindre mon cou de méteil...

gepetto

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] parfait comme dit CQS
rien à dire de plus gep

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] c'est tout!

gepetto a écrit:Je connais une canicule,
Une chaleur, que n'inocule,
Du matin jusqu'au crépuscule,
Aucune saison de soleil.

Un feu entre les clavicules
Vient de câlines denticules,
De mystérieux monticules...
Peau, cœur et sens sont en éveil.

Il est né de ces particules,
Que vous m'offrez, vos corpuscules,
De la surface aux radicules,
Dans ton plus simple appareil.

Mon sang bout dans son pédicule;
Puis vient frapper le ventricule :
Dans tout mon corps, dès lors, circule
L'amour, du cap jusqu'à l'orteil.

L'œil garde au fond du caroncule
Le fruit au tiède follicule
Et la charmeuse renoncule...
Il ne trouve point le sommeil.

L'oreille garde en l'utricule
Votre murmure, son pécule,
Son trésor, et mon cœur bascule
Du chant à nul autre pareil.

La coquille à noir opercule,
Fait un feu de mon pédoncule ;
Vous êtes un astre à facule
Toute entière et mon doux réveil.

J'étais un être minuscule.
Tout à coup, je devins Hercule
Quand finit votre tentacule
Par ceindre mon cou de méteil...

gepetto

Ta canicule a bonheur-soleil
En toute clavicule d'honneur-merveille,
Elle se retourne en coeur-éveil
Et de toute sa clameur en veille,
elle t'adresse un ptit smack de vermeille.

Tu es corps-et-âme dévoué
A cette poésie tant aimée,
Tu étends ton drapeau
Au long de tes poétiques chapeaux...

Chapeau bas, l'artiste
Tout en plumé corps,
Et encore...
L'écrit est aux abords
A l'orée du bois qui arbore
Ton poème en simili-parties d'être
Au summum d'un si doux ressenti...
D'un encore encore et encore...
En vers de cote de maille
Et que vaille qui aille...

Bizzoo

miss

miss Béa a écrit:

Ta canicule a bonheur-soleil
En toute clavicule d'honneur-merveille,
Elle se retourne en coeur-éveil
Et de toute sa clameur en veille,
elle t'adresse un ptit smack de vermeille.

Tu es corps-et-âme dévoué
A cette poésie tant aimée,
Tu étends ton drapeau
Au long de tes poétiques chapeaux...

Chapeau bas, l'artiste
Tout en plumé corps,
Et encore...
L'écrit est aux abords
A l'orée du bois qui arbore
Ton poème en simili-parties d'être
Au summum d'un si doux ressenti...
D'un encore encore et encore...
En vers de cote de maille
Et que vaille qui aille...

Bizzoo

miss

waaaaw béa je t'admire
pour toi
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Merci, ce poéme était tout petit...

bisou