J'ai été cette femme.
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J'ai été cette femme.
Me voici arrivée à ce bel âge d’or,
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans ces bras cet être sorti d’elle
Et qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme aux regards implorants,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère qui venait admirer
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant la visite, pour oublier son mal,
De ce mari volage qui n’offrait que des leurres.
J’ai été celle qui a dû entendre le verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
Pour avoir des années à vivre en plus en somme.
J’ai découvert alors que le plus important,
Etait d’aimer d’amour et être aimée encore,
Afin que ce sursis volé dure très longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans ces bras cet être sorti d’elle
Et qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme aux regards implorants,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère qui venait admirer
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant la visite, pour oublier son mal,
De ce mari volage qui n’offrait que des leurres.
J’ai été celle qui a dû entendre le verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
Pour avoir des années à vivre en plus en somme.
J’ai découvert alors que le plus important,
Etait d’aimer d’amour et être aimée encore,
Afin que ce sursis volé dure très longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: J'ai été cette femme.
TITEFEE a écrit:Me voici arrivée à ce bel âge d’or,
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans ces bras cet être sorti d’elle
Et qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme aux regards implorants,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère qui venait admirer
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant la visite, pour oublier son mal,
De ce mari volage qui n’offrait que des leurres.
J’ai été celle qui a dû entendre le verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
Pour avoir des années à vivre en plus en somme.
J’ai découvert alors que le plus important,
Etait d’aimer d’amour et être aimée encore,
Afin que ce sursis volé dure très longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
Puis-je rectifier tes vers au combien douloureux :
"Tu ES cette grand-mère qui regarde ton fils admirer son bébé..."
Et de ce mal qui te ronge, ton mari est un songe, et moi, j'ai mal en mon coeur que tu décrives ainsi tes douleurs...
Ton "sursis " ne sera volé que si tu oublies d'aimer, ces paroles que tu écris avec tant de volonté sont en poésie les plus belles expressions d'un coeur qui veut vivre, alors vis pleinement cet âge d'or qui t'est offert et galope au grand jour qui n'est pas encore l'hier de tes lendemains...
Bisou tendres
miss
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: J'ai été cette femme.
Merci de tes remarques ma poussinette, mais c'était le bilan d'une vie passée.. le bébé de mon fils est une jeune-fille de 21 printemps maintenant...
Mon volage mari, est parti vivre avec une autre, en m'abandonnant à ma maladie il y a neuf ans maintenant....et donc c'est rentré dans l'oubli, grâce à l'amour retrouvé auprès d'un farfadet qui depuis près de quatre ans veille sur moi et m'aime comme on aime à vingt ans alors qu'à nous deux nous comptabilisons 116 ans ! Le mal est toujours là, mais l'amour le tient en laisse...Le bonheur est médecin et nous laisse parfois accomplir ce qu'on n'a pas eu , même dans notre jeunesse.
J'ai tout de même revu ce matin de l'an neuf mon poème pour le mettre dans ses règles classiques car écrit à la hâte il avait pris quelques libertés...
et bonne année à tous.
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Mon volage mari, est parti vivre avec une autre, en m'abandonnant à ma maladie il y a neuf ans maintenant....et donc c'est rentré dans l'oubli, grâce à l'amour retrouvé auprès d'un farfadet qui depuis près de quatre ans veille sur moi et m'aime comme on aime à vingt ans alors qu'à nous deux nous comptabilisons 116 ans ! Le mal est toujours là, mais l'amour le tient en laisse...Le bonheur est médecin et nous laisse parfois accomplir ce qu'on n'a pas eu , même dans notre jeunesse.
J'ai tout de même revu ce matin de l'an neuf mon poème pour le mettre dans ses règles classiques car écrit à la hâte il avait pris quelques libertés...
Me voici arrivée à ce bel âge d’or,
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans ces bras cet être sorti d’elle
qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme aux regards implorants,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère qui venait admirer
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant sa visite, et oublier son mal,
De ce tiède mari qui n’offrait que des leurres.
Seule j'ai affronté le terrible verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
Pour avoir ces années à vivre en plus en somme.
J’ai découvert alors que le plus important,
ou alors : était d'aimer d'amour comme on rentre à son port ?
Afin que ce sursis volé dure longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans ces bras cet être sorti d’elle
qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme aux regards implorants,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère qui venait admirer
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant sa visite, et oublier son mal,
De ce tiède mari qui n’offrait que des leurres.
Seule j'ai affronté le terrible verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
Pour avoir ces années à vivre en plus en somme.
J’ai découvert alors que le plus important,
ou alors : était d'aimer d'amour comme on rentre à son port ?
Afin que ce sursis volé dure longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
et bonne année à tous.
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TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: J'ai été cette femme.
Bon tout Fée petite...
Me voici arrivée à ce bel âge d’or,
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans SES ? bras cet être sorti d’elle
Qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme aux regards implorants,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère qui venait admirer (et de 13 !!)
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant sa visite, et oublier son mal,
De ce tiède mari qui n’offrait que des leurres.
Seule j'ai affronté le terrible verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
Pour avoir ces années à vivre en plus en somme.
J’ai découvert alors que le plus important,
ou alors : était d'aimer d'amour comme on rentre à son port ?
Afin que ce sursis volé dure longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans SES ? bras cet être sorti d’elle
Qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme aux regards implorants,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère qui venait admirer (et de 13 !!)
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant sa visite, et oublier son mal,
De ce tiède mari qui n’offrait que des leurres.
Seule j'ai affronté le terrible verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
Pour avoir ces années à vivre en plus en somme.
J’ai découvert alors que le plus important,
ou alors : était d'aimer d'amour comme on rentre à son port ?
Afin que ce sursis volé dure longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: J'ai été cette femme.
Me voici arrivée à ce bel âge d’or,
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans les bras cet être sorti d’elle
qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme au regard implorant,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère venant admirer
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant sa visite, et oublier son mal,
De ce tiède mari qui n’offrait que des leurres.
Seule j'ai affronté le terrible verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
M’accordant un délai sans connaître la somme
J’ai découvert alors que le plus important,
Etait d’aimer d’amour et être aimée encor,
Afin que ce sursis volé dure longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
Merci mon ami Gepetto....quelques fautes m'échappent encore.. je trouve souvent qu'il est plus facile pour moi de corriger les autres que moi-même, emportée par la passion et l'élan de l'écriture, je finis par ne plus voir mes erreurs......fatales !
à toi et bonne année.
Moi qui croyais encore à l’enfance éternelle !
Mais sont venus les temps où, sans pitié, la mort
De nos parents chéris à éteint leur chandelle.
J’ai été cette enfant, insouciante là-bas,
Qui se riait d’un rien, ou était tout en larmes
Car les cris d’un oiseau, dévoré par le chat,
M’avaient glacé le sang, par ses vaines alarmes.
J’ai été la maman, qui pour ses vingt printemps,
A tenu dans les bras cet être sorti d’elle
qui, serré sur son cœur, aspirait goulument
Son lait chaud et sucré, dans son odeur charnelle.
.
J’ai été cette femme au regard implorant,
Quand l’infidélité était par trop notoire,
Et que de le crier était trop déchirant,
Si bien que le silence en fut l’échappatoire.
J’ai été la grand-mère venant admirer
Les traits fins du bébé et pour calmer la crainte
De ce fils adoré, qui venait respirer
La peau de son enfant, dans une douce étreinte.
J’ai été celle qui, sur son lit d’hôpital,
Regardait le plafond pendant de longues heures,
Espérant sa visite, et oublier son mal,
De ce tiède mari qui n’offrait que des leurres.
Seule j'ai affronté le terrible verdict,
De ce mal qui fait peur et sobrement on nomme :
Cancer métastasé et traitement très strict
M’accordant un délai sans connaître la somme
J’ai découvert alors que le plus important,
Etait d’aimer d’amour et être aimée encor,
Afin que ce sursis volé dure longtemps,
Et nous fasse cadeau d’un très bel âge d’or.
Merci mon ami Gepetto....quelques fautes m'échappent encore.. je trouve souvent qu'il est plus facile pour moi de corriger les autres que moi-même, emportée par la passion et l'élan de l'écriture, je finis par ne plus voir mes erreurs......fatales !
à toi et bonne année.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: J'ai été cette femme.
merci à toi pour le partageWoody a écrit:Un teMxte bouleversant !
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: J'ai été cette femme.
Vive l'amour médecin de nos blessures physiques ou morales...
Bizz jolie fée
miss
Bizz jolie fée
miss
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
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