le sentier des secrets

TITEFEE a écrit:

Allons viens faire un tour là où les demoiselles
Suivaient en musardant le sinueux chemin,
Lorsque l’amour tout neuf faisait pousser des ailes,
Les faisant rougir rien qu’à leur prendre la main.

Peints sur le vieux tableau, aux couleurs bien pâlies,
Nymphes et pastoureaux dans le soleil levant,
Jouaient à de doux jeux en de vertes prairies,
Que traverse un sentier balayé par le vent.

Je me souviens parfois de ces nuits solitaires,
Où je ne percevais plus le moindre horizon ;
Mon destin s’étiolait en tragiques mystères,
Tant était triste alors ma trop grande maison.

Puis je t’ai rencontré, et de vals en collines,
Nous avons ramassé sur le même rameau
L’aubépine en fleur, et la branche qui s’incline,
Pour revenir, après, jusqu’au cœur du hameau.

Nous avons traversé des orages cruels,
Et nos corps apaisés aspirent à connaître
Le rêve échafaudé, effaçant les duels
Qui nous ont tant blessés au profond de notre être.

Tu m’as emmenée voir ce très vieil ermitage,
Perdu dans la forêt au milieu des sapins
Et, au creux des rochers, le secret héritage
De ruines celtiques, au cœur des monts alpins.

C’est là que j’ai reçu dans la vieille chapelle,
Le message divin qui soudain fendit l’air,
Comprenant tout à coup que la foi nous appelle
A n’être, maintenant, plus qu’une même chair

TITEFEE a écrit:

Allons viens faire un tour là où les demoiselles
Suivaient en musardant le sinueux chemin,
Lorsque l’amour tout neuf faisait pousser des ailes,
Les faisant rougir rien qu’à leur prendre la main.

Peints sur le vieux tableau, aux couleurs bien pâlies,
Nymphes et pastoureaux dans le soleil levant,
Jouaient à de doux jeux en de vertes prairies,
Que traverse un sentier balayé par le vent.

Je me souviens parfois de ces nuits solitaires,
Où je ne percevais plus le moindre horizon ;
Mon destin s’étiolait en tragiques mystères,
Tant était triste alors ma trop grande maison.

Puis je t’ai rencontré, et de vals en collines,
Nous avons ramassé sur le même rameau
L’aubépine en fleur, et la branche qui s’incline,
Pour revenir, après, jusqu’au cœur du hameau.

Nous avons traversé des orages cruels,
Et nos corps apaisés aspirent à connaître
Le rêve échafaudé, effaçant les duels
Qui nous ont tant blessés au profond de notre être.

Tu m’as emmenée voir ce très vieil ermitage,
Perdu dans la forêt au milieu des sapins
Et, au creux des rochers, le secret héritage
De runes celtiques, au cœur des monts alpins.

C’est là que j’ai reçu dans la vieille chapelle,
Le message divin qui soudain fendit l’air,
Comprenant tout à coup que la foi nous appelle
A n’être, maintenant, plus qu’une même chair