SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
+2
kimannzo
kacem_loubay
6 participants
Page 1 sur 1
SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
A notre poétesse JANE
...On sent le clapotis des vagues
Les vagues caressent les vagues
Et la mer continue sa respiration
De loin la barque accoste
Et les marins heureux se jettent sur la plage
Sur le sable fin
Chacun écrit le nom de sa bien aimée
Seule sur un rocher
Une femme suit à la trace
L'avancée et le recul de l'écume
Elle rejoint les autres sur la plage
Et sur le sable fin de son horizon
Elle tatoue elle aussi
Le nom de son adoré...!
Les uns et les autres
Regardent le mouvement de la mer
Et rêvent d'atteindre un autre espace… !
Je ne fais que vivre de délires
Caresser la cambrure d'un corps
Réveiller les chants de l'amour
Après la traversée du désert....!
Nuit au fond d'un coeur à la dérive
Nuit pour une âme qui sommeille
J'écris du sang de mes veines
Et sur le sable fin de la mer
Et sur les écueils qui ressemblent à ma vie
Ces quelques lignes
Le trajet Ô combien solitaire...!
De rester au seuil de la vie
Avec des bras suspendus le long du corps
Avec des yeux qui scrutent la page du ciel
Dans l'espoir de renouer avec le passé
Mes muses souveraines vivent quelque part
Mes muses souveraines rient ailleurs
Et je vis à la dérobée des anciennes aventures
J'enlace souvent les murs d'une demeure
Laisse mon corps se plaindre d'inertie
Nuit amie de mes fréquentes absences
Je sombre dans l'horizon lointain
Une barque balancée par la houle
Et qui gît sur une plage déserte
Ayant pour compagnies les épaves
Et les chants stridents des mouettes
Qui viennent jouer de l'ombre du passé...!
Amie du rivage souverain
J'écris de la douleur de mes cris
J'écris sur l'ubac d'une falaise
D’un stylet qui regorge de souvenirs...:
J'écris de mes mains givrées par le silence
J'écris du sel des années
Une autre page de mes transes
Quand le feu du coeur s'éteint
Quand les yeux perdent les couleurs
Quand le corps renie les autres corps
Quand en guise de mémoire
Je ne fais que cueillir les coquillages
Pour en faire un collier des jours
J'offre du couvent de ma solitude
Ce flot de verbes hachurés
J'offre de mon coin promontoire
Cette avalanche de mots qui fuient ma rive...!
Je quitte de nouveau cet espace
Pour rejoindre le mont des désirs inassouvis
Je quitte les bras de l'heure
Pour enlacer les prés fleuris
Où mes couleurs chéries
Finiront par... éclore.
kacem loubay
Lundi 21 Mars 2005
Khénifra / Maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
A notre poétesse JANE
...On sent le clapotis des vagues
Les vagues caressent les vagues
Et la mer continue sa respiration
De loin la barque accoste
Et les marins heureux se jettent sur la plage
Sur le sable fin
Chacun écrit le nom de sa bien aimée
Seule sur un rocher
Une femme suit à la trace
L'avancée et le recul de l'écume
Elle rejoint les autres sur la plage
Et sur le sable fin de son horizon
Elle tatoue elle aussi
Le nom de son adoré...!
Les uns et les autres
Regardent le mouvement de la mer
Et rêvent d'atteindre un autre espace… !
Je ne fais que vivre de délires
Caresser la cambrure d'un corps
Réveiller les chants de l'amour
Après la traversée du désert....!
Nuit au fond d'un coeur à la dérive
Nuit pour une âme qui sommeille
J'écris du sang de mes veines
Et sur le sable fin de la mer
Et sur les écueils qui ressemblent à ma vie
Ces quelques lignes
Le trajet Ô combien solitaire...!
De rester au seuil de la vie
Avec des bras suspendus le long du corps
Avec des yeux qui scrutent la page du ciel
Dans l'espoir de renouer avec le passé
Mes muses souveraines vivent quelque part
Mes muses souveraines rient ailleurs
Et je vis à la dérobée des anciennes aventures
J'enlace souvent les murs d'une demeure
Laisse mon corps se plaindre d'inertie
Nuit amie de mes fréquentes absences
Je sombre dans l'horizon lointain
Une barque balancée par la houle
Et qui gît sur une plage déserte
Ayant pour compagnies les épaves
Et les chants stridents des mouettes
Qui viennent jouer de l'ombre du passé...!
Amie du rivage souverain
J'écris de la douleur de mes cris
J'écris sur l'ubac d'une falaise
D’un stylet qui regorge de souvenirs...:
J'écris de mes mains givrées par le silence
J'écris du sel des années
Une autre page de mes transes
Quand le feu du coeur s'éteint
Quand les yeux perdent les couleurs
Quand le corps renie les autres corps
Quand en guise de mémoire
Je ne fais que cueillir les coquillages
Pour en faire un collier des jours
J'offre du couvent de ma solitude
Ce flot de verbes hachurés
J'offre de mon coin promontoire
Cette avalanche de mots qui fuient ma rive...!
Je quitte de nouveau cet espace
Pour rejoindre le mont des désirs inassouvis
Je quitte les bras de l'heure
Pour enlacer les prés fleuris
Où mes couleurs chéries
Finiront par... éclore.
kacem loubay
Lundi 21 Mars 2005
Khénifra / Maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
... et l'inspiration ...
... fit le reste ..pour toi Kacem, aprés la lecture de ce sublime poème, il m'est revenu quelques rimes d'avant :
Alors que j' abordais sur la côte mystérieuse
Des rivages sereins,
Des plages de sable fin,
Je vis à quelques pas au dessus de la dune
Celui qui recevait
Les errants fatigués...
Si longtemps navigué
Si longtemps espéré ....
Il avait le sourire
D' un enfant rassasié !
Merci Kacem de tjrs enchanter ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim
Alors que j' abordais sur la côte mystérieuse
Des rivages sereins,
Des plages de sable fin,
Je vis à quelques pas au dessus de la dune
Celui qui recevait
Les errants fatigués...
Si longtemps navigué
Si longtemps espéré ....
Il avait le sourire
D' un enfant rassasié !
Merci Kacem de tjrs enchanter ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim
kimannzo- Nombre de messages : 898
loisirs : ecriture; équitation;jogging
Humeur : dynamique...
Date d'inscription : 27/05/2009
Re: SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
Beau rivage qu'invente ta plume kacem. Te lire est plaisir assurékacem_loubay a écrit:SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
A notre poétesse JANE
...On sent le clapotis des vagues
Les vagues caressent les vagues
Et la mer continue sa respiration
De loin la barque accoste
Et les marins heureux se jettent sur la plage
Sur le sable fin
Chacun écrit le nom de sa bien aimée
Seule sur un rocher
Une femme suit à la trace
L'avancée et le recul de l'écume
Elle rejoint les autres sur la plage
Et sur le sable fin de son horizon
Elle tatoue elle aussi
Le nom de son adoré...!
Les uns et les autres
Regardent le mouvement de la mer
Et rêvent d'atteindre un autre espace… !
Je ne fais que vivre de délires
Caresser la cambrure d'un corps
Réveiller les chants de l'amour
Après la traversée du désert....!
Nuit au fond d'un coeur à la dérive
Nuit pour une âme qui sommeille
J'écris du sang de mes veines
Et sur le sable fin de la mer
Et sur les écueils qui ressemblent à ma vie
Ces quelques lignes
Le trajet Ô combien solitaire...!
De rester au seuil de la vie
Avec des bras suspendus le long du corps
Avec des yeux qui scrutent la page du ciel
Dans l'espoir de renouer avec le passé
Mes muses souveraines vivent quelque part
Mes muses souveraines rient ailleurs
Et je vis à la dérobée des anciennes aventures
J'enlace souvent les murs d'une demeure
Laisse mon corps se plaindre d'inertie
Nuit amie de mes fréquentes absences
Je sombre dans l'horizon lointain
Une barque balancée par la houle
Et qui gît sur une plage déserte
Ayant pour compagnies les épaves
Et les chants stridents des mouettes
Qui viennent jouer de l'ombre du passé...!
Amie du rivage souverain
J'écris de la douleur de mes cris
J'écris sur l'ubac d'une falaise
D’un stylet qui regorge de souvenirs...:
J'écris de mes mains givrées par le silence
J'écris du sel des années
Une autre page de mes transes
Quand le feu du coeur s'éteint
Quand les yeux perdent les couleurs
Quand le corps renie les autres corps
Quand en guise de mémoire
Je ne fais que cueillir les coquillages
Pour en faire un collier des jours
J'offre du couvent de ma solitude
Ce flot de verbes hachurés
J'offre de mon coin promontoire
Cette avalanche de mots qui fuient ma rive...!
Je quitte de nouveau cet espace
Pour rejoindre le mont des désirs inassouvis
Je quitte les bras de l'heure
Pour enlacer les prés fleuris
Où mes couleurs chéries
Finiront par... éclore.
kacem loubay
Lundi 21 Mars 2005
Khénifra / Maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
merci pour la lecture de ce beau texte
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
Re: SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
Pas de commentaire kacem, juste unkacem_loubay a écrit:SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
A notre poétesse JANE
...On sent le clapotis des vagues
Les vagues caressent les vagues
Et la mer continue sa respiration
De loin la barque accoste
Et les marins heureux se jettent sur la plage
Sur le sable fin
Chacun écrit le nom de sa bien aimée
Seule sur un rocher
Une femme suit à la trace
L'avancée et le recul de l'écume
Elle rejoint les autres sur la plage
Et sur le sable fin de son horizon
Elle tatoue elle aussi
Le nom de son adoré...!
Les uns et les autres
Regardent le mouvement de la mer
Et rêvent d'atteindre un autre espace… !
Je ne fais que vivre de délires
Caresser la cambrure d'un corps
Réveiller les chants de l'amour
Après la traversée du désert....!
Nuit au fond d'un coeur à la dérive
Nuit pour une âme qui sommeille
J'écris du sang de mes veines
Et sur le sable fin de la mer
Et sur les écueils qui ressemblent à ma vie
Ces quelques lignes
Le trajet Ô combien solitaire...!
De rester au seuil de la vie
Avec des bras suspendus le long du corps
Avec des yeux qui scrutent la page du ciel
Dans l'espoir de renouer avec le passé
Mes muses souveraines vivent quelque part
Mes muses souveraines rient ailleurs
Et je vis à la dérobée des anciennes aventures
J'enlace souvent les murs d'une demeure
Laisse mon corps se plaindre d'inertie
Nuit amie de mes fréquentes absences
Je sombre dans l'horizon lointain
Une barque balancée par la houle
Et qui gît sur une plage déserte
Ayant pour compagnies les épaves
Et les chants stridents des mouettes
Qui viennent jouer de l'ombre du passé...!
Amie du rivage souverain
J'écris de la douleur de mes cris
J'écris sur l'ubac d'une falaise
D’un stylet qui regorge de souvenirs...:
J'écris de mes mains givrées par le silence
J'écris du sel des années
Une autre page de mes transes
Quand le feu du coeur s'éteint
Quand les yeux perdent les couleurs
Quand le corps renie les autres corps
Quand en guise de mémoire
Je ne fais que cueillir les coquillages
Pour en faire un collier des jours
J'offre du couvent de ma solitude
Ce flot de verbes hachurés
J'offre de mon coin promontoire
Cette avalanche de mots qui fuient ma rive...!
Je quitte de nouveau cet espace
Pour rejoindre le mont des désirs inassouvis
Je quitte les bras de l'heure
Pour enlacer les prés fleuris
Où mes couleurs chéries
Finiront par... éclore.
kacem loubay
Lundi 21 Mars 2005
Khénifra / Maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: SUR LE RIVAGE DU TEMPS...
Humeurs de vagues
Il y a des jours remplis de soleil, des jours de pluie, de vent et de tempête, il y a aussi la mer qui se fâche avec ses vagues venant heurter les falaises. Mortes eaux, grandes marées, orages, vent léger et vent fou, nous sommes avec nos variations, gaies ou chagrines à l’image du temps...
Nous sommes le temps...
]Osmose diluée pour humeurs de poésies selon nos jours pour ensuite se fondre dans le cosmos...
"Yvonne Jaouën"
j'ai aimé votre écrit kacem.merci
julien- Nombre de messages : 1159
Date d'inscription : 24/02/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum