j'ai revu la maison.
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j'ai revu la maison.
J’ai revu la maison et au bord des paupières
Les larmes ont perlé, car rien ici d’autrefois
N’a résisté au temps même les bancs de pierres
Sont prisonniers du lierre arrivant jusqu’aux toits.
Dans les pots désertés, un peu d’eau s’évapore.
Les plantes brûlées plient sous la chaleur
Et même la rosée avec l’humide aurore
Ne peut ressusciter la plus petite fleur.
Les volets écaillés n’ont plus de raison d’être,
Seul le jasmin touffu, ardente exhalaison,
Investit haut les murs, garrotte les fenêtres,
Etouffant à jamais l’esprit de la maison.
J’aperçois cependant le mauve des montagnes
Que jadis je voyais en ouvrant grands mes yeux.
La nature immuable de mes vertes campagnes
Frise comme toujours en rejoignant les cieux
Un vent doux m’apporte des senteurs de lavande
Mais La vigne s’enroule aux branches du figuier
Qui a tout envahit jusqu’à la plate-bande
En étouffant aussi le vieux pied du rosier.
Nos fous-rires heureux et vous père et mère
Où êtes-vous passés, où sont les souvenirs
De nos noëls joyeux ? déjà mon cœur se serre
Car Le présent ne veut plus de nos avenirs
Les larmes ont perlé, car rien ici d’autrefois
N’a résisté au temps même les bancs de pierres
Sont prisonniers du lierre arrivant jusqu’aux toits.
Dans les pots désertés, un peu d’eau s’évapore.
Les plantes brûlées plient sous la chaleur
Et même la rosée avec l’humide aurore
Ne peut ressusciter la plus petite fleur.
Les volets écaillés n’ont plus de raison d’être,
Seul le jasmin touffu, ardente exhalaison,
Investit haut les murs, garrotte les fenêtres,
Etouffant à jamais l’esprit de la maison.
J’aperçois cependant le mauve des montagnes
Que jadis je voyais en ouvrant grands mes yeux.
La nature immuable de mes vertes campagnes
Frise comme toujours en rejoignant les cieux
Un vent doux m’apporte des senteurs de lavande
Mais La vigne s’enroule aux branches du figuier
Qui a tout envahit jusqu’à la plate-bande
En étouffant aussi le vieux pied du rosier.
Nos fous-rires heureux et vous père et mère
Où êtes-vous passés, où sont les souvenirs
De nos noëls joyeux ? déjà mon cœur se serre
Car Le présent ne veut plus de nos avenirs
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: j'ai revu la maison.
TITEFEE a écrit:J’ai revu la maison et au bord des paupières
Les larmes ont perlé, car rien ici d’autrefois
N’a résisté au temps même les bancs de pierres
Sont prisonniers du lierre arrivant jusqu’aux toits.
Dans les pots désertés, un peu d’eau s’évapore.
Les plantes brûlées plient sous la chaleur
Et même la rosée avec l’humide aurore
Ne peut ressusciter la plus petite fleur.
Les volets écaillés n’ont plus de raison d’être,
Seul le jasmin touffu, ardente exhalaison,
Investit haut les murs, garrotte les fenêtres,
Etouffant à jamais l’esprit de la maison.
J’aperçois cependant le mauve des montagnes
Que jadis je voyais en ouvrant grands mes yeux.
La nature immuable de mes vertes campagnes
Frise comme toujours en rejoignant les cieux
Un vent doux m’apporte des senteurs de lavande
Mais La vigne s’enroule aux branches du figuier
Qui a tout envahit jusqu’à la plate-bande
En étouffant aussi le vieux pied du rosier.
Nos fous-rires heureux et vous père et mère
Où êtes-vous passés, où sont les souvenirs
De nos noëls joyeux ? déjà mon cœur se serre
Car Le présent ne veut plus de nos avenirs
Te retrouver est un plaisir titefée.(Ta présence m'a manqué)
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: j'ai revu la maison.
suis désolée de ne pas passer davantage mais le site que j'anime me prends beaucoup de temps, cependant je n'oublie jamais les amis et les endroits où je suis toujours sentie si bien ...
à toi et merci de ton passage. :orage:
à toi et merci de ton passage. :orage:
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: j'ai revu la maison.
Larmes de joie de retrouvaille. Je te salue titeféeTITEFEE a écrit:J’ai revu la maison et au bord des paupières
Les larmes ont perlé, car rien ici d’autrefois
N’a résisté au temps même les bancs de pierres
Sont prisonniers du lierre arrivant jusqu’aux toits.
Dans les pots désertés, un peu d’eau s’évapore.
Les plantes brûlées plient sous la chaleur
Et même la rosée avec l’humide aurore
Ne peut ressusciter la plus petite fleur.
Les volets écaillés n’ont plus de raison d’être,
Seul le jasmin touffu, ardente exhalaison,
Investit haut les murs, garrotte les fenêtres,
Etouffant à jamais l’esprit de la maison.
J’aperçois cependant le mauve des montagnes
Que jadis je voyais en ouvrant grands mes yeux.
La nature immuable de mes vertes campagnes
Frise comme toujours en rejoignant les cieux
Un vent doux m’apporte des senteurs de lavande
Mais La vigne s’enroule aux branches du figuier
Qui a tout envahit jusqu’à la plate-bande
En étouffant aussi le vieux pied du rosier.
Nos fous-rires heureux et vous père et mère
Où êtes-vous passés, où sont les souvenirs
De nos noëls joyeux ? déjà mon cœur se serre
Car Le présent ne veut plus de nos avenirs
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
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