Les larmes de l'automne.
+4
sandrine jillou
roby
cristopher-cris
chayma
8 participants
Page 1 sur 1
Re: Les larmes de l'automne.
c'est fini tout ça
le printemps est là
il chante son retour
et nous invite à la danse
le printemps est là
il chante son retour
et nous invite à la danse
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Les larmes de l'automne.
poème joliment écrit.
je t'offre ces vers de (Paul Verlaine)
Le ciel est par dessus le toit
1.
Le ciel est par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme,
2.
La cloche dans le ciel qu'on voit
Doucement tinte
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
3.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là -
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là Dis,
Vient de la ville.
4.
Qu'as tu fais, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Qu'as-tu fait, toi que voilà
De ta jeunesse ?
je t'offre ces vers de (Paul Verlaine)
Le ciel est par dessus le toit
1.
Le ciel est par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme,
2.
La cloche dans le ciel qu'on voit
Doucement tinte
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
3.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là -
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là Dis,
Vient de la ville.
4.
Qu'as tu fais, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Qu'as-tu fait, toi que voilà
De ta jeunesse ?
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
chayma- Nombre de messages : 512
loisirs : lecture,marche, cuisine
Humeur : Printanière
Date d'inscription : 05/06/2008
Samira
Bonjour Samira
Bonjour tout le monde
Admirable poeme et belles descriptions ..
Cette saison froide qui refroidit terre et mer.. le ciel couvert et étouffé, réfléchit son miroir sur l'eau salée des vagues exprimant la colère...les montagnes abruptes ressemblent à des bonhommes de neige... les arbres sont déchaussés...nus et dépourvus de toutes chaleurs ... Tout bouge et que tout stagne en même temps ..... c'est la fin de l'été...
Très belle hymne automnale Samira présentée par tes bons soins de toujours et égale à ton être ...
et
Mes Hommages Mme de Maintenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Amitiés
Rubis
Bonjour tout le monde
Admirable poeme et belles descriptions ..
Cette saison froide qui refroidit terre et mer.. le ciel couvert et étouffé, réfléchit son miroir sur l'eau salée des vagues exprimant la colère...les montagnes abruptes ressemblent à des bonhommes de neige... les arbres sont déchaussés...nus et dépourvus de toutes chaleurs ... Tout bouge et que tout stagne en même temps ..... c'est la fin de l'été...
Très belle hymne automnale Samira présentée par tes bons soins de toujours et égale à ton être ...
et
Mes Hommages Mme de Maintenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Amitiés
Rubis
rubis- Nombre de messages : 51
loisirs : lecture voyage et sport
Humeur : tres joviale
Date d'inscription : 05/11/2009
Abdeslam- Nombre de messages : 89
loisirs : Musique-Poésie
Humeur : Beaucoup d'humour, amour du prochain, haine de l'intolérance et de la marginalisation
Date d'inscription : 04/11/2009
Re: Les larmes de l'automne.
L'automne raconte à la terre les feuilles qu'elle a prêtées à l'été
la vie est ainsi...
la vie est ainsi...
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: Les larmes de l'automne.
Les chagrins de l'hiver
Sont faits des joies d'été
Les joies d'hier
Seront la nostalgie de demain.
Bonne journée Samira
Sont faits des joies d'été
Les joies d'hier
Seront la nostalgie de demain.
Bonne journée Samira
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Les larmes de l'automne.
à bientôt pour d'autres partagesSamira de Maintenon a écrit:
Les larmes de
l'automne.
les larmes de l'automne
furent celles qui puisèrent
en feu l'ange de la vie
le sang colorant les feuilles
et les rivières ont rougi
la honte de la nuit
oui car le jour
s'efface au profit de l'ombre
les roses sont inodores
le vent a affiné son souffle glacé
et les paroles sont sans fin
car la plume dernière s'accroche
à apprendre "être oiseau"
sans limites ni éveils
lorsque dans la nuit
on est monochrome
des morts en attente
des absences à venir
on se dévaste
l'aube tarde encore
l'automne a peur du soleil trompeur
de ses chaleurs sans merveilles
des puissances qui le ravagent
et son courage manque
comme un acte sans ligne de chute
il a senti dans ses os de verre
la morsure de la peine des ans
qui lui rappellent sans cesse
qu'il n'a pas d'avenir
car la mort est une demoiselle
qui la fauche et l'oublie
l'automne pleure les étoiles
qui ne brûlent plus sa nuit
quand les nues obscurcissent sa mémoire
il a peur de ne plus exister
car l'hiver est son Chronos
son amant sans amour
l'essence ne bruine plus la vie
les eaux de l'automne sont nues
des rires de l'été qui s'enfuirent
les roseaux ont du mal à tenir
le regard droit sous le poids
des instants d'amertume
d'une existence en "à demi"
pourtant il s'imagine auprès d'arbres en fleurs
et de fées dansantes
et les libellules seraient des artifices
des poudres de feu
et des chants mélodieux
traineraient encore dans son cœur
l'âme hélas quitte peu à peu le rêve
l'opium ne fait plus son effet
et sans mots le silence épand
le lent requiem d'une saison éphémère
un rouge suit toujours un noir
et s'endort la chimère de la renaissance
les larmes de l'automne ont des violons dans le
regard
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Les larmes de l'automne.
Samira de Maintenon a écrit:
Les larmes de
l'automne.
les larmes de l'automne
furent celles qui puisèrent
en feu l'ange de la vie
le sang colorant les feuilles
et les rivières ont rougi
la honte de la nuit
oui car le jour
s'efface au profit de l'ombre
les roses sont inodores
le vent a affiné son souffle glacé
et les paroles sont sans fin
car la plume dernière s'accroche
à apprendre "être oiseau"
sans limites ni éveils
lorsque dans la nuit
on est monochrome
des morts en attente
des absences à venir
on se dévaste
l'aube tarde encore
l'automne a peur du soleil trompeur
de ses chaleurs sans merveilles
des puissances qui le ravagent
et son courage manque
comme un acte sans ligne de chute
il a senti dans ses os de verre
la morsure de la peine des ans
qui lui rappellent sans cesse
qu'il n'a pas d'avenir
car la mort est une demoiselle
qui la fauche et l'oublie
l'automne pleure les étoiles
qui ne brûlent plus sa nuit
quand les nues obscurcissent sa mémoire
il a peur de ne plus exister
car l'hiver est son Chronos
son amant sans amour
l'essence ne bruine plus la vie
les eaux de l'automne sont nues
des rires de l'été qui s'enfuirent
les roseaux ont du mal à tenir
le regard droit sous le poids
des instants d'amertume
d'une existence en "à demi"
pourtant il s'imagine auprès d'arbres en fleurs
et de fées dansantes
et les libellules seraient des artifices
des poudres de feu
et des chants mélodieux
traineraient encore dans son cœur
l'âme hélas quitte peu à peu le rêve
l'opium ne fait plus son effet
et sans mots le silence épand
le lent requiem d'une saison éphémère
un rouge suit toujours un noir
et s'endort la chimère de la renaissance
les larmes de l'automne ont des violons dans le
regard
L'automne
Nature vermeil
Les feuilles tourbillonnent
La danse des feuilles
La folie des vents
L'air monotone
Les parfums lourds
La nature fait la morte!
chayma- Nombre de messages : 512
loisirs : lecture,marche, cuisine
Humeur : Printanière
Date d'inscription : 05/06/2008
Les larmes de l'automne.
Les larmes de
l'automne.
les larmes de l'automne
furent celles qui puisèrent
en feu l'ange de la vie
le sang colorant les feuilles
et les rivières ont rougi
la honte de la nuit
oui car le jour
s'efface au profit de l'ombre
les roses sont inodores
le vent a affiné son souffle glacé
et les paroles sont sans fin
car la plume dernière s'accroche
à apprendre "être oiseau"
sans limites ni éveils
lorsque dans la nuit
on est monochrome
des morts en attente
des absences à venir
on se dévaste
l'aube tarde encore
l'automne a peur du soleil trompeur
de ses chaleurs sans merveilles
des puissances qui le ravagent
et son courage manque
comme un acte sans ligne de chute
il a senti dans ses os de verre
la morsure de la peine des ans
qui lui rappellent sans cesse
qu'il n'a pas d'avenir
car la mort est une demoiselle
qui la fauche et l'oublie
l'automne pleure les étoiles
qui ne brûlent plus sa nuit
quand les nues obscurcissent sa mémoire
il a peur de ne plus exister
car l'hiver est son Chronos
son amant sans amour
l'essence ne bruine plus la vie
les eaux de l'automne sont nues
des rires de l'été qui s'enfuirent
les roseaux ont du mal à tenir
le regard droit sous le poids
des instants d'amertume
d'une existence en "à demi"
pourtant il s'imagine auprès d'arbres en fleurs
et de fées dansantes
et les libellules seraient des artifices
des poudres de feu
et des chants mélodieux
traineraient encore dans son cœur
l'âme hélas quitte peu à peu le rêve
l'opium ne fait plus son effet
et sans mots le silence épand
le lent requiem d'une saison éphémère
un rouge suit toujours un noir
et s'endort la chimère de la renaissance
les larmes de l'automne ont des violons dans le
regard
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum