... RIME, POETE !
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... RIME, POETE !
... RIME, POETE !
Au POETE AHMED EL INANI
Ami poète, je rejoins le cercle
Je refuse à mes mots en guirlandes
Le bain à la lavande cueillie le soir
La douche à l'eau de rose... périmée
Je refuse à mes mots toute quête substantielle
Sur le trottoir de l'ébullition des foules
Du quai de la solitude et de l'exil forcé
La momification du verbe dans sa coquille
Ma langue sort des fois de sa torpeur imagée
Les yeux cernés déménagent de l'orbite séculaire
Mes mains franchissent le cap de l'autopsie à ciel ouvert
Les doigts ankylosés se dérident au parloir des maudits
Et donnent à mon sang ingrat l'ultime retour
Je sens que ton appel fuit l'incarcération réprimée
Recommence à se manifester dans le cri pluriel
Du stylet de l'alpiniste en pleine ascension
Du scalpel dérouillé qui déchire la paroi de l'attente
Et te voilà entrain de façonner une nouvelle page
De justifier cette absence par le rejet momentané
Des miasmes de la suffocation endémique des lettres...
Laisse tes contraintes de côté... en veilleuse
Le monde s'avère de plus en plus désaxé
Et nos têtes chancelantes s'accrochent à l'utopie
Sous l'influx nerveux des cris, des appels incessants
Tu ris mon ami, réapprends-moi à retrouver le rire
Quand le ciel s'embarque, change de nouveau de peau
Devient de plus en plus étranger à son corps
Quand l'azur se métamorphose en une teinte écarlate
Comme une fille pubère lors de son premier amour
Je sais que ton rire comme les autres sont éphémères
Qu'au fond de toi-même tes mots s'enflamment
Ecris mon ami, qu'importe cette vie passagère
Pour toi tes mots sont des moments d'...EVASION
kacem loubay
Jeudi 4 Octobre 2001
Khénifra - Maroc
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Le poète de l'autre rive
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Au POETE AHMED EL INANI
Ami poète, je rejoins le cercle
Je refuse à mes mots en guirlandes
Le bain à la lavande cueillie le soir
La douche à l'eau de rose... périmée
Je refuse à mes mots toute quête substantielle
Sur le trottoir de l'ébullition des foules
Du quai de la solitude et de l'exil forcé
La momification du verbe dans sa coquille
Ma langue sort des fois de sa torpeur imagée
Les yeux cernés déménagent de l'orbite séculaire
Mes mains franchissent le cap de l'autopsie à ciel ouvert
Les doigts ankylosés se dérident au parloir des maudits
Et donnent à mon sang ingrat l'ultime retour
Je sens que ton appel fuit l'incarcération réprimée
Recommence à se manifester dans le cri pluriel
Du stylet de l'alpiniste en pleine ascension
Du scalpel dérouillé qui déchire la paroi de l'attente
Et te voilà entrain de façonner une nouvelle page
De justifier cette absence par le rejet momentané
Des miasmes de la suffocation endémique des lettres...
Laisse tes contraintes de côté... en veilleuse
Le monde s'avère de plus en plus désaxé
Et nos têtes chancelantes s'accrochent à l'utopie
Sous l'influx nerveux des cris, des appels incessants
Tu ris mon ami, réapprends-moi à retrouver le rire
Quand le ciel s'embarque, change de nouveau de peau
Devient de plus en plus étranger à son corps
Quand l'azur se métamorphose en une teinte écarlate
Comme une fille pubère lors de son premier amour
Je sais que ton rire comme les autres sont éphémères
Qu'au fond de toi-même tes mots s'enflamment
Ecris mon ami, qu'importe cette vie passagère
Pour toi tes mots sont des moments d'...EVASION
kacem loubay
Jeudi 4 Octobre 2001
Khénifra - Maroc
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Le poète de l'autre rive
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Re: ... RIME, POETE !
Cette poésie légiste est originale , on sent l'influence d'halloween !
J'aime beaucoup: surprise au départ , puis finalement conquise. Macabrement drôle ;-)
afdm
J'aime beaucoup: surprise au départ , puis finalement conquise. Macabrement drôle ;-)
afdm
Re: ... RIME, POETE !
« Mon songe » par Ahmed El Inani
Écrivain voyant
Écrivain lucide
Tes mots trébuchent
Tes phrases chancellent
Tes vers vacillent
Tes idées sont sans ailes
Tu scrutes les horizons
Ni voiles ni ombres ni pigeons
Écrivain en vain
Tu t'évertues à forger tes vers
Les vers rongent tes poèmes
Pudiques tes poèmes
Empreints de chasteté
S'emmitouflent sous un suaire
De feuilles mortes d'humus et de terre
Ta vérité mon songe
Mon songe ta vérité
Parallèles sont nos voix
Je plie bagage je pars
Oublie-moi ;
Narcisse brise désormais son miroir
Orphée n'a plus besoin de rétroviseur
Sa lyre est désormais aphone
Son arc effilé, ses flèches émoussées
Prométhée descend dans les cendres
Les hommes ne daignent plus l'entendre
Désormais au feu il préfère la cendre;
Eurydice seule à cheval
Entre canicule et glace
Se sent délaissée et s'en lasse
Je plie bagage je pars
Oublie-moi;
Écrivain voyant
Écrivain lucide
Que vois-tu de par cette cécité
Ensevelissant le monde de tes écrits
Que reste-il de tes poèmes rongés
De vers
***
j'aime ce poème de lui
***
Merci Kacem pour les mots que tu nous fais partager.
Écrivain voyant
Écrivain lucide
Tes mots trébuchent
Tes phrases chancellent
Tes vers vacillent
Tes idées sont sans ailes
Tu scrutes les horizons
Ni voiles ni ombres ni pigeons
Écrivain en vain
Tu t'évertues à forger tes vers
Les vers rongent tes poèmes
Pudiques tes poèmes
Empreints de chasteté
S'emmitouflent sous un suaire
De feuilles mortes d'humus et de terre
Ta vérité mon songe
Mon songe ta vérité
Parallèles sont nos voix
Je plie bagage je pars
Oublie-moi ;
Narcisse brise désormais son miroir
Orphée n'a plus besoin de rétroviseur
Sa lyre est désormais aphone
Son arc effilé, ses flèches émoussées
Prométhée descend dans les cendres
Les hommes ne daignent plus l'entendre
Désormais au feu il préfère la cendre;
Eurydice seule à cheval
Entre canicule et glace
Se sent délaissée et s'en lasse
Je plie bagage je pars
Oublie-moi;
Écrivain voyant
Écrivain lucide
Que vois-tu de par cette cécité
Ensevelissant le monde de tes écrits
Que reste-il de tes poèmes rongés
De vers
***
j'aime ce poème de lui
***
Merci Kacem pour les mots que tu nous fais partager.
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
Re: ... RIME, POETE !
Moi j'aime ces petits mots:
« Fatigue ponctuelle »
Rédigé par: Ahmed El Inani.
Ce matin
Ponctuelle
Ma fatigue est au rendez-vous
Elle me tient compagnie tout le jour
Elle veille sur chacun de mes gestes
Et
Le soir venu
La voilà parmi les pages
De mon livre de chevet.
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Au plaisir du partage
« Fatigue ponctuelle »
Rédigé par: Ahmed El Inani.
Ce matin
Ponctuelle
Ma fatigue est au rendez-vous
Elle me tient compagnie tout le jour
Elle veille sur chacun de mes gestes
Et
Le soir venu
La voilà parmi les pages
De mon livre de chevet.
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firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: ... RIME, POETE !
Si écrit d'un sang noir. C'est beau de toute façon, kacem, noir ou pas ta plume est riche en inspiration.kacem_loubay a écrit: ... RIME, POETE !
Au POETE AHMED EL INANI
Ami poète, je rejoins le cercle
Je refuse à mes mots en guirlandes
Le bain à la lavande cueillie le soir
La douche à l'eau de rose... périmée
Je refuse à mes mots toute quête substantielle
Sur le trottoir de l'ébullition des foules
Du quai de la solitude et de l'exil forcé
La momification du verbe dans sa coquille
Ma langue sort des fois de sa torpeur imagée
Les yeux cernés déménagent de l'orbite séculaire
Mes mains franchissent le cap de l'autopsie à ciel ouvert
Les doigts ankylosés se dérident au parloir des maudits
Et donnent à mon sang ingrat l'ultime retour
Je sens que ton appel fuit l'incarcération réprimée
Recommence à se manifester dans le cri pluriel
Du stylet de l'alpiniste en pleine ascension
Du scalpel dérouillé qui déchire la paroi de l'attente
Et te voilà entrain de façonner une nouvelle page
De justifier cette absence par le rejet momentané
Des miasmes de la suffocation endémique des lettres...
Laisse tes contraintes de côté... en veilleuse
Le monde s'avère de plus en plus désaxé
Et nos têtes chancelantes s'accrochent à l'utopie
Sous l'influx nerveux des cris, des appels incessants
Tu ris mon ami, réapprends-moi à retrouver le rire
Quand le ciel s'embarque, change de nouveau de peau
Devient de plus en plus étranger à son corps
Quand l'azur se métamorphose en une teinte écarlate
Comme une fille pubère lors de son premier amour
Je sais que ton rire comme les autres sont éphémères
Qu'au fond de toi-même tes mots s'enflamment
Ecris mon ami, qu'importe cette vie passagère
Pour toi tes mots sont des moments d'...EVASION
kacem loubay
Jeudi 4 Octobre 2001
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Le poète de l'autre rive
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nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
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