Les Poètes

dany36 a écrit:

Les poètes


Je ne me suis jamais senti l’âme d’un grand poète.
J’avoue avoir été de ceux qui un jour, les ont ris.

Je raffolais de voir celui qui le premier
Devait se dévoiler,
Hésitant et tremblant d’accomplir son devoir.

Vous, qui nous écoutez et tous ceux qui nous lisent
Qui comme moi, rigolaient,
Etes-vous bien à l’abri de déclamer un jour ?

Quelques uns d’entre vous c’est certain, j’en suis sûr
Ont déjà dans la tête
Quelques vers, quatre lignes qui nous toucheront le cœur.

Quelques autres encore, impitoyablement
Reviendront se gausser
Devant la voix qui tremble. Le tout, impunément.

Le poète est de ceux qui nichent n’importe où.
Il est une famille
Où l’on riait fort bien, jusqu’au petit bout d’chou.

Le bout d’chou a grandi, le bout d’chou a trahi
Il s’est amouraché
De l’œuvre de Verlaine et celle de saint Rémi.

Je n’ai aucun regret de tous ces bons moments.
Mais, comme pour expier,
Je me suis condamné à écrire, maintenant.

Beau retour dany, Au plaisir de retrouver ta plume.
Merci du partage.

Bonjour Cristopher, merci de ton passage.
Je ne suis pas très productif en ce moment, je suis dans une phase de veille, je laisse décanter un peu. J'ai beaucoup d'idée mais pas le temps de concrétiser. Je remplis donc mes carnets pour plus tard.
Bonne continuation.
Mes amitiés à toutes et à tous.
Daniel

dany36 a écrit:

Les poètes


Je ne me suis jamais senti l’âme d’un grand poète.
J’avoue avoir été de ceux qui un jour, les ont ris.

Je raffolais de voir celui qui le premier
Devait se dévoiler,
Hésitant et tremblant d’accomplir son devoir.

Vous, qui nous écoutez et tous ceux qui nous lisent
Qui comme moi, rigolaient,
Etes-vous bien à l’abri de déclamer un jour ?

Quelques uns d’entre vous c’est certain, j’en suis sûr
Ont déjà dans la tête
Quelques vers, quatre lignes qui nous toucheront le cœur.

Quelques autres encore, impitoyablement
Reviendront se gausser
Devant la voix qui tremble. Le tout, impunément.

Le poète est de ceux qui nichent n’importe où.
Il est une famille
Où l’on riait fort bien, jusqu’au petit bout d’chou.

Le bout d’chou a grandi, le bout d’chou a trahi
Il s’est amouraché
De l’œuvre de Verlaine et celle de saint Rémi.

Je n’ai aucun regret de tous ces bons moments.
Mais, comme pour expier,
Je me suis condamné à écrire, maintenant.

Vous êtes poéte: votre poeme est une preuve.