L'apatride

Un espoir abattu par l’orage,
Un rêve qui défait la tempête,
Un regard pardessus les nuages,
Un cœur qui bat l’amour et s’arrête.
Et l’apatride,
Seul et sans guide,
Sans passeport, il regarde
Aux frontières interdites
La relève de la garde
Sous des hymnes insolites.
Des camions qui dévalent la pente,
Des sentiers de chèvres qui fourmillent,
Des soldats, des drapeaux et des tentes ;
Des mercenaires qui tuent et pillent.
Et l’apatride,
Le regard vide,
Crève
Dans un monde sans papier,
Et dans la fronde
Rêve,
En secret,
De sa Joconde,
Candide,
Qui attend le retour
De son prince apatride.

amadin a écrit:Un espoir abattu par l’orage,
Un rêve qui défait la tempête,
Un regard pardessus les nuages,
Un cœur qui bat l’amour et s’arrête.
Et l’apatride,
Seul et sans guide,
Sans passeport, il regarde
Aux frontières interdites
La relève de la garde
Sous des hymnes insolites.
Des camions qui dévalent la pente,
Des sentiers de chèvres qui fourmillent,
Des soldats, des drapeaux et des tentes ;
Des mercenaires qui tuent et pillent.
Et l’apatride,
Le regard vide,
Crève
Dans un monde sans papier,
Et dans la fronde
Rêve,
En secret,
De sa Joconde,
Candide,
Qui attend le retour
De son prince apatride.

C'est ainsi le monde imparfait des êtres.......

Rappel superbe à l'humanité
Que viennent des lendemains meilleurs de tranquillité
pour ceux que l'espoir semble oublier

A mon avis c'est un cri dans le vide. Le monde n'a pas de principe, ou plustôt si: celui de vivre et après soi le déluge! C'est ainsi .......

Poème à mon frère blanc

Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.

Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ?

Léopold SEDAR SENGHOR

[i]

quoi que triste vérité en lui.

roby a écrit:Rappel superbe à l'humanité
Que viennent des lendemains meilleurs de tranquillité
pour ceux que l'espoir semble oublier

très bien dit roby.

karim safriwi a écrit:
.

C'est ainsi le monde imparfait des êtres.......[/quote]

les harragas payent le prix de ce temps.

daniel a écrit:A mon avis c'est un cri dans le vide. Le monde n'a pas de principe, ou plustôt si: celui de vivre et après soi le déluge! C'est ainsi .......

c'est juste

chayma a écrit:Poème à mon frère blanc

Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.

Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ?

Léopold SEDAR SENGHOR

[i]

qui est l'homme qui vit?
qui est l'homme qui meurt?

marie la rebelle a écrit: quoi que triste vérité en lui.

une vérité qui se fond dans un drame...

J'ai rencontré Léopold Senghor...je pense qu'il aurait eu la même réponse que Chayma ..parce qu'il répondait aux questions quelquefois en reprenant l'un de ses poémes ou de ses textes !
La réalité se loge bien là dans ton texte amadin ! triste et vrai ! bien à toi ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

je suis enchanté que ce texte t'ai plu.

Ce que tu écris est plaisant-touchant et pousse à réfléchir

sandrine jillou a écrit:Ce que tu écris est plaisant-touchant et pousse à réfléchir

je pense à ceux qui bravent tous les dangers pour être vivants.

Un passeport pour la vie ....

très touchant

au fil des mots a écrit:Un passeport pour la vie ....

très touchant

merci l'ami de ta lecture