Vole pinson à tire-d’aile !

Hausse tempête le ton,
Je ne me laisserai pas faire !
Bédouin, je viens
D’un autre temps,
De mon désert…
D’un pas tranquille,
Je viens
Libérer mon rêve
Des prisons,
De la ville,
Libérer ma terre
Des orages,
Et la chair
De la rage
Des plaisirs
Qui flétrissent le printemps,
Entachent des jasmins la blancheur
Qui ombrage dans les cœurs…
Libérer de la peur
Mon pinson,
Retenu en otage,
Pour le prix de ses chants…
Les amours rançonnées
Dans une cage
D’escaliers…
Les voisins du palier,
Des étages,
Les paroliers
En humage…
Vole, pinson, à tire d’aile !
A perte de vue les arbres fleuris
T’appellent.
Vole pinson et souris
Aux bruits, aux couleurs du dégel…
Quand les ténèbres se cachent,
Viennent les lumières,
S’amourachent
De ma belle,
Alors, hausse le ton tempête,
Souffle, souille et crache,
Je saurai te tenir tête,
Te dompter sans cravache,
Comme une bête …
Hausse le ton tempête,
C’est mon pinson que j’entends ;
Des mots tendres qui réveillent
Les amours cloîtrées dans le rêve,
Gorgées de contes et de veilles…
J’irai dormir auprès d’elle,
Ma gazelle,
Je m’en moque du ton qui tempête,
Peu importe le temps,
Quand je l’aime,
S’il s’en va ou s’arrête…

amadin a écrit:Hausse tempête le ton,
Je ne me laisserai pas faire !
Bédouin, je viens
D’un autre temps,
De mon désert…
D’un pas tranquille,
Je viens
Libérer mon rêve
Des prisons,
De la ville,
Libérer ma terre
Des orages,
Et la chair
De la rage
Des plaisirs
Qui flétrissent le printemps,
Entachent des jasmins la blancheur
Qui ombrage dans les cœurs…
Libérer de la peur
Mon pinson,
Retenu en otage,
Pour le prix de ses chants…
Les amours rançonnées
Dans une cage
D’escaliers…
Les voisins du palier,
Des étages,
Les paroliers
En humage…
Vole, pinson, à tire d’aile !
A perte de vue les arbres fleuris
T’appellent.
Vole pinson et souris
Aux bruits, aux couleurs du dégel…
Quand les ténèbres se cachent,
Viennent les lumières,
S’amourachent
De ma belle,
Alors, hausse le ton tempête,
Souffle, souille et crache,
Je saurai te tenir tête,
Te dompter sans cravache,
Comme une bête …
Hausse le ton tempête,
C’est mon pinson que j’entends ;
Des mots tendres qui réveillent
Les amours cloîtrées dans le rêve,
Gorgées de contes et de veilles…
J’irai dormir auprès d’elle,
Ma gazelle,
Je m’en moque du ton qui tempête,
Peu importe le temps,
Quand je l’aime,
S’il s’en va ou s’arrête…

LA SAGESSE D'UNE PLUME QUI CONNAIT LE DÉSERT.
cet espace qui s'ouvre à l'humain envahisseur. l'esprit du texte est profond.
à relire. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

S'ouvrir au vent du désert pour se purifier de la ville qui nous prive de la vie, la vraie vie.
Au plaisir de vous lire.

[quote="cristopher-cris"[/quote]
LA SAGESSE D'UNE PLUME QUI CONNAIT LE DÉSERT.
cet espace qui s'ouvre à l'humain envahisseur. l'esprit du texte est profond.
à relire. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][/quote]

merci Cris de ce commentair qui résume l'idée générale du texte.

roby a écrit:S'ouvrir au vent du désert pour se purifier de la ville qui nous prive de la vie, la vraie vie.
Au plaisir de vous lire.

merci de ce commentaire qui éclaire sur le fond du texte.
Amitiés

le désert ou l'envie indéterminé d'être libre? de se soustraire à la machination du quotidien?
Belle lecture. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

oui, c'est ça.
Le désert nous offre cette occasion.
Certains prennent des risques pour gouter à sa magie.
Nisrine, merci.

je crois que le désert est une forme de liberté conditionnée par la patience et la volonté de vouloir et de pouvoir se passer de la vie moderne

marie la rebelle a écrit:je crois que le désert est une forme de liberté conditionnée par la patience et la volonté de vouloir et de pouvoir se passer de la vie moderne

c'est aussi le bonheur de vivre au naturel.
c'est à découvrir.

.....et c'est aussi le bonheur de vous relire bédouin. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

merci de votre amitié Cris.
La tente d'un bédouin n'a pas de porte.
Amitiés

Ëtre libre n'est qu'illusion, On est tout le temps et partout enchainé d'une manière ou d'une autre!
Ce qui fait la beauté de ton écrit c'est la force des cris, la force du désir de revenir aux racines, si j'ose dire, à te relire.
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Beau partage, le désert appel les grandes âmes pour se libérer d'eux même et retrouver leurs paix spirituel devant la grandeur de la création et du créateur.

rayane a écrit:Ëtre libre n'est qu'illusion, On est tout le temps et partout enchainé d'une manière ou d'une autre!
Ce qui fait la beauté de ton écrit c'est la force des cris, la force du désir de revenir aux racines, si j'ose dire, à te relire.
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une très belle lecture qui m'ouvrit d'autres horizons.
merci pour ce commentaire si précieux.
amitiés.

karim safriwi a écrit:Beau partage, le désert appel les grandes âmes pour se libérer d'eux même et retrouver leurs paix spirituel devant la grandeur de la création et du créateur.

merci Karim pour ce beau commentaire où s'exprime les secrets du désert. Dommage, j'en que peu de ces secrets...
amitiés.

amadin a écrit:oui, c'est ça.
Le désert nous offre cette occasion.
Certains prennent des risques pour gouter à sa magie.
Nisrine, merci.

Le désert symbole de liberté et d'ouverture, de passion et de patience

ce poème est très raffiné comme les herbes du désert
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