Suis-je Poète ?

.




Je suis, d'abord..
je cherche..
quand je trouve.. heureux, je suis le bonheur..
et vite.. j’oublie...

Je suis..
Je ne suis pas !

Orphelin, toujours..
je serai,
je flotte sur l’instant,
sur une mer immense qui..
tout le temps d’humeur change...
Je n'appartiens pas !

Ma mère me soutient,
mon père.. je le fuis !
Je suis,
je ne suis pas !
Je n'appartiens pas !
Je m'use..
je m’entretiens...

La vérité blanche..
en noir je la peints.
En noir encore, toujours..
je la chanterai !
Je suis au dernier rang,
la lumière est devant..
je m'expose,
le noir s'impose..
les yeux éblouis,
aveugle je suis !
La vérité..
je la parsèmerai de gouttes incolores,
de gouttes de brouillard lumineuses
je la laverai,
là où elle n'est pas !

Je ne suis pas,
je m'use et je m'entretiens,
je suis !

Je l’interpellerai oasis,
dans les fonds des déserts..
la nuit
avec mon peu de lumière
nourrie du peu d’air
chevauchant les petits globes
vulnérables qui errent
dans mes artères !

Pierre précieuse..
elle change de repères,
je poursuis la vérité
jusqu’au plus profondes mers !

Je poursuis l’amour..
de sa chevelure,
souriant,
je me pends…
Je respire dans ses yeux,
je le sens.. je le hume..
dans mon corps froid
j’attise la chaleur de ma mort
en elle.
Je soupire
j’atteins mes mires…
Je suis !
Je l’expire !

Quand se lève la tempête,
je m’agrippe aux fleurs..
j’escalade leurs épines,
me fige à leurs tiges..
m’accroche à leurs pétales ,
à mon âme..
m’y installe !
Je suis !
Je poursuis la nature et le temps..
je chevauche les senteurs,
je voyage sur les vents,
je conquiers les temps..
je chante l’union dans les fissures
du présent…

Je tremble..
Je rejoins et vis le frisson doux de l’oiseau libre,
amoureux sur la branche qui.. frémit.
Je danse à la vibration du tronc,
et je me moule en passion au tremblement de son ventre..
elle s’ouvre et les édifices érigés tombent
à ses mouvements…
La terre danse les plumages hérissés des oiseaux libres
et amoureux !
La terre se déplie en émoi..
et moi..
je joue l’amoureux.. à genoux !
Je m’accroupi et je m’étire dans l’inconnu..
dans l’absolu..
les espaces vides me guident là où..
je suis..
je meus sur l’imparfait,
paysage incertain,
j’ai peur de ne le reconnaître à l’avenir, au futur à venir
demain,
en marginal…

Le voyage est vérité !
Originalité !
Singularité !
Inédit !
Impensé !
Nouveauté !
Navigation, gravité.. et liberté !
Mouvement essentiel..
mes poumons me le content,
et ne cesse de me le chanter,
en refrains,
mon cœur…


Le passé, l’imparfait et le présent..
c’est demain
passant sur le dos mouvant de l’instant…

…

A- ailes étirées, elle est
L- libre, oiseau entre les cieux et la mer,
O- or le soleil derrière, ombre au dessous, à terre..
U- ultimes étendues pliées, voyages, paysages..
E- enjolivée de blanc et de noir, vérité muse du soir,
T- tonique..
T- titanesque,
E- elle plane sur ma tête ; pensées libres, mon alouette!

Mon œil suit mon œil..
la musique est dans les airs..
ai-je suivi les consignes ?
Suis-je parvenu à lire les signes ?

…

Suis-je poète ?




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Ferri a écrit:.




Je suis, d'abord..
je cherche..
quand je trouve.. heureux, je suis le bonheur..
et vite.. j’oublie...

Je suis..
Je ne suis pas !

Orphelin, toujours..
je serai,
je flotte sur l’instant,
sur une mer immense qui..
tout le temps d’humeur change...
Je n'appartiens pas !

Ma mère me soutient,
mon père.. je le fuis !
Je suis,
je ne suis pas !
Je n'appartiens pas !
Je m'use..
je m’entretiens...

La vérité blanche..
en noir je la peints.
En noir encore, toujours..
je la chanterai !
Je suis au dernier rang,
la lumière est devant..
je m'expose,
le noir s'impose..
les yeux éblouis,
aveugle je suis !
La vérité..
je la parsèmerai de gouttes incolores,
de gouttes de brouillard lumineuses
je la laverai,
là où elle n'est pas !

Je ne suis pas,
je m'use et je m'entretiens,
je suis !

Je l’interpellerai oasis,
dans les fonds des déserts..
la nuit
avec mon peu de lumière
nourrie du peu d’air
chevauchant les petits globes
vulnérables qui errent
dans mes artères !

Pierre précieuse..
elle change de repères,
je poursuis la vérité
jusqu’au plus profondes mers !

Je poursuis l’amour..
de sa chevelure,
souriant,
je me pends…
Je respire dans ses yeux,
je le sens.. je le hume..
dans mon corps froid
j’attise la chaleur de ma mort
en elle.
Je soupire
j’atteins mes mires…
Je suis !
Je l’expire !

Quand se lève la tempête,
je m’agrippe aux fleurs..
j’escalade leurs épines,
me fige à leurs tiges..
m’accroche à leurs pétales ,
à mon âme..
m’y installe !
Je suis !
Je poursuis la nature et le temps..
je chevauche les senteurs,
je voyage sur les vents,
je conquiers les temps..
je chante l’union dans les fissures
du présent…

Je tremble..
Je rejoins et vis le frisson doux de l’oiseau libre,
amoureux sur la branche qui.. frémit.
Je danse à la vibration du tronc,
et je me moule en passion au tremblement de son ventre..
elle s’ouvre et les édifices érigés tombent
à ses mouvements…
La terre danse les plumages hérissés des oiseaux libres
et amoureux !
La terre se déplie en émoi..
et moi..
je joue l’amoureux.. à genoux !
Je m’accroupi et je m’étire dans l’inconnu..
dans l’absolu..
les espaces vides me guident là où..
je suis..
je meus sur l’imparfait,
paysage incertain,
j’ai peur de ne le reconnaître à l’avenir, au futur à venir
demain,
en marginal…

Le voyage est vérité !
Originalité !
Singularité !
Inédit !
Impensé !
Nouveauté !
Navigation, gravité.. et liberté !
Mouvement essentiel..
mes poumons me le content,
et ne cesse de me le chanter,
en refrains,
mon cœur…


Le passé, l’imparfait et le présent..
c’est demain
passant sur le dos mouvant de l’instant…

…

A- ailes étirées, elle est
L- libre, oiseau entre les cieux et la mer,
O- or le soleil derrière, ombre au dessous, à terre..
U- ultimes étendues pliées, voyages, paysages..
E- enjolivée de blanc et de noir, vérité muse du soir,
T- tonique..
T- titanesque,
E- elle plane sur ma tête ; pensées libres, mon alouette!

Mon œil suit mon œil..
la musique est dans les airs..
ai-je suivi les consignes ?
Suis-je parvenu à lire les signes ?

…

Suis-je poète ?




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Un ensemble qui fait unité de ce qui "tourmente" un peu l'âme et l'esprit du poéte soucieux d'être et de manifester cette existante.
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Ferri a écrit:.


Je suis, d'abord..
je cherche..
quand je trouve.. heureux, je suis le bonheur..
et vite.. j’oublie...

Je suis..
Je ne suis pas !


A- ailes étirées, elle est
L- libre, oiseau entre les cieux et la mer,
O- or le soleil derrière, ombre au dessous, à terre..
U- ultimes étendues pliées, voyages, paysages..
E- enjolivée de blanc et de noir, vérité muse du soir,
T- tonique..
T- titanesque,
E- elle plane sur ma tête ; pensées libres, mon alouette!

Mon œil suit mon œil..
la musique est dans les airs..
ai-je suivi les consignes ?
Suis-je parvenu à lire les signes ?

…

Suis-je poète ?

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Quelle question! si cette plume n'est pas poetique , le serais-je moi?
BRAVO et au plaisir

Le poète, ce n’est pas moi le concerné ici. Personnellement
j’écris ce que les autres appellent de la poésie. Dès lors que je la soumet,
elle ne m’appartient plus, qu’ils soient appelés donc ce qu’ils sont dans ce
monde mes écrits…


Celui-ci concerne tout auteur qui se veut être poète… il est
composé de réponses à des questions posées par les poètes au jeunes poètes
amateurs, ou plutôt des conseils à observer sur leurs pas par ceux-ci…





Nadia et Samuel, merci pour votre lecture et pour votre
appréciation.


Mes amitiés, en espérant que mes écrits épousent toujours
vos lectures..





Allal Ferri

Poète c'est certain, une plume dans la main ..... m'ont permis un bien joli voyage

afdm

Les mots glissent de la muse vers le lecteur passant par cette plume qui a le souffle un peu magique.
Pour moi c'est un plaisir de te lire.
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s'écrit comme tu le fais avec le goût et la musicalité des mots ! bravo poète ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

Beau partage. Au plaisir de vous relire

quel beau voyage en cette cascade !!

verspotons toujours.. qu'importe ce qu'on écrit...

Ferri a écrit:verspotons toujours.. qu'importe ce qu'on écrit...

je ne suis pas d'acc cher ami !!
tu "verspotes "si merveilleusement
et tu joues sur les formes magnifiquement
j'éspère seulement
que bientôt d'autres plumes viendront
se joindre à nous

ReBonsoir. Je vous ai Lus et commenté tout à l'heure .Mais le Net ou le site a décidé de ne pas retenir mon premier commentaire. Donc me revoilà de retour sur votre texte qui affirme que vous êtes poète.