DES MOTS… EN CAPTIVITE
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amadin
kacem_loubay
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DES MOTS… EN CAPTIVITE
DES MOTS… EN CAPTIVITE
A : O. BELKACEM
A chaque fois mes mots s’entremêlent
Se suivent, se croisent, fuient…
J’ai essayé de les dompter à ma façon
De les mettre dans un zoo ouvert
J’ai détruit la cage des oiseaux prisonniers
J’ai détourné le fleuve rebelle de sa source
J’ai maquillé les rampes de la passerelle
Donné aux arbres différentes couleurs
Chargé la brise de voyager librement
Mais mes mots restent au-delà de mon pouvoir
Et mes mains se lamentent de l’inertie
Mon regard de voir toujours le même horizon
Mon corps de trimballer le même poids
Du silence de mon silence l’écho meurt
De ma voix l’autre voix se perd dans sa nuit
Derrière l’écran de mes yeux obscurs
Perle une larme unique, inconnue, pitoyable…
La larme ruisselle dans l’indifférence de mon âme
Elle s’achemine, creuse de profonds sillons
S’étale de son long, s’explose en mille fragments
Le miroir isolé s’éclate en mille morceaux
Autant de regrets, de reflets épars qui accusent
Autant de pleurs, de soleils timides qui brillent
Qui finissent par brûler mon espace individualisé
Je vis de castration en castrations multiformes
Je casse le boulet qui me tient à cette pesanteur
Et permet à mon corps hybride de se mouvoir
Lentement, à petits pas, dans ma geôle solitaire…
Que dit ma voix à mes mains enchaînées
Que disent mes pieds à mon corps alourdi
Que disent mes yeux aux oiseaux migrateurs
Rien que des mots vides dans le parloir… des jours
Kacem loubay
Vendredi 8 Juin 2001
Khénifra - Maroc
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Le poète de l’autre rive
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A : O. BELKACEM
A chaque fois mes mots s’entremêlent
Se suivent, se croisent, fuient…
J’ai essayé de les dompter à ma façon
De les mettre dans un zoo ouvert
J’ai détruit la cage des oiseaux prisonniers
J’ai détourné le fleuve rebelle de sa source
J’ai maquillé les rampes de la passerelle
Donné aux arbres différentes couleurs
Chargé la brise de voyager librement
Mais mes mots restent au-delà de mon pouvoir
Et mes mains se lamentent de l’inertie
Mon regard de voir toujours le même horizon
Mon corps de trimballer le même poids
Du silence de mon silence l’écho meurt
De ma voix l’autre voix se perd dans sa nuit
Derrière l’écran de mes yeux obscurs
Perle une larme unique, inconnue, pitoyable…
La larme ruisselle dans l’indifférence de mon âme
Elle s’achemine, creuse de profonds sillons
S’étale de son long, s’explose en mille fragments
Le miroir isolé s’éclate en mille morceaux
Autant de regrets, de reflets épars qui accusent
Autant de pleurs, de soleils timides qui brillent
Qui finissent par brûler mon espace individualisé
Je vis de castration en castrations multiformes
Je casse le boulet qui me tient à cette pesanteur
Et permet à mon corps hybride de se mouvoir
Lentement, à petits pas, dans ma geôle solitaire…
Que dit ma voix à mes mains enchaînées
Que disent mes pieds à mon corps alourdi
Que disent mes yeux aux oiseaux migrateurs
Rien que des mots vides dans le parloir… des jours
Kacem loubay
Vendredi 8 Juin 2001
Khénifra - Maroc
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Le poète de l’autre rive
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Re: DES MOTS… EN CAPTIVITE
derrière ces mots se cachent des symboles qui se prêtent à toute lecture. et cette caractéristique donne au sens diverses directions.
Si l'auteur en ai une, le lecteur peut en avoir une autre.
l'environnement avec ses multiples facettes pèse aussi sur l'appréhension du sens.
Seul le virtuel libère ces mots comme on libère un oiseau d'une cage.
amitiés.
Si l'auteur en ai une, le lecteur peut en avoir une autre.
l'environnement avec ses multiples facettes pèse aussi sur l'appréhension du sens.
Seul le virtuel libère ces mots comme on libère un oiseau d'une cage.
amitiés.
amadin- Nombre de messages : 202
Date d'inscription : 28/09/2009
Re: DES MOTS… EN CAPTIVITE
Bonjour amadin
…Tout lecteur peut interpréter le texte à sa façon.
Autant de lecteurs autant de lectures différentes.
Le plus important c’est de pénétrer l’écrit/ les cris
et relever quelques fragments d’images. Les mettre
à la suite des uns et des autres, comme des chaînons
d’une longue chaîne. C’est difficile de composer quand
on se trouve à la croisée des chemins, et de ce carrefour
choisir la voie/voix à emprunter…
Mes amitiés de l’autre rive
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…Tout lecteur peut interpréter le texte à sa façon.
Autant de lecteurs autant de lectures différentes.
Le plus important c’est de pénétrer l’écrit/ les cris
et relever quelques fragments d’images. Les mettre
à la suite des uns et des autres, comme des chaînons
d’une longue chaîne. C’est difficile de composer quand
on se trouve à la croisée des chemins, et de ce carrefour
choisir la voie/voix à emprunter…
Mes amitiés de l’autre rive
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Re: DES MOTS… EN CAPTIVITE
Captivante lecture kacem. vous êtes maître des mots..kacem_loubay a écrit:DES MOTS… EN CAPTIVITE
A : O. BELKACEM
A chaque fois mes mots s’entremêlent
Se suivent, se croisent, fuient…
J’ai essayé de les dompter à ma façon
De les mettre dans un zoo ouvert
J’ai détruit la cage des oiseaux prisonniers
J’ai détourné le fleuve rebelle de sa source
J’ai maquillé les rampes de la passerelle
Donné aux arbres différentes couleurs
Chargé la brise de voyager librement
Mais mes mots restent au-delà de mon pouvoir
Et mes mains se lamentent de l’inertie
Mon regard de voir toujours le même horizon
Mon corps de trimballer le même poids
Du silence de mon silence l’écho meurt
De ma voix l’autre voix se perd dans sa nuit
Derrière l’écran de mes yeux obscurs
Perle une larme unique, inconnue, pitoyable…
La larme ruisselle dans l’indifférence de mon âme
Elle s’achemine, creuse de profonds sillons
S’étale de son long, s’explose en mille fragments
Le miroir isolé s’éclate en mille morceaux
Autant de regrets, de reflets épars qui accusent
Autant de pleurs, de soleils timides qui brillent
Qui finissent par brûler mon espace individualisé
Je vis de castration en castrations multiformes
Je casse le boulet qui me tient à cette pesanteur
Et permet à mon corps hybride de se mouvoir
Lentement, à petits pas, dans ma geôle solitaire…
Que dit ma voix à mes mains enchaînées
Que disent mes pieds à mon corps alourdi
Que disent mes yeux aux oiseaux migrateurs
Rien que des mots vides dans le parloir… des jours
Kacem loubay
Vendredi 8 Juin 2001
Khénifra - Maroc
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Le poète de l’autre rive
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daniel- Nombre de messages : 1002
loisirs : lecture,chasse,pêche,course
Humeur : humour
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: DES MOTS… EN CAPTIVITE
Cape vers le vent de kacem qui captive les mots pour en faire des bouquets captivants!
au plaisir
au plaisir
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: DES MOTS… EN CAPTIVITE
amadin a écrit:derrière ces mots se cachent des symboles qui se prêtent à toute lecture. et cette caractéristique donne au sens diverses directions.
Si l'auteur en ai une, le lecteur peut en avoir une autre.
l'environnement avec ses multiples facettes pèse aussi sur l'appréhension du sens.
Seul le virtuel libère ces mots comme on libère un oiseau d'une cage.
amitiés.
Je n'aurai pas dit mieux !
Avec toi Kacem, les mots ont l'air de venir si facilement !
J'en ressens chaque nuances avec profondeur . . . à ma façon, sûrement . . .
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Nadia- Nombre de messages : 362
loisirs : Lecture, dessin, musique, et bien sûr, écriture.
Humeur : Impulsive ou très discrète
Date d'inscription : 19/05/2009
Re: DES MOTS… EN CAPTIVITE
Les mots faisaient primitivement partie de la magie, et de nos jours encore le mot garde beaucoup de sa puissance de jadis. Avec des mots un homme peut rendre son semblable heureux ou le pousser au désespoir, et c'est à l'aide de mots que le maître transmet son savoir à ses élèves, qu'un orateur entraîne ses auditeurs et détermine leurs jugements et décisions. Les mots provoquent des émotions et constituent pour les hommes le moyen général de s'influencer réciproquement.
Sigmund FREUD
Amicalement
Yefi
Sigmund FREUD
Amicalement
Yefi
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
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