Impressionnisme.

TITEFEE a écrit:

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Plus douces les couleurs enrobent la colline,
Et les feuilles tombées au saule qui s’incline,
sont fragiles esquifs filant au fil de l’eau,
Dans l’infime trait d’or s’infiltrant sous l’arceau.

Un cygne fend le flot, contourne le rocher
D’où jaillit la cascade, et ne puis décrocher
Mon regard, depuis l’arrondi promontoire
Du pont cher à l’artiste au talent si notoire.

En ce magique lieu, il peignit les couleurs
Des fleurs de nymphéas, aux mauves enjôleurs
Soulignés par le don d’un trait de rose tendre
Et parfois dans le vent je crois soudain l’entendre

Je me perds dans ce vert et ce rouge vermeil
Des ultimes éclats d’un automnal soleil
Et, avant que le soir ne ternisse les nues,
Je plie mon chevalet puis rejoint l’avenue.

La vie explose là, et les bruits indiscrets
Sont si assourdissants et tellement concrets
Que s’envole à regret le calme de l’endroit
Où je me recueillais sans même un passe-droit