Sortir de son corps.
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Sortir de son corps.
Je perdais notion de cette sensation illustre
D’habiter mon corps chaud quand, suspendu au lustre,
Un esprit observait, d’un regard noir moqueur,
La vie qui s’écoulait peu à peu de mon cœur.
Etait-ce un rêve, là, qui agitait mon âme
En me procurant le dégoût de l’infâme ?
Je prenais simplement, avec une infinie lenteur,
Dans cet Ether bleuté une suprême hauteur.
Une marquise blanche, et qui portait perruque,
Soutenait mon visage, une main sur ma nuque.
Elle me ressemblait de la tête à son corps,
Mais l’éclat du regard était plein de remords.
- « Je n’ai pu accomplir ma mission sur la terre,
Auprès de toi Clara et ça me désespère !
Je voulais tellement que pour tant de ferveu
Tu en cueilles le prix et un peu de bonheur.
Mais tu as fait le choix d’une vie bien cruelle
Pour apprendre ici-bas que dans chaque écuelle
Nous sont servis brouets de très amers relents
Et que dans ces moments le mal a des talents.
En cette chambre bleue, où sous le léger tulle
Je reprends mes esprits en sortant de ma bulle,
Un vent léger se glisse et éveille mon corps,
Tandis que mon regard découvre le décor.
D’habiter mon corps chaud quand, suspendu au lustre,
Un esprit observait, d’un regard noir moqueur,
La vie qui s’écoulait peu à peu de mon cœur.
Etait-ce un rêve, là, qui agitait mon âme
En me procurant le dégoût de l’infâme ?
Je prenais simplement, avec une infinie lenteur,
Dans cet Ether bleuté une suprême hauteur.
Une marquise blanche, et qui portait perruque,
Soutenait mon visage, une main sur ma nuque.
Elle me ressemblait de la tête à son corps,
Mais l’éclat du regard était plein de remords.
- « Je n’ai pu accomplir ma mission sur la terre,
Auprès de toi Clara et ça me désespère !
Je voulais tellement que pour tant de ferveu
Tu en cueilles le prix et un peu de bonheur.
Mais tu as fait le choix d’une vie bien cruelle
Pour apprendre ici-bas que dans chaque écuelle
Nous sont servis brouets de très amers relents
Et que dans ces moments le mal a des talents.
En cette chambre bleue, où sous le léger tulle
Je reprends mes esprits en sortant de ma bulle,
Un vent léger se glisse et éveille mon corps,
Tandis que mon regard découvre le décor.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Sortir de son corps.
TITEFEE a écrit:Je perdais notion de cette sensation illustre
D’habiter mon corps chaud quand, suspendu au lustre,
Un esprit observait, d’un regard noir moqueur,
La vie qui s’écoulait peu à peu de mon cœur.
Etait-ce un rêve, là, qui agitait mon âme
En me procurant le dégoût de l’infâme ?
Je prenais simplement, avec une infinie lenteur,
Dans cet Ether bleuté une suprême hauteur.
Une marquise blanche, et qui portait perruque,
Soutenait mon visage, une main sur ma nuque.
Elle me ressemblait de la tête à son corps,
Mais l’éclat du regard était plein de remords.
- « Je n’ai pu accomplir ma mission sur la terre,
Auprès de toi Clara et ça me désespère !
Je voulais tellement que pour tant de ferveu
Tu en cueilles le prix et un peu de bonheur.
Mais tu as fait le choix d’une vie bien cruelle
Pour apprendre ici-bas que dans chaque écuelle
Nous sont servis brouets de très amers relents
Et que dans ces moments le mal a des talents.
En cette chambre bleue, où sous le léger tulle
Je reprends mes esprits en sortant de ma bulle,
Un vent léger se glisse et éveille mon corps,
Tandis que mon regard découvre le décor.
Le corps ne fait que son temps, l'esprit, lui, n'est pas dominé par le temps
au plaisir
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Nadia- Nombre de messages : 362
loisirs : Lecture, dessin, musique, et bien sûr, écriture.
Humeur : Impulsive ou très discrète
Date d'inscription : 19/05/2009
Re: Sortir de son corps.
TITEFEE a écrit:Je perdais notion de cette sensation illustre
D’habiter mon corps chaud quand, suspendu au lustre,
Un esprit observait, d’un regard noir moqueur,
La vie qui s’écoulait peu à peu de mon cœur.
Etait-ce un rêve, là, qui agitait mon âme
En me procurant le dégoût de l’infâme ?
Je prenais simplement, avec une infinie lenteur,
Dans cet Ether bleuté une suprême hauteur.
Une marquise blanche, et qui portait perruque,
Soutenait mon visage, une main sur ma nuque.
Elle me ressemblait de la tête à son corps,
Mais l’éclat du regard était plein de remords.
- « Je n’ai pu accomplir ma mission sur la terre,
Auprès de toi Clara et ça me désespère !
Je voulais tellement que pour tant de ferveu
Tu en cueilles le prix et un peu de bonheur.
Mais tu as fait le choix d’une vie bien cruelle
Pour apprendre ici-bas que dans chaque écuelle
Nous sont servis brouets de très amers relents
Et que dans ces moments le mal a des talents.
En cette chambre bleue, où sous le léger tulle
Je reprends mes esprits en sortant de ma bulle,
Un vent léger se glisse et éveille mon corps,
Tandis que mon regard découvre le décor.
Je fus pour quelques temps l'hôte de mon hôte,
La chair donnant son esprit "dans un nu intégral",
Villégiature d'un instant dans le monde de l'astral,
Ainsi entre deux univers différents,parfois,je flotte.
Respects Miss.
Invité- Invité
Re: Sortir de son corps.
la vie est plus forte même quand le corps devient faible elle reste dans nos veinesTITEFEE a écrit:Je perdais notion de cette sensation illustre
D’habiter mon corps chaud quand, suspendu au lustre,
Un esprit observait, d’un regard noir moqueur,
La vie qui s’écoulait peu à peu de mon cœur.
Etait-ce un rêve, là, qui agitait mon âme
En me procurant le dégoût de l’infâme ?
Je prenais simplement, avec une infinie lenteur,
Dans cet Ether bleuté une suprême hauteur.
Une marquise blanche, et qui portait perruque,
Soutenait mon visage, une main sur ma nuque.
Elle me ressemblait de la tête à son corps,
Mais l’éclat du regard était plein de remords.
- « Je n’ai pu accomplir ma mission sur la terre,
Auprès de toi Clara et ça me désespère !
Je voulais tellement que pour tant de ferveu
Tu en cueilles le prix et un peu de bonheur.
Mais tu as fait le choix d’une vie bien cruelle
Pour apprendre ici-bas que dans chaque écuelle
Nous sont servis brouets de très amers relents
Et que dans ces moments le mal a des talents.
En cette chambre bleue, où sous le léger tulle
Je reprends mes esprits en sortant de ma bulle,
Un vent léger se glisse et éveille mon corps,
Tandis que mon regard découvre le décor.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
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