Où es tu maintenant petite Lila ?

Où es-tu aujourd’hui ma petite enfant noire
Aux yeux étincelants et à la peau de moire
Qui cachait contre moi, son douloureux visage
Et qui tremblait de peur que je la dévisage

Ta mère n’était plus cette femme féline
Car hélas le sida t’avait faite orpheline.
Au village perdu plus besoin de tombeaux,
Car ne restaient vivants. que les vols de corbeaux

Un vent sableux soufflait sur les treillis de palme
Et des cases de paille où tout parait si calme
Nulle âme ne prendra ce chemin de hasard

J’ai déposé Lilas après un jour de route,
A l’orphelinat bondé de Kampala, la nuit.
Mais du sort de l’enfant, j’aurai toujours un doute

TITEFEE a écrit:Où es-tu aujourd’hui ma petite enfant noire
Aux yeux étincelants et à la peau de moire
Qui cachait contre moi, son douloureux visage
Et qui tremblait de peur que je la dévisage

Ta mère n’était plus cette femme féline
Car hélas le sida t’avait faite orpheline.
Au village perdu plus besoin de tombeaux,
Car ne restaient vivants. que les vols de corbeaux

Un vent sableux soufflait sur les treillis de palme
Et des cases de paille où tout parait si calme
Nulle âme ne prendra ce chemin de hasard

J’ai déposé Lilas après un jour de route,
A l’orphelinat bondé de Kampala, la nuit.
Mais du sort de l’enfant, j’aurai toujours un doute

Texte fort qui ne laisse indifférent [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

TITEFEE a écrit:Où es-tu aujourd’hui ma petite enfant noire
Aux yeux étincelants et à la peau de moire
Qui cachait contre moi, son douloureux visage
Et qui tremblait de peur que je la dévisage

Ta mère n’était plus cette femme féline
Car hélas le sida t’avait faite orpheline.
Au village perdu plus besoin de tombeaux,
Car ne restaient vivants. que les vols de corbeaux

Un vent sableux soufflait sur les treillis de palme
Et des cases de paille où tout parait si calme
Nulle âme ne prendra ce chemin de hasard

J’ai déposé Lilas après un jour de route,
A l’orphelinat bondé de Kampala, la nuit.
Mais du sort de l’enfant, j’aurai toujours un doute

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TITEFEE a écrit:Où es-tu aujourd’hui ma petite enfant noire
Aux yeux étincelants et à la peau de moire
Qui cachait contre moi, son douloureux visage
Et qui tremblait de peur que je la dévisage

Ta mère n’était plus cette femme féline
Car hélas le sida t’avait faite orpheline.
Au village perdu plus besoin de tombeaux,
Car ne restaient vivants. que les vols de corbeaux

Un vent sableux soufflait sur les treillis de palme
Et des cases de paille où tout parait si calme
Nulle âme ne prendra ce chemin de hasard

J’ai déposé Lilas après un jour de route,
A l’orphelinat bondé de Kampala, la nuit.
Mais du sort de l’enfant, j’aurai toujours un doute

La réalité bien poétisée par une fée à la plume sensible.

..indifférent à la lecture de ce magnifique texte ! je lis , puis relis...je suis touchée ! merci TITEFEE !

kimannzo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est du vécu, vous vous en doutez !

Je n'ai rien à dire, si ce n'est que de te dire qu'une larme a voyagé depuis mon coeur jusqu'à ma joue à la lecture de ce texte poignant.
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