Bercé par la musique Tzigane
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Bercé par la musique Tzigane
Bercé par la musique Tzigane
Sur le marché aux puces de Clignancourt,
dans le célèbre bistrot du coin de la rue,
trois musiciens tzigane, « Les Manouches »
tissent avec leurs doigts rapides et habiles
l’histoire moderne du jazz européen,
à l’instar d’inoubliable Django Reinhardt.
Sur la base du rythme américain qui tue,
ils mélangent des ornements gothiques,
nés dans l’ardeur du soleil d’Andalousie,
la mélodie douce des berceuses tziganes
et toute l’insolence des mendiants du monde.
Ils s’échangent sur les instruments élimés,
sous les photos pâles de leurs aïeuls.
Depuis des années ils rivalisent entres eux
sous l’ombre de Django, le grand maître,
tous persuadés qu’il les regarde et juge,
caché dans cette foule du marché aux puces.
Je me fraye une place près du comptoir,
parmi les pickpockets et contrebandiers,
les putes du quartier et diseuses de vérité
et les autres artistes du temps perdu.
La musique nous tous fait oublier nos métiers,
personne ne vole, personne ne vend rien.
Dans le bistrot du coin il y a tout ce qu’il faut :
musique pour le cœur, pommes frites pour l’estomac,
la serveuse pour les yeux, passé et présent
et le futur, sorti droit du creux de votre main.
Toutes les demi-heures le gros serveur George,
fait le tour de la salle avec un bol en plastique :
- « Pour les musiciens, monsieur »….
Comme je les envie, comme je les aimes.
Voici la vie que je convoitise si ardemment,
trouver un lieu caché, modeste et paisible,
faire son art et vivre de faveur du public
qui paye de bon cœur, autant qu’elle peut.
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Sur le marché aux puces de Clignancourt,
dans le célèbre bistrot du coin de la rue,
trois musiciens tzigane, « Les Manouches »
tissent avec leurs doigts rapides et habiles
l’histoire moderne du jazz européen,
à l’instar d’inoubliable Django Reinhardt.
Sur la base du rythme américain qui tue,
ils mélangent des ornements gothiques,
nés dans l’ardeur du soleil d’Andalousie,
la mélodie douce des berceuses tziganes
et toute l’insolence des mendiants du monde.
Ils s’échangent sur les instruments élimés,
sous les photos pâles de leurs aïeuls.
Depuis des années ils rivalisent entres eux
sous l’ombre de Django, le grand maître,
tous persuadés qu’il les regarde et juge,
caché dans cette foule du marché aux puces.
Je me fraye une place près du comptoir,
parmi les pickpockets et contrebandiers,
les putes du quartier et diseuses de vérité
et les autres artistes du temps perdu.
La musique nous tous fait oublier nos métiers,
personne ne vole, personne ne vend rien.
Dans le bistrot du coin il y a tout ce qu’il faut :
musique pour le cœur, pommes frites pour l’estomac,
la serveuse pour les yeux, passé et présent
et le futur, sorti droit du creux de votre main.
Toutes les demi-heures le gros serveur George,
fait le tour de la salle avec un bol en plastique :
- « Pour les musiciens, monsieur »….
Comme je les envie, comme je les aimes.
Voici la vie que je convoitise si ardemment,
trouver un lieu caché, modeste et paisible,
faire son art et vivre de faveur du public
qui paye de bon cœur, autant qu’elle peut.
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yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: Bercé par la musique Tzigane
Beau partage yéfi. la vie tzigane est une vie de libérté et de volonté.yefimia a écrit:Bercé par la musique Tzigane
Sur le marché aux puces de Clignancourt,
dans le célèbre bistrot du coin de la rue,
trois musiciens tzigane, « Les Manouches »
tissent avec leurs doigts rapides et habiles
l’histoire moderne du jazz européen,
à l’instar d’inoubliable Django Reinhardt.
Sur la base du rythme américain qui tue,
ils mélangent des ornements gothiques,
nés dans l’ardeur du soleil d’Andalousie,
la mélodie douce des berceuses tziganes
et toute l’insolence des mendiants du monde.
Ils s’échangent sur les instruments élimés,
sous les photos pâles de leurs aïeuls.
Depuis des années ils rivalisent entres eux
sous l’ombre de Django, le grand maître,
tous persuadés qu’il les regarde et juge,
caché dans cette foule du marché aux puces.
Je me fraye une place près du comptoir,
parmi les pickpockets et contrebandiers,
les putes du quartier et diseuses de vérité
et les autres artistes du temps perdu.
La musique nous tous fait oublier nos métiers,
personne ne vole, personne ne vend rien.
Dans le bistrot du coin il y a tout ce qu’il faut :
musique pour le cœur, pommes frites pour l’estomac,
la serveuse pour les yeux, passé et présent
et le futur, sorti droit du creux de votre main.
Toutes les demi-heures le gros serveur George,
fait le tour de la salle avec un bol en plastique :
- « Pour les musiciens, monsieur »….
Comme je les envie, comme je les aimes.
Voici la vie que je convoitise si ardemment,
trouver un lieu caché, modeste et paisible,
faire son art et vivre de faveur du public
qui paye de bon cœur, autant qu’elle peut.
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cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Bercé par la musique Tzigane
En lisant cet écrit, on se penserait en plein
milieu de l'action, de belles images...
bien apprécié!
amitiés,
André, épervier
milieu de l'action, de belles images...
bien apprécié!
amitiés,
André, épervier
Re: Bercé par la musique Tzigane
Le serveur George existait vraiment.Mes souvenirs des années 80 à Paris
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: Bercé par la musique Tzigane
j'ai beaucoup aimé, comme j'aime à présent le talent de guitariste du fils de Dutronc qui me fait penser justement à cette ambiance que nous livrait Django
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
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