s'émerveiller encore...
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s'émerveiller encore...
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le Fichier : semerveiller_encore.mp3
Je pleurais quelquefois devant tant de beauté,
L’âme et le cœur étreints devant le velouté
Du satin de sa peau car la magnificence
Des roses la nimbant illustrait sa puissance.
Les marches transportaient sur leur dos arrondi
Une langue de feu du soleil du midi,
Qui semblait indiquer d’une façon habile,
Par une flèche d’or, un tracé très mobile.
Ce trait me propulsait dans le bleu firmament
Où le rai du soleil formait un filament.
Ses pieds fins déchaussés, sur un plateau agreste,
Étaient couverts de fleurs d’une grâce céleste.
J’ai voulu bien souvent, en fixant ses contours,
Me cacher de son corps, dans les plis des atours,
Pour écouter son cœur et entendre l’haleine
De sa bouche sortant, comme vent dans la plaine.
Si minuscule, enfin, à l’abri de ce monde,
L’on m’aurait oubliée, car à nouveau féconde
Cette envie apaisée, adoucissant mes maux,
M’offrirait le salut en ces fonts baptismaux.
le Fichier : semerveiller_encore.mp3
Je pleurais quelquefois devant tant de beauté,
L’âme et le cœur étreints devant le velouté
Du satin de sa peau car la magnificence
Des roses la nimbant illustrait sa puissance.
Les marches transportaient sur leur dos arrondi
Une langue de feu du soleil du midi,
Qui semblait indiquer d’une façon habile,
Par une flèche d’or, un tracé très mobile.
Ce trait me propulsait dans le bleu firmament
Où le rai du soleil formait un filament.
Ses pieds fins déchaussés, sur un plateau agreste,
Étaient couverts de fleurs d’une grâce céleste.
J’ai voulu bien souvent, en fixant ses contours,
Me cacher de son corps, dans les plis des atours,
Pour écouter son cœur et entendre l’haleine
De sa bouche sortant, comme vent dans la plaine.
Si minuscule, enfin, à l’abri de ce monde,
L’on m’aurait oubliée, car à nouveau féconde
Cette envie apaisée, adoucissant mes maux,
M’offrirait le salut en ces fonts baptismaux.
Dernière édition par TITEFEE le Mer 2 Sep - 16:19, édité 3 fois
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: s'émerveiller encore...
TITEFEE a écrit:Voir
le Fichier : semerveiller_encore.mp3
Je pleurais quelquefois devant tant de beauté,
L’âme et le cœur étreints devant le velouté
Du satin de sa peau car la magnificence
Des roses la nimbant illustrait sa puissance.
Les marches portaient sur leur dos arrondi
Une langue de feu du soleil du midi,
Qui semblait indiquer d’une façon habile,
Par une flèche d’or, un tracé très mobile.
Ce trait me propulsait dans le bleu firmament
Où le rai du soleil formait un filament.
Ses pieds fins déchaussés, sur un plateau agreste,
Étaient couverts de fleurs d’une grâce céleste.
J’ai voulu bien souvent, en fixant ses contours,
Me cacher de son corps, dans les plis des atours,
Pour écouter son cœur et entendre l’haleine
De sa bouche sortant, comme vent dans la plaine.
Si minuscule, enfin, à l’abri de ce monde,
L’on m’aurait oublié, car à nouveau féconde
Cette envie apaisée, adoucissant mes maux,
M’offrirait le salut en ces fonds baptismaux.
le texte est très beau à lire, mais je n'arrive pas à ouvrir le lien.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: s'émerveiller encore...
Je m'émerveille toujours devant l'adresse que tu as à manier les mots.
Nadia- Nombre de messages : 362
loisirs : Lecture, dessin, musique, et bien sûr, écriture.
Humeur : Impulsive ou très discrète
Date d'inscription : 19/05/2009
Re: s'émerveiller encore...
TITEFEE a écrit:Voir
le Fichier : semerveiller_encore.mp3
Je pleurais quelquefois devant tant de beauté,
L’âme et le cœur étreints devant le velouté
Du satin de sa peau car la magnificence
Des roses la nimbant illustrait sa puissance.
Les marches transportaient sur leur dos arrondi
Une langue de feu du soleil du midi,
Qui semblait indiquer d’une façon habile,
Par une flèche d’or, un tracé très mobile.
Ce trait me propulsait dans le bleu firmament
Où le rai du soleil formait un filament.
Ses pieds fins déchaussés, sur un plateau agreste,
Étaient couverts de fleurs d’une grâce céleste.
J’ai voulu bien souvent, en fixant ses contours,
Me cacher de son corps, dans les plis des atours,
Pour écouter son cœur et entendre l’haleine
De sa bouche sortant, comme vent dans la plaine.
Si minuscule, enfin, à l’abri de ce monde,
L’on m’aurait oubliée, car à nouveau féconde
Cette envie apaisée, adoucissant mes maux,
M’offrirait le salut en ces fonts baptismaux.
Rêves de chaleur, de tendresse...de l'écume d'un soleil...à travers les vers: une incroyable douceur se livre à nous...comme une exposition
qui lève le voile sur les toiles sorties tout droit du coeur!!!... j'aime te lire clairedelune.
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