Quand même

Quand même


Sur le sol gît le chien écrasé,
étalé sur le goudron brûlant.

Deux rangées de dents blanches
tournées vers le ciel, éclatent.

Les pneus fumants déchiquettent,
éparpillent cette chaire déjà morte.

Les voitures passent indifférentes
encore un peu et tout disparaîtra.

Les dents dispersées de la bête,
pareilles aux gravas du bord de la route.

Les presque hommes indolants,
pointent leurs kalachnikovs vers le ciel.

Il y guère de la bravoure dans ça,
je ne vois que les fauves en rut.

Et peu importe qui l’a abattu,
il se trouvait là ou il ne fallait pas.

La première pluie s’énonce soudainement,
Dieu merci elle lavera tout ce qui c’est passé.

Bon, il s’est passé quelque chose ?
Oui, quand même.



Y e f i

Deux rangées de dents blanches
Pour mordre la poussière.

De la vie à la mort, mais sans doute pas à l'oublie d'un coeur qui le pleure peut-être.

yefimia a écrit:L'indifférence!!!!

Ainsi l'humanité engendra l'indifférence,
Des guerres naissant de la différence,
Et sur le chemin où se meure l'espérance,
Le monde s'égare dans son insouciance.

Salutas Yéfi.

Elle est grande l'indefférence envers la vie d'autrui.

Merci de ta visite mon Marquis.

Amitiés

Yefi