FROISSEMENT...
5 participants
Page 1 sur 1
FROISSEMENT...
FROISSEMENT...
…Je suis ce froufrou
Cette page qui se déroule
Et ce petit bruit humide
Qui murmure dans l’arrière plan
Une légère caresse
Vient de je ne sais où… !
Et cette petite perle qui perle
Sur le parchemin de la vitre
Je continue à suivre le ruissellement
Cette goutte qui me dévisage
Elle est loin
Elle est proche
Entre moi et elle
Nous vivons le même voyage…
Je me détourne
Rejette une feuille froissée
Elle me regarde tout en soupirant
Je décide de l’ouvrir
De lire dans son cœur
Et je lis un seul mot
Toi… !
Moi ou l’autre
Entre ce moi perdu
Et cet autre qui me renvoie son image
Nous vivons à l’écart
De nos démarches… !
Et je me vois ailleurs
Sur un autre quai solitaire
C’était je ne me rappelle plus
Hier ou le jour d’avant
Je l’attendais
Elle n’est plus revenue
Le dernier train n’a plus de passager
Seul en face de ces rails rouillés
Je ne perçois aucun signe
D’elle plus de ce parfum habituel
Et de mon lit déserté
Le corps perd son corps
L’oreiller égare ses rêves
L’aube et le crépuscule
Font de la navette
Et j’oublie le livre ouvert
Les quelques photos fanées…
On frappe à une porte
Ce n’est point celle de ma demeure
Sur le seuil je suis la foule
Et je me perds dans la recherche… !
kacem loubay
Dimanche 25 Septembre 2005
Khénifra / maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
…Je suis ce froufrou
Cette page qui se déroule
Et ce petit bruit humide
Qui murmure dans l’arrière plan
Une légère caresse
Vient de je ne sais où… !
Et cette petite perle qui perle
Sur le parchemin de la vitre
Je continue à suivre le ruissellement
Cette goutte qui me dévisage
Elle est loin
Elle est proche
Entre moi et elle
Nous vivons le même voyage…
Je me détourne
Rejette une feuille froissée
Elle me regarde tout en soupirant
Je décide de l’ouvrir
De lire dans son cœur
Et je lis un seul mot
Toi… !
Moi ou l’autre
Entre ce moi perdu
Et cet autre qui me renvoie son image
Nous vivons à l’écart
De nos démarches… !
Et je me vois ailleurs
Sur un autre quai solitaire
C’était je ne me rappelle plus
Hier ou le jour d’avant
Je l’attendais
Elle n’est plus revenue
Le dernier train n’a plus de passager
Seul en face de ces rails rouillés
Je ne perçois aucun signe
D’elle plus de ce parfum habituel
Et de mon lit déserté
Le corps perd son corps
L’oreiller égare ses rêves
L’aube et le crépuscule
Font de la navette
Et j’oublie le livre ouvert
Les quelques photos fanées…
On frappe à une porte
Ce n’est point celle de ma demeure
Sur le seuil je suis la foule
Et je me perds dans la recherche… !
kacem loubay
Dimanche 25 Septembre 2005
Khénifra / maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
Re: FROISSEMENT...
Kacem
Un doux froissement de pages qui te fait moins solitaire je dirais...
quand on parcoure les mots, le trajet de notre vie se fait plus paisible !
Un beau voyage à travers d'autres cités
Merci Kacem pour ce poétique
Un doux froissement de pages qui te fait moins solitaire je dirais...
quand on parcoure les mots, le trajet de notre vie se fait plus paisible !
Un beau voyage à travers d'autres cités
Merci Kacem pour ce poétique
Invité- Invité
Re: FROISSEMENT...
attendre ...et s'attendre à passer la nuit solitaire...kacem_loubay a écrit: FROISSEMENT...
…Je suis ce froufrou
Cette page qui se déroule
Et ce petit bruit humide
Qui murmure dans l’arrière plan
Une légère caresse
Vient de je ne sais où… !
Et cette petite perle qui perle
Sur le parchemin de la vitre
Je continue à suivre le ruissellement
Cette goutte qui me dévisage
Elle est loin
Elle est proche
Entre moi et elle
Nous vivons le même voyage…
Je me détourne
Rejette une feuille froissée
Elle me regarde tout en soupirant
Je décide de l’ouvrir
De lire dans son cœur
Et je lis un seul mot
Toi… !
Moi ou l’autre
Entre ce moi perdu
Et cet autre qui me renvoie son image
Nous vivons à l’écart
De nos démarches… !
Et je me vois ailleurs
Sur un autre quai solitaire
C’était je ne me rappelle plus
Hier ou le jour d’avant
Je l’attendais
Elle n’est plus revenue
Le dernier train n’a plus de passager
Seul en face de ces rails rouillés
Je ne perçois aucun signe
D’elle plus de ce parfum habituel
Et de mon lit déserté
Le corps perd son corps
L’oreiller égare ses rêves
L’aube et le crépuscule
Font de la navette
Et j’oublie le livre ouvert
Les quelques photos fanées…
On frappe à une porte
Ce n’est point celle de ma demeure
Sur le seuil je suis la foule
Et je me perds dans la recherche… !
kacem loubay
Dimanche 25 Septembre 2005
Khénifra / maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
devant les vers vides...où les mots se sentent étranger d'eux mêmes
attendre...ce qui ne vient pas...un amour en retard...ou absent sans donner de raisons...comme une attente d'un Godot...une attente qui pousse à se retrancher , à se poser des questions , à se faire face...
j'aime ton univers en vers kacem
Dernière édition par Admin le Jeu 8 Avr - 8:24, édité 1 fois
Re: FROISSEMENT...
Ici la plume ne froisse pas les motskacem_loubay a écrit: FROISSEMENT...
…Je suis ce froufrou
Cette page qui se déroule
Et ce petit bruit humide
Qui murmure dans l’arrière plan
Une légère caresse
Vient de je ne sais où… !
Et cette petite perle qui perle
Sur le parchemin de la vitre
Je continue à suivre le ruissellement
Cette goutte qui me dévisage
Elle est loin
Elle est proche
Entre moi et elle
Nous vivons le même voyage…
Je me détourne
Rejette une feuille froissée
Elle me regarde tout en soupirant
Je décide de l’ouvrir
De lire dans son cœur
Et je lis un seul mot
Toi… !
Moi ou l’autre
Entre ce moi perdu
Et cet autre qui me renvoie son image
Nous vivons à l’écart
De nos démarches… !
Et je me vois ailleurs
Sur un autre quai solitaire
C’était je ne me rappelle plus
Hier ou le jour d’avant
Je l’attendais
Elle n’est plus revenue
Le dernier train n’a plus de passager
Seul en face de ces rails rouillés
Je ne perçois aucun signe
D’elle plus de ce parfum habituel
Et de mon lit déserté
Le corps perd son corps
L’oreiller égare ses rêves
L’aube et le crépuscule
Font de la navette
Et j’oublie le livre ouvert
Les quelques photos fanées…
On frappe à une porte
Ce n’est point celle de ma demeure
Sur le seuil je suis la foule
Et je me perds dans la recherche… !
kacem loubay
Dimanche 25 Septembre 2005
Khénifra / maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
Elle les décortique et fait sortir le meilleur en eux!
Merci Kacem pour vos partages touchants. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: FROISSEMENT...
Bonjour Chère Amie Janedeau
...C'est plaisant de se rappeler des amis. Et je ne fais que
" froisser les souvenirs du passé... " J'évoque comme je
t'appelais JANE d'EAU sur les mots du coeur. Tout n'est
qu'écriture, froissement des pages, récupération de
quelques débris de mémoire. Le souffle d'une brise, qui
de temps en temps se met à danser et faire briller les
paillettes d'eau d'un lac qui semble endormies. Mes yeux
ne font que vivre de ces turbulences météologiques à
travers la croissance et la décroissance des saisons. L'âge
d'un texte varie selon la portée, négligée ou déterré de sa
langueur mitigée. Il me semble sourire derrière la luminescence
de cet écran, moi qui oublie et s'oublie dans la quête des
mots.
Mes amitiés poétiques de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
...C'est plaisant de se rappeler des amis. Et je ne fais que
" froisser les souvenirs du passé... " J'évoque comme je
t'appelais JANE d'EAU sur les mots du coeur. Tout n'est
qu'écriture, froissement des pages, récupération de
quelques débris de mémoire. Le souffle d'une brise, qui
de temps en temps se met à danser et faire briller les
paillettes d'eau d'un lac qui semble endormies. Mes yeux
ne font que vivre de ces turbulences météologiques à
travers la croissance et la décroissance des saisons. L'âge
d'un texte varie selon la portée, négligée ou déterré de sa
langueur mitigée. Il me semble sourire derrière la luminescence
de cet écran, moi qui oublie et s'oublie dans la quête des
mots.
Mes amitiés poétiques de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Re: FROISSEMENT...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bonjour Aziza ramone
...Depuis des années j'ai eu cette conviction imminente que
Godot ne reviendra jamais, il est porté disparu dans les
archives de Samuel Beckett. J'ai trop enduré dans cette
galère et le mot amour ne me dit plus rien. Cette amante
ne figure plus et ne fait plus palpiter un coeur endurci.
Tout n'est qu'éphère et de ces froissements je n'entends
que le roucoulement des colombes. La page qui me toise
souvent me lance un défi, comment la dompter, et cette
plume complice de toutes mes errances peut se soumettre
et se plier à naviguer doucement. De toute attente il y'a
cet espoir de retour, mais des fois le retour du fils prodige
n'est pas certain. Quoiqu'on puisse dire ou faire, nous
sommes réduits à suivre les aléas de nos propres destinées.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
...Depuis des années j'ai eu cette conviction imminente que
Godot ne reviendra jamais, il est porté disparu dans les
archives de Samuel Beckett. J'ai trop enduré dans cette
galère et le mot amour ne me dit plus rien. Cette amante
ne figure plus et ne fait plus palpiter un coeur endurci.
Tout n'est qu'éphère et de ces froissements je n'entends
que le roucoulement des colombes. La page qui me toise
souvent me lance un défi, comment la dompter, et cette
plume complice de toutes mes errances peut se soumettre
et se plier à naviguer doucement. De toute attente il y'a
cet espoir de retour, mais des fois le retour du fils prodige
n'est pas certain. Quoiqu'on puisse dire ou faire, nous
sommes réduits à suivre les aléas de nos propres destinées.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Re: FROISSEMENT...
Cette réponse et le poème sont le produit d'un esprit vif, troublant et troublé par l'existence, je crois qu'au fond du coeur-auteur, l'amer ne va pas jusqu'au fond et c'est pour ça que ce coeur garde sa sensibilité et sa beauté qui se transmit dans les mots coulés sous la plume.kacem_loubay a écrit: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bonjour Aziza ramone
...Depuis des années j'ai eu cette conviction imminente que
Godot ne reviendra jamais, il est porté disparu dans les
archives de Samuel Beckett. J'ai trop enduré dans cette
galère et le mot amour ne me dit plus rien. Cette amante
ne figure plus et ne fait plus palpiter un coeur endurci.
Tout n'est qu'éphère et de ces froissements je n'entends
que le roucoulement des colombes. La page qui me toise
souvent me lance un défi, comment la dompter, et cette
plume complice de toutes mes errances peut se soumettre
et se plier à naviguer doucement. De toute attente il y'a
cet espoir de retour, mais des fois le retour du fils prodige
n'est pas certain. Quoiqu'on puisse dire ou faire, nous
sommes réduits à suivre les aléas de nos propres destinées.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(je vous lis, je ne laisse pas de commentaire parce que je ne trouve pas de mots convenable ......)
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: FROISSEMENT...
Bonjour Iness
...Qu'on me pardonne mes absences. Je suis à la recherche
non du temps perdu... de Marcel Proust, mais celui de
courir les administrations. Je suis comme le héros de
Franz Kafka dans " LE PROCES... " qui disait tant qu'on
a pas franchi le seuil, on est en dehors de la machine. Puis
je cherche à combler les lacunes et retrouver de temps en
temps la porte ouverte du forum. A l'instar des autres
sites, une fois on s'absente on est automatiquement
supprimé. Voilà de ce froissement je chevauche une fois
de plus, je gambade non avec mon ancienne légéreté,
la monture d'un autre étalon.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
...Qu'on me pardonne mes absences. Je suis à la recherche
non du temps perdu... de Marcel Proust, mais celui de
courir les administrations. Je suis comme le héros de
Franz Kafka dans " LE PROCES... " qui disait tant qu'on
a pas franchi le seuil, on est en dehors de la machine. Puis
je cherche à combler les lacunes et retrouver de temps en
temps la porte ouverte du forum. A l'instar des autres
sites, une fois on s'absente on est automatiquement
supprimé. Voilà de ce froissement je chevauche une fois
de plus, je gambade non avec mon ancienne légéreté,
la monture d'un autre étalon.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Re: FROISSEMENT...
Cher Roby
...Une fois dans le temps j'ai déchiré un poème inédit.
J'ai eu un choc juste après, pas moyen de tout ramasser,
le vent a emporté tous les débris. J'ai eu tort de violer
les mots, de lapider toute une page calligraphiée.
Le texte daitait de plus de deux ans, j'ai soupiré et
puis comment ressusciter les cris.
De ces froissements j'ai pris conscience de ne pas tout
jeter, de garder cette mémoire vivante. Des passages
des unes aux autres je peux en faire un autre. Question
de temps, de cette envie, de cette inspiration subite qui
nous lance dans une aire de lancement.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
...Une fois dans le temps j'ai déchiré un poème inédit.
J'ai eu un choc juste après, pas moyen de tout ramasser,
le vent a emporté tous les débris. J'ai eu tort de violer
les mots, de lapider toute une page calligraphiée.
Le texte daitait de plus de deux ans, j'ai soupiré et
puis comment ressusciter les cris.
De ces froissements j'ai pris conscience de ne pas tout
jeter, de garder cette mémoire vivante. Des passages
des unes aux autres je peux en faire un autre. Question
de temps, de cette envie, de cette inspiration subite qui
nous lance dans une aire de lancement.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Re: FROISSEMENT...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...J'écoute cette voix qui me parvient des
EAUX DU BOSPHORE... Tu es aussi prompte à réagir
et tes mots sont là plus clairs que l'air pur de la
brise qui caresse l'onde d'un lac. La profondeur d'une
réponse peut être plus simple et déterminante.
Je ne peux que te remercier pour ton passage. Moi,
je suis ce poète versatile, je suis comme un cerf-volant
dans les mains du convoi des années.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
...J'écoute cette voix qui me parvient des
EAUX DU BOSPHORE... Tu es aussi prompte à réagir
et tes mots sont là plus clairs que l'air pur de la
brise qui caresse l'onde d'un lac. La profondeur d'une
réponse peut être plus simple et déterminante.
Je ne peux que te remercier pour ton passage. Moi,
je suis ce poète versatile, je suis comme un cerf-volant
dans les mains du convoi des années.
Mes amitiés de l'autre rive
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum