À une mère

bonjour un tres belle hommage a ta mere

Pénible.
Ménestrelle, ton très touchant poème me laisse hélas un goût amère car j'ai perdu ma mère
dans des conditions tragiques lors de bombardement de l'OTAN.
Rien ne remplace une mère et son amour. Rien!

Amitiés

Y E F I

Il date ce poème, mais oui ce n'est pas facile, et oui ça manque une mère...
Merci pour vos lectures et commentaires.

:pluie:

je suis très émue à la lecture de ce poème... il y a tant de souffrance dans l'absence...

TITEFEE a écrit:je suis très émue à la lecture de ce poème... il y a tant de souffrance dans l'absence...

Pour toi Titefée...
:pluie:
Merci

Ménestrelle a écrit:

Maman si tu savais…


Toi, pour qui la vie n’a pas couvert d’or,
Où les tempêtes ont sillonné des tranchées dans ton cœur.
Les souvenirs d'hier, aujourd’hui encor
Me rappellent tes sourires et tes pleurs.

Toi, pour qui la vie n’a pas souri.
Je reste là, non loin de toi, petite fille ;
Avec ce visage d’ange, ces mains meurtries,
Tu resteras en mon âme la plus gentille.

Toi, pour qui la vie n’a pas souri.
Où le temps n’a pas effacé les mémoires du passé,
Ni ta jeunesse, car tu es la plus jolie,
Du soir encor, je garde le goût de tes baisers.

Toi, pour qui la vie n’a pas souri,
À ces messieurs, tu plaisais encor;
Mais point d’amour ne te couvrait d’or...
Et je n’ai jamais compris,

Pourquoi je ne t’ai jamais dit
Les mots que tu attendais ?
Ah ma délicieuse Mère ! – aujourd’hui je l’écris,
Pour que tu saches combien je t’aimais.

Mais à l’orée de mes nuits imperceptibles
Ton visage d’ange apparaît toujours aussi blême ;
Mon cœur bat encor avec ce bruit terrible
Tel un orphéon d’amour pour te dire : je t’aime.

1991

devant la douleur rien à dire .

C'est émouvant :orage:

Je suis trés émue à la lecture de ton poéme.

:pluie:

au fil des mots a écrit:C'est émouvant :orage:

Il m'est difficile de trouver des mots, alors tout simplement : merci.

51SOLEIL a écrit:Je suis trés émue à la lecture de ton poéme.

:pluie:

Merci Soleil. J'aime bien ce pseudo, ça met du baume au coeur et ça le réchauffe.

kacem_loubay a écrit:Bonsoir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



...Combien est difficile de faire marche arrière, une certaine rétrospective,
de fouiller dans son passé et de rallumer la veilleuse de ces souvenirs.
Crier, se plaindre, pleurer, déchirer le voile opaque de l'incompréhension
des autres. De ce corps bafouillé par la misère d'être sans être. Une
sorte d'injustice sociale, d'ingratitude et puis que faire...? Maudire son
sort, changer le monde. On peut partager le bonheur des autres et non
la peine. Pour une mère, moi aussi et malgré les années je suis toujours
sous le choc, voir la maison, y être toujours, écouter sa voix qui parle
aux objets, ses petis gestes, ses propos, son indulgence, sa patience,
et se sentir malgré tout une certaine culpabilité envers elle dans mon
adolescence.
Merci pour ce texte et de mon côté je peux dire le mercredi 14 octobre 1992
j'ai perdu mon père...

Paix et clémence pour leurs âmes " Amen "
:pluie:

Bonjour Kacem,

C'est moi qui suis émue. Il m'est impossible d'exprimer quoi que ce soit, mais tout ce que je puis dire c'est que c'est encore plus compliqué que ça, et pour le coup, je rejoins beaucoup ce que tu as écrit. Tiens, j'ai perdu mon père il y a 5 ans...
Il y a longtemps que je suis sans parent... Très longtemps...
De tout mon coeur, là seule chose que j'en ai retiré de cette vie : c'est qu'on peut avoir des parents de substitution les aimer très fort, mais on n'a qu'une mère et qu'un père et on revient sans cesse à cette source : ceux qui nous mettent au monde. Oui, on choisit ses amis mais on ne choisit pas sa famille.

magnifique mots pour une mère
de la tristesse mélangée a la douceur de tes mots ! :orage: