Petit être inachevé

Voilà mon com s'est envolé.Ne reste plus que le bénitier pour pleurer.

Merci Yves , grand respect pour ton geste suite à ma demande ...
:pluie:

bise

Monique l'enquiquineuse

Nadia a écrit:

Petit être inachevé


Toutes femmes se devaient d’être heureuses
Des résultats inscrits dans l’enveloppe blanche.
Mais je n’ai pas pu goûter à cette chance.
Ma seule émotion fut une peur coléreuse.

Il me fallait prendre une décision grave.
Te garder, et vivre sur la corde raide,
Ou t’effacer comme une tache que l’on lave.
Comment et à qui demander de l’aide ?

Petit être inachevé, pardonne-moi.
J’ai décidé d’user de mes droits injustes sur toi.
Je n’étais pas prête à t’accueillir.
Avant toi, il me fallait absolument vieillir.

Viens alors le parcourt douloureux,
Où pendant plus de deux mois
Se succèdent les examens minutieux
Et les nausées entre les repas.

Une écographie ma révélée ton petit corps,
Confus, si petit, si fragile et innocent.
Mon diaphragme s’est alors resserré très fort
Et mon cœur s’est mis à battre rapidement.

Mais mon choix était fait,
Je ne pouvais plus reculer.
Personne chez moi ne te désirait.
Tu aurais été malheureux et déshonoré.

Mon adolescence aurait été dissolue,
Et mes études inachevées, comme toi.
Sans stabilité, j’aurai pu finir dans la rue.
Tu aurais fini par être loin de moi.

Le jour où tu as quitté ma chair,
Je me suis sentie vidée, soulagée
Malgré l’amertume broyant mes nerfs.
Ma vie et mon honneur étaient sauvés.

Pardonne-moi, s’il te plait.
Cela ressemble fort à de l’égoïsme,
Mais je sais que là où tu es désormais,
Tu ne connaîtras pas la peur et l’individualisme.

Ce texte est émouvant, ce qu'il porte , ce qui ne peut être dits par des mots ... que l'on ressent cependant.

bravo pour le courage d'avoir su et osé retransmettre cette souffrance qu'elle soit tienne ou pas , à toutes ces femmes que je respecte, être mère cela doit être aussi cela parfois pour certaines femmes.

Merci à vous.
J'ai mis un moment à me décidé avant de le mettre, ce poème.
Certains choix ne devraient pas être permis . . . . . .

Nadia a écrit:Merci à vous.
J'ai mis un moment à me décidé avant de le mettre, ce poème.
Certains choix ne devraient pas être permis . . . . . .

Salut Nadia,

Je ne suis pas de ton avis, qui me donne enfin le sens que tu as voulu mettre dans ton texte initial.Que tu as bien fait de mettre.

J'avais demandé à yves d'ôter un com qui allait dans le sens du jugement, ceci, par respect pour ces filles ou femmes qui doivent faire ce choix. Même si le bébé a été conçu par manque total d'immaturité, la pire punition est de devoir faire ce choix cruel ... personne n'en sort indemne, je trouve irrespectueux et injuste de juger aussi facilement sans avoir connu cette situation. Je connais des femmes qui en souffrent encore et encore hantée par ce choix si difficile. Il est inutile de les blamer encore plus, leur croix est déjà bien assez lourde à porter.

Je n'ai jamais entendu dire que ce choix eut été fait avec légèreté (même si certaines filles ou femmes velent bien le faire croire)

Opter pour l'avortement est aussi lourd de conséquences que de choisir de garder la vie.

Ces femmes ont besoin de compassion , non pas de mépris.

Fallait réfléchir avant : c'est facile et fort réducteur, même si c'est parfois vrai pour certaines personnes, et alors ça leur apporte quoi ce genre de phrases ? ça ne répare rien, au contraire ça emplifie la douleur. Que penser des filles engrossées suite au viol, à l'inceste, .... en lisant certains commentaires, comment doivent elles se sentir ? Coupales d'avoir été victimes, ou alors victime une deuxième fois, cette fois ci par l'entier de la communauté à laquelle ells appartiennent.


Comment dire à une gamine de 13 ans , et bien tant pis pour ta gueule, ta vie est foutue parce que tu as aimé ... sans réfléchir ?

Dans certains cas, oui il s'agit d'une vie contre un autre, mais l'une des deux est déjà là, la deuxième prédisposée à la haine ou la souffrane par une impossibilité donnée à la mère de choisir son destin... Il appartient, à mon avis, uniquement à la mère de l'embryon de décider de ce qui est préférable pour elle et l'enfant , et d'elle seule.

Je n'ose imaginer la souffrance liée à ce choix

C'est en cessant de juger l'autre que le monde ira mieux ... apporter son soutien vaut mieux que de condamner.
Pointez qqun du doigt avec l'index, puis regardez vers qui se dirigent le majeur, l'annulaire et l'auriculaire ???? Vers soi ... qui juge-t'on alors ??? 1 doigt vers l'autre, 3 pointés dans sa propre direction , étrange non ? Pas tant que ça.

Tout comme je le précisais à Yves, même si je suis opposée à vos idées, je les respecte vu que se sont les vôtres. La discussion est toujours bonne, ... mais toujours éviter, selon moi, la comdamnation simpliste et générale.

Parfois pour le bien des deux voir trois, il faut prendre des décisions qui malgré la difficultée sont nécessaires et personne n'est apte a juger à la place des autres, et encore moin a critiquer.

Je ne souhaites à personne d'être devant ce fait, car je sais a quel point il peut être douloureu.

Mais la vie ne prévien jamais a l'avance, elle nous laisse tous à un moment, ou à un autre totalement dépourvu même si on prend toutes nos précautions.

au fil des mots a écrit:

Nadia a écrit:Merci à vous.
J'ai mis un moment à me décidé avant de le mettre, ce poème.
Certains choix ne devraient pas être permis . . . . . .

Salut Nadia,

Je ne suis pas de ton avis, qui me donne enfin le sens que tu as voulu mettre dans ton texte initial.Que tu as bien fait de mettre.

J'avais demandé à yves d'ôter un com qui allait dans le sens du jugement, ceci, par respect pour ces filles ou femmes qui doivent faire ce choix. Même si le bébé a été conçu par manque total d'immaturité, la pire punition est de devoir faire ce choix cruel ... personne n'en sort indemne, je trouve irrespectueux et injuste de juger aussi facilement sans avoir connu cette situation. Je connais des femmes qui en souffrent encore et encore hantée par ce choix si difficile. Il est inutile de les blamer encore plus, leur croix est déjà bien assez lourde à porter.

Je n'ai jamais entendu dire que ce choix eut été fait avec légèreté (même si certaines filles ou femmes velent bien le faire croire)

Opter pour l'avortement est aussi lourd de conséquences que de choisir de garder la vie.

Ces femmes ont besoin de compassion , non pas de mépris.

Fallait réfléchir avant : c'est facile et fort réducteur, même si c'est parfois vrai pour certaines personnes, et alors ça leur apporte quoi ce genre de phrases ? ça ne répare rien, au contraire ça emplifie la douleur. Que penser des filles engrossées suite au viol, à l'inceste, .... en lisant certains commentaires, comment doivent elles se sentir ? Coupales d'avoir été victimes, ou alors victime une deuxième fois, cette fois ci par l'entier de la communauté à laquelle ells appartiennent.


Comment dire à une gamine de 13 ans , et bien tant pis pour ta gueule, ta vie est foutue parce que tu as aimé ... sans réfléchir ?

Dans certains cas, oui il s'agit d'une vie contre un autre, mais l'une des deux est déjà là, la deuxième prédisposée à la haine ou la souffrane par une impossibilité donnée à la mère de choisir son destin... Il appartient, à mon avis, uniquement à la mère de l'embryon de décider de ce qui est préférable pour elle et l'enfant , et d'elle seule.

Je n'ose imaginer la souffrance liée à ce choix

C'est en cessant de juger l'autre que le monde ira mieux ... apporter son soutien vaut mieux que de condamner.
Pointez qqun du doigt avec l'index, puis regardez vers qui se dirigent le majeur, l'annulaire et l'auriculaire ???? Vers soi ... qui juge-t'on alors ??? 1 doigt vers l'autre, 3 pointés dans sa propre direction , étrange non ? Pas tant que ça.

Tout comme je le précisais à Yves, même si je suis opposée à vos idées, je les respecte vu que se sont les vôtres. La discussion est toujours bonne, ... mais toujours éviter, selon moi, la comdamnation simpliste et générale.

Je suis sans voix face à ton coms Monique.
Je ne m'attendais pas à autant de compassion.
C'est pourquoi je te dédie un immense

ainsi qu'aux autres.

Je trouve malgré tout ce choix on ne peut plus égoïste.
Mais en "condamnant" ma vie, je condamnai celle de l'enfant.
Des bêtises, on en fait tous . . . plus ou moins grosses, certes.
Cela ne m'empêchera pas d'être une futur bonne maman.
Je me ratrapperai comme je pourrai . . . .