il ne faut pas confondre féminin avec masculin.

Le temps est au soleil, l’Alsace est en vendange
Les coteaux de Colmar voient toutes les couleurs
Des étrangers venus et dans un beau mélange
Africains et Roumains partagent leurs douleurs.

Un congolais plus noir que l’ébène ou réglisse
Sourit à belles dents, admire les rangées
Des vignes agencées et parle sans malice
Estropiant les mots en phrases imagées

Le soir du premier jour son patron vient le voir
-Dis-moi oh Mamadou comment ça c’est passé
- Très bien, Monsieur Gustave et moi déjà savoir
la riesling est coupée, vois tout est ramassé !

Ce n’est pas « la » riesling que tu dois prononcer
Mais c’est bien « le » riesling, allez reposes-toi
Tu l’as bien mérité, et je peux t’annoncer
Qu’on change de cépage, On ira à Noroit

Quant à la nuit tombée, et ses vendangeurs las
Le patron, dans la grange tout au fond, aperçoit
Mamadou allongé sur un grand matelas
Qui lui dit en riant « j’ai mal au bon endroit »

Je peux plus me plier la gewurztraminer
Que l’on a vendangé était encore plus basse !"
- "Mamadou ce n’est pas la gewurztraminer
Mais « le » tout simplement, pour ce bon vin d’Alsace

Le lendemain à l’aube pas trace d’africain...
On le cherche partout et assis on le trouve
Sur le banc de l’église la tête entre les mains
Priant avec ferveur pour qu’on ne le retrouve

- « Hé bien mon Mamadou, qu’est ce que tu fais ici ? »
- « Les copains m’ont appris qu’on coupait pinot noir
Et j’ai eu peur alors qu’ils se trompent aussi
c'est pourquoi suis parti sans rien vouloir savoir. »

Ainsi,des mots mal usités,peut naître la confusion,
Il ne faudrait point confondre en la conversation,
Tentacule et e.....s ta tante,abération cela serait
Il est certain néanmoins que si ma tante en aurait,
Beaucoup d'entre nous oseraient l'appeler mon oncle,
Sur les couleurs de notre noble blason,un joli furoncle.

TITEFEE a écrit:Le temps est au soleil, l’Alsace est en vendange
Les coteaux de Colmar voient toutes les couleurs
Des étrangers venus et dans un beau mélange
Africains et Roumains partagent leurs douleurs.

Un congolais plus noir que l’ébène ou réglisse
Sourit à belles dents, admire les rangées
Des vignes agencées et parle sans malice
Estropiant les mots en phrases imagées

Le soir du premier jour son patron vient le voir
-Dis-moi oh Mamadou comment ça c’est passé
- Très bien, Monsieur Gustave et moi déjà savoir
la riesling est coupée, vois tout est ramassé !

Ce n’est pas « la » riesling que tu dois prononcer
Mais c’est bien « le » riesling, allez reposes-toi
Tu l’as bien mérité, et je peux t’annoncer
Qu’on change de cépage, On ira à Noroit

Quant à la nuit tombée, et ses vendangeurs las
Le patron, dans la grange tout au fond, aperçoit
Mamadou allongé sur un grand matelas
Qui lui dit en riant « j’ai mal au bon endroit »

Je peux plus me plier la gewurztraminer
Que l’on a vendangé était encore plus basse !"
- "Mamadou ce n’est pas la gewurztraminer
Mais « le » tout simplement, pour ce bon vin d’Alsace

Le lendemain à l’aube pas trace d’africain...
On le cherche partout et assis on le trouve
Sur le banc de l’église la tête entre les mains
Priant avec ferveur pour qu’on ne le retrouve

- « Hé bien mon Mamadou, qu’est ce que tu fais ici ? »
- « Les copains m’ont appris qu’on coupait pinot noir
Et j’ai eu peur alors qu’ils se trompent aussi
c'est pourquoi suis parti sans rien vouloir savoir. »

Je ressens comme une étrange sensation. Une confusion plus précisément, car au travers de ce poème, il se dégage un autre sens. Je fais la relation entre le raisin blanc et le raisin noir avec Mamadou et cela va bien au-delà du féminin ou du masculin.

C'est un poème magnifique, je ne sais pas vraiment quel message tu as voulu faire passer, mais je me rends compte du trouble que je ressens...
Dans tous les cas, Mamadou n'a pas à s'inquiéter, peu importe s'il se trompe dans la formulation, de nos jours on ne coupera pas "pinot noir", il fait partie du rang de la noblesse humaine, donc il est commun aux mortels et possède comme tout un chacun : coeur, sang et chair.

il y avait seulement un petit double-sens à la fin du poème qui n'implique pas du tout que Mamadou soit mis de côté
Au contraire tu vois, son patron prend soin de lui et lui dit d'aller se coucher car avec ces vendanges il doit être fatigué
C'est à toi de trouver le jeu de mot sans doute, sinon prends cette poésie au premier degré.

Je ne pensais pas au fait qu'il soit mis de côté.
Merci pour ton explication. Au temps pour moi.

La réponse du deuxiéme degré,c'est pour quand?