Une ébauche de conte…
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Une ébauche de conte…
La Tour et le Cavalier.
Connaissez vous l'histoire, où d'une sombre armée,
La tour, le cavalier s'éprirent d'un amour fol
Et dans ce jeu d'échecs, un roi prit son envol
Pour livrer la bataille mais fut tôt décimé
La tour était solide, du moins en apparence,
Un cavalier vint lui demandant audience
Et tombant foudroyés par une sourd' espérance
Ils s'en allèrent trouver quelques cieux plus cléments.
Eris, déesse de la discorde en fut fort courroucée
En voyant ces deux âmes ennemies par nature
Et dont l'existence même contrariait son futur
Transformant l'un et l'autre en fous dégingandés
Dans une même armée jamais fous ne se croisent
Amants devinrent amis sans discorde ni rage.
Cher amis écoutez cette histoire est banale
Mais il serait fortuit qu'elle me fut inspirée.
Car la vie n'est pas faite de ces sombres idées
Où l'on voit une idylle devenir une étoile
Et s'en aller rejoindre des infinis plus vastes.
La vie est faite, en tout, de rencontres à la hâte.
De vibrants poursuivants, d'inutiles destins
Mais jamais ne croirait en ces mauvais desseins
Si la fatalité est pour vous une amie
Si la mélancolie de ses attraits vous charme
Se noyer dans le jeu peut devenir une arme
Plus fatale à elle seule que ces deux ennemis.
Voilà de cette histoire, bien trop courte d'ailleurs
Et je m'en vais écrire son pendant tout à l'heure
Mais les vers limitant cette étonnante histoire
C'est en prose que vivra ce lyrique déboires.
Une première ébauche de travail…
Le rêveur Fou…
Connaissez vous l'histoire, où d'une sombre armée,
La tour, le cavalier s'éprirent d'un amour fol
Et dans ce jeu d'échecs, un roi prit son envol
Pour livrer la bataille mais fut tôt décimé
La tour était solide, du moins en apparence,
Un cavalier vint lui demandant audience
Et tombant foudroyés par une sourd' espérance
Ils s'en allèrent trouver quelques cieux plus cléments.
Eris, déesse de la discorde en fut fort courroucée
En voyant ces deux âmes ennemies par nature
Et dont l'existence même contrariait son futur
Transformant l'un et l'autre en fous dégingandés
Dans une même armée jamais fous ne se croisent
Amants devinrent amis sans discorde ni rage.
Cher amis écoutez cette histoire est banale
Mais il serait fortuit qu'elle me fut inspirée.
Car la vie n'est pas faite de ces sombres idées
Où l'on voit une idylle devenir une étoile
Et s'en aller rejoindre des infinis plus vastes.
La vie est faite, en tout, de rencontres à la hâte.
De vibrants poursuivants, d'inutiles destins
Mais jamais ne croirait en ces mauvais desseins
Si la fatalité est pour vous une amie
Si la mélancolie de ses attraits vous charme
Se noyer dans le jeu peut devenir une arme
Plus fatale à elle seule que ces deux ennemis.
Voilà de cette histoire, bien trop courte d'ailleurs
Et je m'en vais écrire son pendant tout à l'heure
Mais les vers limitant cette étonnante histoire
C'est en prose que vivra ce lyrique déboires.
Une première ébauche de travail…
Le rêveur Fou…
leafblade7- Nombre de messages : 60
loisirs : Lecture, poesie, infographie
Humeur : Changeante
Date d'inscription : 28/05/2009
Re: Une ébauche de conte…
Là tu résume des maux en quelque mot
J’attends la suite
En prose ou en vers
J’ose
Espérer que l’histoire finira en rose!
"Si la fatalité est pour vous une amie
Si la mélancolie de ses attraits vous charme
Se noyer dans le jeu peut devenir une arme
Plus fatale à elle seule que ces deux ennemis."
au plaisir
J’attends la suite
En prose ou en vers
J’ose
Espérer que l’histoire finira en rose!
"Si la fatalité est pour vous une amie
Si la mélancolie de ses attraits vous charme
Se noyer dans le jeu peut devenir une arme
Plus fatale à elle seule que ces deux ennemis."
au plaisir
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
Re: Une ébauche de conte…
Voilà une bien belle nouvelle qui,en ce lieu d'évasion,nous est narrée,
Un conte qui à défaut de ne point être du pays des mille et une nuits,
Se façonne en jolies figurines d'un jeu d'échecs,récit qui m'a séduit,
L'essentiel est de ne pas être échec et mat,je m'en trouverais altéré.
Bien à toi.
Un conte qui à défaut de ne point être du pays des mille et une nuits,
Se façonne en jolies figurines d'un jeu d'échecs,récit qui m'a séduit,
L'essentiel est de ne pas être échec et mat,je m'en trouverais altéré.
Bien à toi.
Invité- Invité
Re: Une ébauche de conte…
J'en perds les mots tant cette histoire me charme,
Avoir ainsi mêlé, Cavalier et Tour, me désarme,
Avoir fait de ce bel échiquier, une âme médiévale,
Je veux bien, en noir ou blanc, être un fou de santal
Et parcourir longtemps ce sentier de dédales,
Chevaucher la Case du temps, être Tour de Tantale,
Puis d'un échec mat, briller sous l'effluve de la Reine
Venir d'un grand pat, ce Roi qui lui ôtera les rênes.
Merci pour ce magnifique poème!
Avoir ainsi mêlé, Cavalier et Tour, me désarme,
Avoir fait de ce bel échiquier, une âme médiévale,
Je veux bien, en noir ou blanc, être un fou de santal
Et parcourir longtemps ce sentier de dédales,
Chevaucher la Case du temps, être Tour de Tantale,
Puis d'un échec mat, briller sous l'effluve de la Reine
Venir d'un grand pat, ce Roi qui lui ôtera les rênes.
Merci pour ce magnifique poème!
Ménestrelle- Nombre de messages : 234
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Une ébauche de conte…
Le conte est bon ça rime bien avec humeur noir d'un rêveur désireux d'un soleil.leafblade7 a écrit:La Tour et le Cavalier.
Connaissez vous l'histoire, où d'une sombre armée,
La tour, le cavalier s'éprirent d'un amour fol
Et dans ce jeu d'échecs, un roi prit son envol
Pour livrer la bataille mais fut tôt décimé
La tour était solide, du moins en apparence,
Un cavalier vint lui demandant audience
Et tombant foudroyés par une sourd' espérance
Ils s'en allèrent trouver quelques cieux plus cléments.
Eris, déesse de la discorde en fut fort courroucée
En voyant ces deux âmes ennemies par nature
Et dont l'existence même contrariait son futur
Transformant l'un et l'autre en fous dégingandés
Dans une même armée jamais fous ne se croisent
Amants devinrent amis sans discorde ni rage.
Cher amis écoutez cette histoire est banale
Mais il serait fortuit qu'elle me fut inspirée.
Car la vie n'est pas faite de ces sombres idées
Où l'on voit une idylle devenir une étoile
Et s'en aller rejoindre des infinis plus vastes.
La vie est faite, en tout, de rencontres à la hâte.
De vibrants poursuivants, d'inutiles destins
Mais jamais ne croirait en ces mauvais desseins
Si la fatalité est pour vous une amie
Si la mélancolie de ses attraits vous charme
Se noyer dans le jeu peut devenir une arme
Plus fatale à elle seule que ces deux ennemis.
Voilà de cette histoire, bien trop courte d'ailleurs
Et je m'en vais écrire son pendant tout à l'heure
Mais les vers limitant cette étonnante histoire
C'est en prose que vivra ce lyrique déboires.
Une première ébauche de travail…
Le rêveur Fou…
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
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