Gens-silence
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nisrine nacer
atouthasard
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Gens-silence
Gens-silence
Il y a dans l’espoir
Un navire qui vague
Mais il y a encore
Par la voile tenue
Un décor qui balance
Ne pas être fenêtre
Pour y voir cette main
De s’y vouloir tendue
Le miroir traversier
Quand les yeux au pendule…
S’aiguillant à la montre
Être l’heure et le puits
Mais il y a demain
Comme doigté revu
À s’écrire le mot
Une fois est si bien
Et
En la, ce corps-façon
Que plie le temps perdu
D’écourter l’avant d’hier
Par le vent bien venu
Il y a surtout ceux
Qui sont gens de silence
Il se cause d’ici
Un plus maux, un ainsi
Il voit bien cet oiseau
Dessiné par la main
Un mainate souvent
A sa plume pour temps
Quand
Pour devoir ont ces gens de meubler leur parole
De tout mot que souvent on apprend à l’école
De la vie qui se prend à semer des passages
À deux pas de rêver que les mots n’ont pas d’âge
Le nuage a son vers il dessine un bocage
Il y met un rivage où se nomme la lieue
D’un silence à la terre et langage si peu
Se prenant pour un mot voulant faire un voyage
Attitrant le propos comme livre dessin
Le muet d’échafaud cherche livret de vin
Il a foi dans ses mots, ses yeux sont des enfins
Écourter vos doigtés ils sont bien des humains
Cette langue qui porte un écho de faïence
On l’écrit en majeur, on décrit toute aisance
Telle porte s’ouvrant pour accueillir la danse
De la mer épuisée comme deux fois dans l’anse
Il est à tout à faire et quand les gens-silence
Les vers qui sont de cœur sont souvent pour une aile
Leurs pairs qui dans l’écrit en faisaient toute science
D’être lus sous la lune à l’éclaircie chandelle
La parlure d’un mot a deux fois pour adage
La voilure de vous qui êtes sous la page
L’océan dans le bleu rivage votre oreille
Le silence à genoux il est toujours en veille
De vous savoir aimé tant il était pressant
De nous vouloir donner à tout ce temps passant
Il est et je vous sais dans le jardin d’antan
Le silence est pour gens qui parlent pour l’enfant
Jean-silence est présent aux alentours du jour
Il fait bien des envieux au jardin de parole
Il cause comme on fait parfois dans la rigole
Il est dans la nuitée l’insomnie pour toujours
Il est tel une lune à voir le temps penché
Aux abords de l’orée où tarde le matin
À recueillir vos maux que pleurent les pensées
Le silence est pour Jean, toujours est à la fin
atouthasard
Il y a dans l’espoir
Un navire qui vague
Mais il y a encore
Par la voile tenue
Un décor qui balance
Ne pas être fenêtre
Pour y voir cette main
De s’y vouloir tendue
Le miroir traversier
Quand les yeux au pendule…
S’aiguillant à la montre
Être l’heure et le puits
Mais il y a demain
Comme doigté revu
À s’écrire le mot
Une fois est si bien
Et
En la, ce corps-façon
Que plie le temps perdu
D’écourter l’avant d’hier
Par le vent bien venu
Il y a surtout ceux
Qui sont gens de silence
Il se cause d’ici
Un plus maux, un ainsi
Il voit bien cet oiseau
Dessiné par la main
Un mainate souvent
A sa plume pour temps
Quand
Pour devoir ont ces gens de meubler leur parole
De tout mot que souvent on apprend à l’école
De la vie qui se prend à semer des passages
À deux pas de rêver que les mots n’ont pas d’âge
Le nuage a son vers il dessine un bocage
Il y met un rivage où se nomme la lieue
D’un silence à la terre et langage si peu
Se prenant pour un mot voulant faire un voyage
Attitrant le propos comme livre dessin
Le muet d’échafaud cherche livret de vin
Il a foi dans ses mots, ses yeux sont des enfins
Écourter vos doigtés ils sont bien des humains
Cette langue qui porte un écho de faïence
On l’écrit en majeur, on décrit toute aisance
Telle porte s’ouvrant pour accueillir la danse
De la mer épuisée comme deux fois dans l’anse
Il est à tout à faire et quand les gens-silence
Les vers qui sont de cœur sont souvent pour une aile
Leurs pairs qui dans l’écrit en faisaient toute science
D’être lus sous la lune à l’éclaircie chandelle
La parlure d’un mot a deux fois pour adage
La voilure de vous qui êtes sous la page
L’océan dans le bleu rivage votre oreille
Le silence à genoux il est toujours en veille
De vous savoir aimé tant il était pressant
De nous vouloir donner à tout ce temps passant
Il est et je vous sais dans le jardin d’antan
Le silence est pour gens qui parlent pour l’enfant
Jean-silence est présent aux alentours du jour
Il fait bien des envieux au jardin de parole
Il cause comme on fait parfois dans la rigole
Il est dans la nuitée l’insomnie pour toujours
Il est tel une lune à voir le temps penché
Aux abords de l’orée où tarde le matin
À recueillir vos maux que pleurent les pensées
Le silence est pour Jean, toujours est à la fin
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Gens-silence
Beau texte qui risque de passer en silence, inaperçu, alors qu’il est si joliment écrit .
au plaisir
au plaisir
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
ce silence ...
a tout dit...il fait mélodieusement du bruit ! j'ai lu et apprécié..merci
kimannzo- Nombre de messages : 898
loisirs : ecriture; équitation;jogging
Humeur : dynamique...
Date d'inscription : 27/05/2009
Re: Gens-silence
oui un texte qui touche l'Émoi et moi et moi je lis et relis , comme c'est beau !
douceur- Nombre de messages : 954
loisirs : poésie, lecture, camping
Humeur : sourire permanent
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Gens-silence
Beau texte qui risque de passer en silence, inaperçu, alors qu’il est si joliment écrit .
Mici à toi, mais je ne pense pas qu'il risque de passer en silence de Jean
Mici
kimannzo
oui un texte qui touche l'Émoi et moi et moi je lis et relis , comme c'est beau !
Pour toi cela doit avoir un signification différente des autres étant donné ce que tu vis...
Merci Douceur
Merci à vous tous
Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Gens-silence
atouthasard a écrit:
Il est tel une lune à voir le temps penché
Aux abords de l’orée où tarde le matin
À recueillir vos maux que pleurent les pensées
Le silence est pour Jean, toujours est à la fin
atouthasard
Tu as vraiment un style très particulier, c'est ce qui fait le charme de ta poésie, dès lors, devient-elle criante et ne passe pas inaperçue...
Puis-je te demander, après avoir vu "Jean", dans ce poème, mais aussi dans d'autres, il me semble ; si ce n'est pas indiscret, tu parles d'un personnage célèbre ou bien est-ce un jeu de mot "Gens-silence" "Jean-silence" ?
Ménestrelle- Nombre de messages : 234
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Gens-silence
Puis-je te demander, après avoir vu "Jean", dans ce poème, mais aussi dans d'autres, il me semble ; si ce n'est pas indiscret, tu parles d'un personnage célèbre ou bien est-ce un jeu de mot "Gens-silence" "Jean-silence" ?
Jean est le premier de cinq enfants que ma mère a perdu, il est Jean de parole pour la mémoire que ma mère n'a plus
Merci ma belle Ménestrelle
L'émotif Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Gens-silence
Merci, nisrine nacer
Bisous Réal
Bisous Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Gens-silence
atouthasard a écrit:Gens-silence
Il y a dans l’espoir
Un navire qui vague
Mais il y a encore
Par la voile tenue
Un décor qui balance
Ne pas être fenêtre
Pour y voir cette main
De s’y vouloir tendue
Le miroir traversier
Quand les yeux au pendule…
S’aiguillant à la montre
Être l’heure et le puits
Mais il y a demain
Comme doigté revu
À s’écrire le mot
Une fois est si bien
Et
En la, ce corps-façon
Que plie le temps perdu
D’écourter l’avant d’hier
Par le vent bien venu
Il y a surtout ceux
Qui sont gens de silence
Il se cause d’ici
Un plus maux, un ainsi
Il voit bien cet oiseau
Dessiné par la main
Un mainate souvent
A sa plume pour temps
Quand
Pour devoir ont ces gens de meubler leur parole
De tout mot que souvent on apprend à l’école
De la vie qui se prend à semer des passages
À deux pas de rêver que les mots n’ont pas d’âge
Le nuage a son vers il dessine un bocage
Il y met un rivage où se nomme la lieue
D’un silence à la terre et langage si peu
Se prenant pour un mot voulant faire un voyage
Attitrant le propos comme livre dessin
Le muet d’échafaud cherche livret de vin
Il a foi dans ses mots, ses yeux sont des enfins
Écourter vos doigtés ils sont bien des humains
Cette langue qui porte un écho de faïence
On l’écrit en majeur, on décrit toute aisance
Telle porte s’ouvrant pour accueillir la danse
De la mer épuisée comme deux fois dans l’anse
Il est à tout à faire et quand les gens-silence
Les vers qui sont de cœur sont souvent pour une aile
Leurs pairs qui dans l’écrit en faisaient toute science
D’être lus sous la lune à l’éclaircie chandelle
La parlure d’un mot a deux fois pour adage
La voilure de vous qui êtes sous la page
L’océan dans le bleu rivage votre oreille
Le silence à genoux il est toujours en veille
De vous savoir aimé tant il était pressant
De nous vouloir donner à tout ce temps passant
Il est et je vous sais dans le jardin d’antan
Le silence est pour gens qui parlent pour l’enfant
Jean-silence est présent aux alentours du jour
Il fait bien des envieux au jardin de parole
Il cause comme on fait parfois dans la rigole
Il est dans la nuitée l’insomnie pour toujours
Il est tel une lune à voir le temps penché
Aux abords de l’orée où tarde le matin
À recueillir vos maux que pleurent les pensées
Le silence est pour Jean, toujours est à la fin
atouthasard
BONJOUR Réal
J'espère que tu va mieux
Reviens nous vite.
À bientôt
J'espère que tu va mieux
Reviens nous vite.
À bientôt
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