Chagrin ruisselant
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Chagrin ruisselant
Chagrin ruisselant
Il est des soirs passant où mon aubier s’émeut,
Sentier perdu, estampille crépusculaire,
Ambulant dans les nuées, et volute circulaire,
Cherche répit sur un courant d’eau qui se meut ;
Il est des matins cois où s’échoue un sanglot,
Sillages de brumes, embués de blessure,
Sillonnent les reflets d’une ferme enchâssure
Cherchant l’embouchure dans les bras d’un tringlot ;
Il est des jours béants vers l’azur paradis
Où l’orpheline bleue sur lui se confondit,
Devient alors crachin, mon âme lamentée,
Sur les ruisseaux du temps se répand larme claire,
Il est des jours, sur une station balnéaire,
Le gel croise, l’hôte de ma pluie fragmentée.
Il est des soirs passant où mon aubier s’émeut,
Sentier perdu, estampille crépusculaire,
Ambulant dans les nuées, et volute circulaire,
Cherche répit sur un courant d’eau qui se meut ;
Il est des matins cois où s’échoue un sanglot,
Sillages de brumes, embués de blessure,
Sillonnent les reflets d’une ferme enchâssure
Cherchant l’embouchure dans les bras d’un tringlot ;
Il est des jours béants vers l’azur paradis
Où l’orpheline bleue sur lui se confondit,
Devient alors crachin, mon âme lamentée,
Sur les ruisseaux du temps se répand larme claire,
Il est des jours, sur une station balnéaire,
Le gel croise, l’hôte de ma pluie fragmentée.
Ménestrelle- Nombre de messages : 234
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Chagrin ruisselant
très philo ce texte .je l'aime bien:
Il est des matins cois où s’échoue un sanglot,
Sillages de brumes, embués de blessure,
Sillonnent les reflets d’une ferme enchâssure
Cherchant l’embouchure dans les bras d’un tringlot ;
:pluie: pour toi
Il est des matins cois où s’échoue un sanglot,
Sillages de brumes, embués de blessure,
Sillonnent les reflets d’une ferme enchâssure
Cherchant l’embouchure dans les bras d’un tringlot ;
:pluie: pour toi
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Chagrin ruisselant
Ménestrelle a écrit:Chagrin ruisselant
Il est des soirs passant où mon aubier s’émeut,
Sentier perdu, estampille crépusculaire,
Ambulant dans les nuées, et volute circulaire,
Cherche répit sur un courant d’eau qui se meut ;
Il est des matins cois où s’échoue un sanglot,
Sillages de brumes, embués de blessure,
Sillonnent les reflets d’une ferme enchâssure
Cherchant l’embouchure dans les bras d’un tringlot ;
Il est des jours béants vers l’azur paradis
Où l’orpheline bleue sur lui se confondit,
Devient alors crachin, mon âme lamentée,
Sur les ruisseaux du temps se répand larme claire,
Il est des jours, sur une station balnéaire,
Le gel croise, l’hôte de ma pluie fragmentée.
Une tristesse décrite avec une grande délicatesse, comme si tu hésitais à l'exprimer.....
51SOLEIL- Nombre de messages : 320
loisirs : lire,écrire,dessin,marcher et bien d'autre chose
Date d'inscription : 07/01/2009
Re: Chagrin ruisselant
Excuse moi Ménestrelle j'ai glissé mon commentaire entre les strophes.
Erreur d'inatention!
Erreur d'inatention!
51SOLEIL- Nombre de messages : 320
loisirs : lire,écrire,dessin,marcher et bien d'autre chose
Date d'inscription : 07/01/2009
Re: Chagrin ruisselant
Non, non, tout va bien, ce n'est pas l'erreur qui compte, c'est le passage, la lecture, le commentaire. Tu vois juste, j'ai retenu mes mots pour ne pas dire contenir, ce qui revient à la même chose...
Merci à toi,
Merci à Sarah,
Merci à tous ceux qui passent lire les poètes du Forum. Ca fait chaud au coeur.
Amicalement.
Merci à toi,
Merci à Sarah,
Merci à tous ceux qui passent lire les poètes du Forum. Ca fait chaud au coeur.
Amicalement.
Ménestrelle- Nombre de messages : 234
Date d'inscription : 01/05/2009
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Chagrin ruisselant
Ménestrelle a écrit:Chagrin ruisselant
Il est des soirs passant où mon aubier s’émeut,
Sentier perdu, estampille crépusculaire,
Ambulant dans les nuées, et volute circulaire,
Cherche répit sur un courant d’eau qui se meut ;
Il est des matins cois où s’échoue un sanglot,
Sillages de brumes, embués de blessure,
Sillonnent les reflets d’une ferme enchâssure
Cherchant l’embouchure dans les bras d’un tringlot ;
Il est des jours béants vers l’azur paradis
Où l’orpheline bleue sur lui se confondit,
Devient alors crachin, mon âme lamentée,
Sur les ruisseaux du temps se répand larme claire,
Il est des jours, sur une station balnéaire,
Le gel croise, l’hôte de ma pluie fragmentée.
Sentier de larmes retenues
La nature se confond
A l’âme lamentée,
le temps fait sa ronde
Tout ressenti devient fragmentée.
Ces mots sont doublés de sens, on peut lire la rage d’un crépuscule ou l’âme en peine...Le soleil qui refuse le chagrin, le cœur qui défit ses blessure et s’assure que tout va bien, qu’il est fort et peu redresser la barre et naviguer plus loin...
Je dois surement relire…le poème ne se donne pas à moi facilement… !
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